Brett Brown veut faire de Michael Carter-Williams un joueur plus dur
Même s’il est le favori pour le titre de rookie de l’année, Michael Carter-Williams possède encore beaucoup de faiblesses. Son coach Brett Brown pointe notamment du doigt son mental et son manque de dureté. Malgré sa grande taille pour un meneur (1m98), MCW a encore un physique assez frêle et il a beaucoup de mal à aller au contact des grands à l’intérieur pour aller finir (nous avions vu qu’il a une adresse bien inférieure à la moyenne NBA sous le cercle). L’ancien assistant des Spurs veut en faire un joueur capable d’endurer toute une saison
Si vous voulez jouer en juin et fin mai, il faut une incroyable qualité de résilience. Je sais ce que cela demande, et c’est plus que dur. Les gens ne savent pas ce que cela demande d’être le dernier homme à tenir debout en juin.
Brown sait en effet de quoi il parle puisqu’il a vécu les quatre titres des Texans. Et il a notamment côtoyé deux joueurs sur lesquels il aimerait que son rookie prennent exemple, Tony Parker et Manu Ginobili, deux joueurs qui vont au contact des grands pour marquer sous le cercle. Il aimerait par exemple qu’il arrête de se plaindre auprès des arbitres lorsqu’il n’obtient pas le coup de sifflé malgré les contacts, et puisse résister à ces derniers. Mais il n’est pas inquiet.
Il est assez intelligent pour savoir tout ce que cela demande.
J’aime le coacher et c’est une chance de pouvoir l’aider. Il a besoin de se voir dans les yeux de ses coéquipiers, de la ville, des arbitres, de ses adversaires, comme quelqu’un qui peut baisser la tête, faire face et traverser tout ça.
Et Brown ne va pas le lâcher
J’ai l’impression qu’il est toujours sur mon dos pour quelque chose. MCW