La théorie de la main chaude à l’étude à travers J.R. Smith
Malgré toutes les avancées statistiques et les nombreuses observations mises au point pour quantifier l’apport exact d’un joueur en NBA, il est notable que certains joueurs aient des périodes où ils sont complètement on fire et d’autres où ils ratent tout. C’est ce que l’on appelle outre-atlantique, la théorie de la main chaude, et J.R. Smith semble être l’exemple le plus parlant dans ce domaine.
Voilà pourquoi l’université du MIT à Boston a cherché à étudier ce point. Il en est ressorti qu’en effet, un joueur qui faisait une série de shoots réussis avait beaucoup plus de chances de mettre le suivant, que si les shoots précédents avaient été ratés. Les études se sont même permises d’aller plus loin grâce au grand nombre de caméras installées dans différentes salles par SportsVU. Il apparaît ainsi que plus les shoots rentrés sont difficiles, et plus cette théorie prend de l’ampleur. En effet, quand un joueur met trois ou quatre tirs de suite, dans des positions difficiles, son adresse augmentera de 150% par la suite, sur chaque possession.
Cela semble évident bien sûr, pour des raisons de confiance en soi et de mental. Un joueur qui sent que le cercle est trois fois plus grand qu’à l’accoutumée va forcément se sentir chaud et rentrer beaucoup de tirs ensuite, mais il est toujours intéressant de valider cela statistiquement. D’ailleurs, il est notable que ces joueurs qui ont la main chaude prennent beaucoup plus de tirs dans ces situations. J.R. Smith prend d’ailleurs un shoot lors de plus de 50% des possessions qui suivent une série de quatre tirs marqués sur cinq pour lui. Le problème avec lui, c’est qu’il est souvent persuadé d’avoir la main chaude, même lorsqu’il a été maladroit avant…
Cependant, la conclusion est évidente finalement, mais intéressante : quand vous êtes chauds, ne vous privez pas de shooter !