Un bilan « positif » pour Rudy Gobert
De retour en France après sa toute première saison NBA et avant de retourner aux Etats-Unis pour travailler et disputer la Summer League de Las Vegas (et peut-être la coup du monde) Rudy Gobert est revenu sur ses débuts pour l’Aisne Nouvelle
Comment jugez-vous votre bilan personnel ?
Positif. Par rapport à mon évolution au niveau basket, physique et mental. Je voulais jouer plus. Mais je devais faire mes preuves. Et ça, je pense l’avoir bien fait. Utah compte sur moi pour les années futures. Sur les premiers matches, je jouais beaucoup et je faisais de bonnes choses, mais je n’étais pas encore prêt physiquement. J’ai bien progressé dans ce domaine. Et quand le coach m’a redonné ma chance, ils ont été impressionnés. Le coach ne m’attendait pas à ce niveau, mais il y a des mecs qui étaient devant moi et il ne pouvait pas chambouler la rotation.
Le jeu est vraiment différent de ce que vous avez pu connaître en France ?
C’est vraiment plus physique. Tout va plus vite, même si à la télévision, on ne s’en rend pas forcément compte. C’est aussi plus costaud, plus athlétique, plus rapide, les terrains sont plus grands. En début de saison, j’étais trop « light » dans les impacts. Mais j’ai bien travaillé et je m’y suis fait.
Pour supporter l’intensité physique dans la raquette, vous vous êtes renforcé…
Oui. Mais je dois prendre encore des kilos. Maintenant, prenez Dwight Howard, ce n’est pas un bodybuilder. Il jumpe. L’important est que je bouge bien, que je saute. Après, je dois m’endurcir et être capable de stopper les mecs. Sinon, je fais attention à bien manger. Le club m’a conseillé un chef qui m’apporte des plats. Pas de fast-food.
En France, certains pensent que vous êtes parti trop tôt. Ne regrettez-vous pas d’être venu trop jeune ?
Pas du tout ! Ils verront… Qu’ils regardent ! S’ils avaient été à ma place, qu’auraient-ils fait ? Je suis parmi les rookies qui ont joué le plus cette saison. L’important, c’est d’évoluer et de s’imposer définitivement. Mais aussi d’être bien dans sa tête, d’être patient, et de continuer à travailler dur.
L’intégralité de l’interview de Rudy Gobert par Nicolas Sanson est ici