Kevin Seraphin: ce n’est pas facile à vivre
Après une très bonne fin de saison l’an passé, Kevin Seraphin visait cette saison le titre de meilleure progression. Un titre qu’il n’obtiendra pas et une saison qu’on pourrait presque considérée comme à oublier. Le français a vu son temps de jeu diminuer au fil de la saison sans vraiment de raisons. Au micro de L’Equipe il s’est confiait sur sa saison.
«Kevin Séraphin, après une première partie de saison intéressante, vous traversez une période de moins bien depuis deux mois environ. Comment le vivez-vous ?
Ce n’est pas facile à vivre, c’est sûr. Il y a beaucoup de facteurs qui m’ont amené à me retrouver dans cette situation. Tout le monde est revenu de blessures et l’entraineur a décidé de modifier les rotations. J’ai aussi été mauvais durant quelques matches, et des joueurs comme Trevor Booker, Emeka Okafor et Nenê sont revenus en forme, donc j’ai logiquement perdu du temps de jeu. Après, ce n’est pas mon genre de me plaindre et je ne baisse pas les bras. Je sais ce que je peux apporter à cette équipe et à quel niveau je peux jouer. Il faut continuer à travailler.
Votre objectif personnel pour cette saison était de lutter pour le titre de «joueur ayant le plus progressé»…
(Il coupe). Je ne regrette pas d’avoir annoncé cela parce que je sentais que je pouvais être capable de remporter ce trophée. Je suis un compétiteur donc je me fixe des objectifs à atteindre. Peut-être que certaines personnes pensent que c’était un peu osé – voire un signe d’arrogance – d’annoncer une telle chose, mais je suis ambitieux et je l’assume. Je ne peux pas entrer sur le terrain chaque soir et juste me dire « ok, je suis content parce que je joue ». Je ne me contenterai jamais de cela parce que je veux devenir le meilleur joueur possible et définitivement m’imposer en NBA. Si tu veux devenir quelqu’un dans cette ligue, il faut viser le plus haut possible. Maintenant, je sais que je n’aurai pas ce titre cette saison, et ce n’est pas une catastrophe (sourire).
Vous pouvez lire l’intégralité de l’interview de Michaël DA COSTA sur L’Equipe.