Jeff Green : « Je ne suis pas concerné par ce qu’il se passe dans les coulisses »
Il n’est pas erroné de dire que le transfert de Jordan Crawford vers les Warriors hier, a partiellement amputé les Celtics d’une traction arrière plutôt satisfaisante depuis le début de la saison. Encore amputée de Rajon Rondo l’équipe du Massachusetts n’a pu faire autrement que de titulariser le rookie Phil Pressey toujours très tendre (0 point en 25 minutes, mais 10 passes décisives), à la mène hier soir, dans la victoire face à Toronto. Jeff Green, l’un des rares survivants de l’effectif de l’an passé a pu réagir au sujet de cette situation auprès de RealGM :
« Nous ne devons rien faire d’autre que venir et jouer au basket. Les transferts font partie de la vie de la NBA. Il n’y a rien que vous pouvez faire à ce sujet. Les mecs doivent donc se motiver et jouer. […] Mon job ici est de jouer au basketball. Je ne suis pas concerné par ce qu’il se passe dans les coulisses. Danny Ainge fait ce qu’il peut pour rendre l’équipe meilleure, que ce soit pour maintenant ou pour l’avenir. Quand ça arrive, ça arrive. Nous avons toujours au moins cinq gars capables de jouer, nous pouvons donc encore venir et décrocher des victoires. »
Il est vrai que Green connaît maintenant ce business sur le bout des doigts, depuis qu’il a vécu un transfert il y a maintenant trois ans, en provenance du Thunder, en échange notamment de Kendrick Perkins :
« Comme je l’ai fait à l’époque il faut déménager vers la prochaine ville. Dans mon cas, je ne peux que souhaiter bonne chance aux gars et continuer à me motiver ici tous les soirs. […] Les seules choses que nous pouvons contrôler sont la victoire et la défaite. Je pense que nous somme meilleurs que ce que nos résultats montrent. Peu importe quels transferts ont lieu, nous devons venir et jouer ».
A croire que ses coéquipiers l’ont écouté, au vu du bon résultat des Celtics face aux Raptors hier soir (victoire 88-83). Cela dit, nul doute que le retour de Rajon Rondo (peut-être vendredi), fera le plus grand bien au moral des hommes de Brad Stevens qui en sont désormais à 14 victoires pour 26 défaites.
Vivement vendredi :p