Gerald Green, un homme mûr

Il y a quelques semaines, Basket-Infos réalisait un gros dossier sur Gerald Green, relatant en détails le parcours semé d’embûches qu’avait dû traverser le joueur avant enfin, d’avoir sa chance aux Suns cette année. Sans job en 2009, l’arrière était effectivement passé par la Russie, la Chine et la D-League, avant enfin d’avoir à nouveau une chance en NBA en 2012. Au vu des performances récentes du joueur, ce qu’il a traversé prend encore plus de valeur. Son immaturité a peu à peu été remplacée par une grande humilité, et Green en parle lui-même auprès du Boston Globe.

Quand dans votre vie, vous allez à des endroits que vous n’auriez jamais pensé visiter, vous changez forcément. Vous mûrissez plus vite. Je savais que quelque chose devait changer. Je devais faire un travail sur moi, sous peine de ne jamais revenir dans la ligue. La décision de changer a donc été facile à prendre. Il y a deux ans, j’étais nulle part. Maintenant, je suis plus vieux, plus mature et je comprend que ce n’est pas un hobby, mais un job. »

Le contrat de trois ans qu’il a signé l’an passé avec les Pacers avant d’être transféré à Phoenix, est ainsi une sorte d’aboutissement, même si le joueur espère encore beaucoup plus.

J’ai parcouru beaucoup de choses, et je ne prends maintenant plus jamais les choses comme acquises. Même depuis que je suis revenu dans la ligue, j’ai toujours pris ça comme une seconde opportunité pour prouver à moi-même que j’avais ma place ici. Mais je n’ai encore rien fait actuellement. »

Une qualification avec les Suns pour les playoffs cette année, pourrait déjà être un bon début…