George Karl en remet encore une couche sur Carmelo Anthony

Ancien coach de Carmelo Atnhony à Denver George Karl a toujours un œil très critique sur son ancienne star. Il s’est récemment entretenu avec le New York Times pour expliquer pourquoi avec le talent du joueur il n’a pour l’instant pas pu mener ses équipes à la victoire.

Il n’y a aucun doute qu’il veut gagner et son intelligence de jeu est très bonne. Il veut toujours penser comme un coach mais il ne veut pas toujours signer un contrat avec le coach.

Je pense que Melo me respectait et je pense qu’il respecte Mike Woodson. Mais je ne pense pas que Melo comprend que venir travailler avec la meilleure attitude possible chaque jour est quelque chose d’important quand vous êtes le meilleur joueur. Ce n’est pas la même chose que jouer dur. C’est avoir la panoplie complète, être 100% concentré sur toutes les petites choses. Ce sont des espèces rares. Kevin Garnett. Michael Jordan. LeBron James ne l’a pas toujours eue, mais il l’a maintenant. Melo ne mérite pas un A dans ce secteur, peut-être pas plus qu’un B moins. C’est en un sens un état d’esprit que l’on a au lycée dans les compétitions AAU : nous avons bien travaillé hier, peut-être que nous pouvons nous reposer aujourd’hui. C’est pour cela qu’il a vraiment besoin de ce type de joueur, un meneur ou quelqu’un qui peut endosser ce rôle et être le lien entre lui et le coach.

Et lorsque Denver était allé en finales de conférence en 2009 il met en avant l’importance de Chauncey Billups.

Il avait cette mentalité de champion depuis son passage à Detroit et mon équipe ne l’avait pas. C’est difficile de définir ce que c’est mais je pense que c’est la combinaison de plusieurs choses : leadership, l’apaisement d’un vestiaire, s’assurer que la communication est bonne dans l’équipe.

Carmelo Anthony a besoin de cette présence autour de lui quand il devient un peu trop égoïste.