Donatas Motiejunas s’est fait sa place dans la rotation des Rockets
Donatas Motiejunas avec qui nous nous sommes entretenus dernièrement était annoncé sur la liste des transferts début janvier mais presque deux mois plus tard l’intérieur lituanien s’est enfin fait une place dans la rotation de Kevin McHale. Très peur, voire pas du tout utilisé lors des deux premiers mois de compétition (16 matchs joués seulement) il a profité des absences, notamment celle d’Omer Asik pour faire sa place. En février il a presque 20 minutes de moyenne par match pour 7.5 points et 3.2 rebonds. Dimanche il a notamment joué une très grande partie de la seconde mi-temps face aux Suns.
Cela montre que le coach croit en moi. Il a confiance en moi. Il sait que je vais faire l’action qu’il faut quand ce sera le moment.
C’est beaucoup plus difficile quand vous êtes ignoré alors que vous travaillez tous les jours très dur. C’est ce qui s’est passé pour la majeure partie de la saison. Maintenant j’ai eu ma chance. Peu importe ce qu’il en coûte, j’essaye de ne pas la gâcher.
Quasiment pas utilisé depuis son arrivée dans la ligue l’an passé il s’est accroché
Si vous n’avez jamais connu ça dans votre boulot, ou peu importe ce que vous faites c’est extrêmement difficile à décrire. Mentalement il faut y être tous les jours et travailler pour vous. C’est la chose la plus importante. Venir avec la même attitude tous les jours, en faisant tout ce que vous êtes capable de faire pour vous améliorer. Quand votre numéro va être appelé il faut être prêt.
Il a progressé, notamment défensivement, son très gros point faible à son arrivée en NBA
Si vous vous accrochez, les choses vont aller dans votre sens. Le problème avec ces gars c’est qu’il y a chaque jour quelqu’un qui leur dit à quel point ils sont bons. Puis ils font face à l’adversité et ils sont là ‘qu’est-ce que c’est ?’ Ça s’appelle la NBA. Ce n’est pas parfait, ce n’est pas toujours extraordinaire. Quelques fois quand vous êtes un gamin de 20 ans, vous devez gagner votre temps de jeu. Il a travaillé dur et maintenant il en récolte les bénéfices. Kevin McHale
via Jonathan Feigen / Houston Chronicle