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BrainStorming : Brooklyn en chute libre ?

Ned Dishman/Getty Images

A l’image des Lakers, la saison des Nets alterne également des hauts et des bas. Déménagement à Brooklyn, bon début de saison, licenciement d’Avery Johnson, de nouveau une bonne période de forme, et aujourd’hui un coup de moins bien. Difficile avec tout ça de considérer sérieusement Brooklyn comme un réel outsider à l’Est, on ne sait pas dans quel forme les Nets arriveront en playoffs. Et franchement, on a l’impression qu’eux non plus.

 

Ron Hoskins/Getty Images

Il faut bien sûr prendre un peu de recul sur la situation. Dans l’absolu, les Nets réalisent une bonne saison, et une très grosse progression par rapport à l’année dernière. 34 victoires pour seulement 26 défaites, et une qualification certaine en playoffs, c’est beaucoup mieux que le tout petit 33% de victoire de l’an passé. Actuellement 6e de la Conférence Est, les coéquipiers de Deron Williams pourraient même aller cherche une 4e place, encore à portée de main. Pourtant, les Nets ne sont plus dans le New Jersey désormais, mais sous le feu des projecteurs de Big Apple, la ville qui ne dort jamais, mais aussi la ville où être bon ne suffit pas.

Pour rappel, après le départ d’Avery Johnson, c’est PJ Carlesimo qui avait pris les rênes de l’équipe, et Brooklyn avait retrouvé des couleurs. Au crédit de PJ, il fallait noter une meilleure rotation de l’effectif (retour de Marshon Brooks, un réel créateur en sortie de banc, entre autre), et un jeu qui paraissait plus convenir à cet effectif. L’objectif tactique était simple : offrir plus de ballon à Brook Lopez au poste bas, chose qu’Avery Johnson a très (trop) peu fait durant son mandat. Et également limiter le jeu d’attaque en 1vs1, qui était devenu bien trop présent chez les Nets, et qui avait pour conséquence directe un Deron Williams et un Joe Johnson une très mauvaise sélection de tirs, et une efficacité absente.

Jim McIsaac/Getty Images

Et le nouveau plan de jeu apporté par PJ semblait avoir porté grandement ses fruits. Plus de catch & shoot, de jeu au poste, de meilleures possessions offensives, et une petite poignée de victoires supplémentaires. Mais depuis, l’engouement est retombé quelque peu. Les Nets retombent doucement mais sûrement dans leur petits penchants qui ont coûté sa tête à ce bon vieux Avery.

A commencer par Brook Lopez. Auréolé d’une sélection All Star sur le fil (qu’un David West aurait d’ailleurs un peu plus mérité), Lopez n’en demeure pourtant pas encore un des meilleurs pivots de la ligue. Son principal défaut ? Le garçon est très unidimensionnel, il possède ses quelques moves au poste bas, mais reste un défenseur très approximatif, un rebondeur douteux, et un assez mauvais passeur. De plus, l’impression qui se dégage de ses matchs n’est pas du tout positive, Lopez semble juste vouloir prendre son quota de tirs au poste, et son petit total de points. Non seulement de ne pas réussir à ressortir le ballon correctement lors d’une prise à deux, il ne semble même pas vouloir le faire, et une fois le ballon en main positionné au poste, il s’entête souvent à prendre le tir, même lorsque celui-ci est mauvais.

De même pour Deron Williams ou Joe Johnson, qui recommencent peu à peu à essayer de tout créer par eux même. Respectivement à 41% et 42% de réussite, le back court déjoue un peu, et même si on ne peut enlever à Johnson le fait d’être ultra clutch, un des meilleurs dans le business sans conteste, les deux ne répondent pas aux grandes attentes (comprenez billets verts) placées en eux en début de saison. Et sans doute le problème de Brooklyn est plus profond qu’on ne le pense : les Nets n’ont-ils pas fait une grossière erreur l’été dernier en distribuant les gros contrats de la sorte ? Williams, Johnson, mais aussi Lopez, Gerald Wallace ou Kris Humphries, un cinq majeur (dont quatre signés durant la dernière intersaison) qui pèse 309 millions de dollars, dont 70 pour cette année seulement…

Mais il n’est plus temps de se lamenter sur les choix faits. Il faut désormais se reconcentrer et revenir aux fondamentaux, et à un jeu plus simple. Car une chose est certaine, en jouant de la sorte, aucune chance que Brooklyn n’atteigne les Finales de Conférences, objectif fixé avant le début de la saison.

 

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Une réflexion sur “BrainStorming : Brooklyn en chute libre ?

  • kalinleh

    J'ai mis champion NBA pour la blague :D

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