PortraitsVintage

Magic Johnson, le magicien du basket

NBAE/Getty Images

Roi de la passe aveugle, Magic Johnson a été un joueur hors norme qui a marqué tous les esprits dans les années 80. Cinq fois champion NBA et élu trois fois MVP de la saison régulière, le magicien de L.A, a ravi tous les passionnées de la balle orange et surtout les supporters des Lakers. De toute l’histoire de la NBA, peu de surnoms ont été aussi mérités que celui qu’on a donné à Earvin Johnson qui fête aujourd’hui ses 54 ans. A cette occasion, nous vous proposons de revenir sur la belle carrière de celui qui est devenu l’un des plus grands joueurs de l’histoire.

Dés le début, Earvin (Magic) Johnson est un paradoxe du Basketball. Il manipule la balle, la passe, et shoote comme un scoreur. Il dirige les offensives et contrôle le déroulement du jeu. Mais avec ses 2.08 m et 102 kg, il a davantage la carrure d’un meneur hors norme. Lorsque Johnson éclate sur la scène de la NBA en 1979, avec son sourire trompeur et son génie créatif, il arrive à secouer le jeu professionnel et à lui redonner un second souffle.

Earvin Johnson est véritablement magique. Etant étudiant de seconde année, il est sous les feux de la rampe lors dy tournoi NCAA de 1979 où il montre tout son talent avec l’équipe de Michigan State, en battant Larry Bird et son université d’Indiana State. Alors que sa première saison NBA devrait être tranquille, il éblouit les supporters et les adversaires.

« C’est un pivot et un défenseur de premier plan. Il prend des rebonds comme un pivot, il sait shooter de l’extérieur et il sait monter au panier malgré une défense acharnée. Il sait marquer tout en maniant la balle, et lorsqu’il est marqué par deux joueurs, il n’a pas son pareil pour les passes » déclare Richie Aduhato, un ancien entraîneur adjoint NBA.

Au cours de sa première saison à Los Angeles, Magic Johnson score une moyenne de 18 points, 7.7 rebonds et 7.3 passes décisives, mais ne sera pas élu Rookie of the Year au détriment d’un certain Larry Bird, qui réalise des miracles du même style à Boston. Mais c’est Magic qui a le dernier mot. Les Lakers atteignent les Finales NBA en 1980 et, avec Kareem Abdul-Jabbar blessé et incapable de jouer le Game 6. Magic prend donc la place de son coéquipier et sera le pivot titulaire des Lakers et n’hésite pas à marquer 42 points, 15 rebonds, 7 passes et 3 interceptions pour venir à bout de Philadelphie. Il est élu en toute logique MVP des Finales NBA et devient le seul rookie à remporter un tel titre dans l’histoire de la NBA.

N’importe quel mortel aurait du mal à surenchérir. Mais au cours des douze années suivantes, Magic améliore sa technique de passe à l’aveuglette, de relances novatrices et de récupérations de balles lui valant trois titres de MVP et 9 sélections au sein de la All NBA First Team. Il devient par la suite le meilleur passeur de la ligue pendant neuf saisons consécutives, auteur de 19.7 points, 11.2 passes et 7.3 rebonds sur l’ensemble de sa carrière.

« Magic menait les matchs comme un D.J, animant une discothèque » a déclaré Kareem Abdul-Jabbar, coéquipier de Magic Johnson pendant 10 ans.

Avec la force d’Abdul-Jabbar et de James Worthy, et Magic Johnson aux commandes, les Lakers atteignent à huit reprises les Finales NBA pendant la décennie des années 80 et remportent cinq fois le titre. Mais la contribution la plus durable de Magic ne se verra pas dans les annales. L’arrivée simultanée de Magic Johnson et Larry Bird, et leurs batailles en NBA firent littéralement exploser le jeu. Johnson se retire lors de la saison 1990-91 lorsqu’il est déclaré séropositif avant un bref retour  lors de la saison 1995-96 éliminé rapidement en playoffs et prendra à nouveau sa retraite, Bird fait de même, suite à des problèmes de dos. Mais tous deux reviennent pour la Dream Team des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992.

Larry Bird et Magic Johnson dans la même équipe, enfin un rêve devenu réalité.

Palmarès

  • Champion NCAA 1979 avec les Spartans de Michigan State.
  • Most Outstanding Player du Final Four en 1979.
  • Médaille d’or aux Jeux olympiques d’été de 1992 avec la Dream Team dont il est le cocapitaine avec Larry Bird.
  • 5 titres de Champion NBA : en 1980, 1982, 1985, 1987 et 1988 avec les Lakers de Los Angeles.
  • 4 Finales NBA : contre les 76ers de Philadelphie en 1983, contre les Celtics de Boston en 1984, contre les Pistons de Detroit en 1989 et contre les Bulls de Chicago en 1991 avec les Lakers de Los Angeles.
  • 9 titres de Champion de la Conférence Ouest : en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1987, 1988, 1989 et 1991 avec les Lakers de Los Angeles.
  • 10 titres de Champion de la Division Pacifique : en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989 et 1990 avec les Lakers de Los Angeles.
  • Vainqueur de l’Open McDonald’s 1991 avec les Lakers de Los Angeles.
  • 3 titres de MVP (meilleur joueur de la saison régulière) : en 1987, 1989 et 1990.
  • 3 titres de MVP des Finales NBA: en 1980, 1982, et 1987.
  • NBA All-Rookie First Team en 1980.
  • 9 fois nommé dans la All NBA First Team : en 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990 et 1991.
  • 1 fois nommé dans la All NBA Second Team : en 1982.
  • 2 titres de MVP au All Star Game: en 1990 et 1992.
  • 12 Sélections au All-Star Game NBA : de 1981 à 1992.
  • MVP de l’Open McDonald’s 1991.
  • IBM Award en 1984.
  • Sélectionné parmi les Meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA en 1996.
  • Élu au Naismith Memorial Hall of Fame en 2002.
  • Son maillot, le no 32 a été retiré par les Lakers de Los Angeles.

Stats en carrière

  • Points: 17 707 soit 19.5 par match à 52% et 84.8%% aux LF.
  • Passes: 10 141 soit 11.2 par match
  • Rebonds: 6 559 soit 7.2 par match
  • Matchs: 906 (dont 763 comme titulaire), 190 en playoffs.

Records individuels

  • 46 points à Sacramento le 23 décembre 1986
  • 24 passes décisives à deux reprises
  • 18 rebonds à Chicago le 7 mars 1980
  • 9 interceptions contre Phoenix le 6 novembre 1981
  • 5 contres à  San Antonio le 8 novembre 1980

Finale NBA 1980 Game 6 : Magic en pivot titulaire

 Son Top Ten des passes décisives

Ses Highlights en carrière

Une réflexion sur “Magic Johnson, le magicien du basket

  • LynoVess

    Et ben y'a pas dire mais avant ça défendait sacrément bien. Battre en final Erving en étant rookie et en foutant 45pts et 15 rebonds c'est plus qu'incroyable.

Laisser un commentaire