Joakim Noah: ce trophée c’est un trophée collectif
Joakim Noah a donc reçu hier soir son trophée de défenseur de l’année et il a fait un petit discours dont voici les principaux extraits. Après avoir remercie sa famille il a tenu à dédier son trophée à son équipe
C’est une leçon d’humilité d’être dans cette situation maintenant. Ce trophée c’est un trophée collectif. Cela n’aurait pas été possible sans mon gars Kirk Hinrich, un vieux mec, qui défend tout terrain avec Thibs qui ne le lâche pas. Des gars comme Jimmy Butler, Taj Gibson, toute mon équipe et bien sûr coach Tom Thibodeau. Nous avons assurément eu des moments difficiles, des hauts et des bas mais sans votre système cela n’aurait pas été possible. Malgré l’adversité que nous avons rencontrée ils ont continué de se battre. Je suis si fier de ça. C’est plus grand que des trophées
Il faut vraiment être dévoué et faire des sacrifices. Je pense à toutes les actions défensives que mes coéquipiers ont faites. Il faut penser aussi à un gars comme Mike Dunleavy, qui n’est pas connu pour sa défense. Il y a un match où il a pris u gros coup sur la tête et a eu une dizaine de points de suture et il est revenu en troisième quart et sur la première action il a provoqué un passage en force.
Je ne fais pas ça pour les trophées, je le fais pour gagner des matchs. Un jour nous bossions au Berto Center et Thibs m’avait fait faire un entraînement très dur, et je lui ai dit ‘tu sais Thibs, si nous ne gagnions pas de matchs, je te détesterais vraiment’ Et il m’a répondu ‘crois-moi Jo, j’ai le même sentiment à ton sujet’
Et à Tyrone Green, son mentor décédé la semaine passée
Il a toujours cru en moi. Il me disait toujours, si tu veux t’améliorer, tu dois rester avec moins pendant l’été. Pendant que ma mère et ma sœur voyageaient je dormais sur son canapé et je suis devenu le ramasseur de balle au camp ABCD. Je sais que je n’aurais pas été dans cette position s’il n’avait pas été là. Il était vraiment comme une seconde figure paternelle pour moi. C’est difficile d’en parler mais c’est mon gars et je l’aime.
il a toujours cru en *moi et pas mois ;)
c'est moche, merci !