Quel avenir pour Andre Miller ?
S’il y en a un qui doit ronger son frein actuellement dans les rocheuses, c’est bien Andre Miller. Habitué à la compétition depuis sa saisons rookie, le vétéran, malgré un talent et une science du jeu certains, multiplie les DNP sous le maillot des Nuggets. Sur la liste des transferts pour des désaccords trop fréquents avec son coach Brian Shaw, Andre Miller s’ennuie pour l’instant toujours dans le Colorado.
Cependant, les Nuggets n’arrivent pas à l’envoyer ailleurs. Est-ce le système Shaw qui handicaperait Miller ou bien le joueur serait-il enfin en train de prendre de l’âge ? La saison 2013-14 est effectivement la pire de sa carrière en terme statistique, et les franchises ne semblent pas être prêtes à donner autant que ce que les Nuggets en demandent. Que les autres franchises se rassurent, tout ses qualités techniques et sa faculté à trouver des appuis excellents, qui compensaient son manque de vitesse, n’ont pas pu disparaître si rapidement.
Le problème principal du meneur de jeu et que les équipes ne cherchent pas d’un organisateur, même très malin, mais âgé, qui n’a pas de shoot. Ce domaine a clairement toujours été la faiblesse d’Andre Miller, et il serait naïf de penser que le joueur puisse se transformer en shooteur à 37 ans passés.
Avec Eric Bledsoe absent pour blessure, les Suns pourraient vite voir les bénéfices que peuvent apporter la présence d’un vétéran comme Miller dans un effectif jeune. Channing Frye pourrait faire le voyage inverse, et chaque équipe pourrait ainsi espérer progresser dans des secteurs faibles. MAis ce n’est que du domaine du fantasme actuellement.
Le package Marcus Thornton / Jimmer Fredette proposé par les Kings il y a quelques temps n’a apparemment pas convaincu les Nuggets. Les 42 points inscrits hier soir par le premier cité, pourraient peut-être faire changer d’avis les dirigeants du Colorado. On sait aussi que les Knicks ont été intéressés, et que les Rockets pourraient s’inviter dans la course.
Quoi qu’il arrive on en saura plus dans moins d’un mois, et l’on ne peut qu’espérer pour Andre Miller que ses dirigeants lui trouvent un point de chute avant la deadline. Car même s’il a 37 ans et qu’il peut déplaire à beaucoup, son jeu fourni en feintes et en intelligence manquera forcément à la ligue.