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Playoffs preview, NBA Finals : San Antonio vs Miami, les Eperons contre-attaquent

Rira bien…

Tout ça pour ça. 82 matches de saison régulière et trois séries de Playoffs plus tard, nous revoilà au point de départ. Au fond du trou l’été dernier, les Spurs se sont donnés une chance de laver l’affront dès cette saison. Une sacrée perf. Pour que la boucle soit bouclée, on leur propose même d’exorciser le truc face au même adversaire. L’histoire serait belle… sauf qu’en face, on a une dynastie à poursuivre. Et que le King veut rester Roi en son royaume…

San Antonio (vainqueur 4-2 face à OKC en finale de conf)

Le bilan :

  • Le temps de passage : pas mal. Après un tour de chauffe bien sympa face aux Mavs et une fessée face à de décevants Blazers, San Antonio a réussi à chasser ses mauvais souvenirs face aux trublions d’OKC. Dans une série de dupes où Scott Brooks et Serge Ibaka jouaient à cache-cache, les Spurs sont restés sereins, se sont adaptés (apparition de la Red Rocket dans le Game 5) et ont finalement dégagé le Thunder. Après prolongation et sans TP. La beauté des PO
  • Pop aime, moi aussi : à l’issue du match 4 face au Thunder, les fans texans n’en menaient pas large. Westbrook leur marchait dessus, Serge crispait le premier Spur passant dans la raquette et Pop était en mode alarmiste. A l’intox. Aux problèmes posés par Russell, Popovich a répliqué via son atout Kawhi. Surtout, il a réduit la taille de sa raquette, rajoutant un shooteur supplémentaire pour qu’Iblocka sorte un peu plus de la peinture. A la sauce ‘Heat El Paso’. Le genre de truc qui pourrait resservir…
  • Le mariage pour tous et l’adoption, version Texas

    Ça laisse à désirer : vous avez croisé la confiance de Marco Belinelli récemment (5.2 pts à 40% face à OKC) ? Si oui, dites-lui de faire un tour à l’at&t Center un de ces quatre, ça pourrait servir. A part ça ? L’adresse à 3 pts de Green est pour le moins caricaturale : face à OKC, Danny a shooté à 65% derrière l’arc à domicile (5 tirs réussis/match) contre 36% loin de chez lui (1.7 réussi/match). Quand on sait que les Spurs sont à 23v-1d quand Danny met au moins trois shoots primés/match, ça calme. Après, il en faudra plus pour abattre le Heat, remember Finals 2013…

Le point infirmerie :

  • TP aka Dr Maboul : heureusement que la saison se termine pour notre frenchy. L’accumulation des chocs, des atterrissages aux bruits sourds et des saisons à plus de 100 matches commence à se faire sentir. Faut dire que le garçon vient de fêter ses 32 ans. Bref. Fan des Spurs ou pas, on espère apercevoir ses accélérations dingues, son jeu en percussion et son côté one man fastbreak. Histoire de régaler le petit Josh.

On guettera, en vrac :

  • Les adaptations de Pop face au ‘caméléon’ Heat – L’adresse de loin, hey Danny – Les pertes de balles – La faculté à bien finir les QT  – La gestion de l’équation Bosh – Kawhi et Boris, préposés en défense sur le Gros et l’impact offensif des deux bodyguards – Splitter, qui devrait kiffer le banc – Duncan qui va sûrement péter le record du nombre de DD en PO de Magic (157 vs 155)
Timmmmmyyyyyyyyyy !

ou encore :

  • La faculté de mettre des pts en fin d’horloge (25 pts/match marqués dans les six dernières secondes de possession en SR) – Le QT2, baromètre des Spurs dans ces Playoffs (salut les Blazers) – L’apport crucial du duo Patty/Cory vu l’état de Tony – Rendre les choses difficiles dès le début du match au duo Wade/James – Manu qui sort de sa boîte dès que les Spurs en ont besoin – Si possible ne pas donner de transition à Miami… et s’en procurer – Et j’en passe. Bref, on va pas s’ennuyer.

Celui qui veut sa bague : Tim Duncan

L’immortel. Il a tout gagné, et même regagné mais le vieux continue. Durant ces Playoffs, il tourne encore à 16.5 pts & 8.9 rbs en 33 min. Défensivement, il est l’ancre des Spurs et, de l’autre côté du court, TD est la valeur refuge texane, en témoigne son rendement dans la prolongation du game 6 à Oklahoma City. Papy voulait se donner une chance de recroiser le Heat, c’est chose faite. Pour son cinquième titre. A 38 ans. Quoiqu’il arrive, respect éternel, Dream Tim.

La citation : ‘Duncan n’est pas un super shooteur à 3 pts’ – Eduardo Najera, au sujet des innombrables faiblesses de Timmy. Sacré Eduardo.

 

– Miami (vainqueur 4-2 face à Indiana en finale de conf)

Le bilan :

  • Peinard : pour rejoindre sa quatrième Finals de suite, une première depuis 27 ans et les Celtics de Bird, le Heat n’a pas eu à forcer. Les Nets avaient de l’ambition ? Ah bon ?! Les Bobcats… bref. Par contre, Indy voulait enfin conjurer le sort. C’est raté. Après avoir laissé le premier match en seigneur, Miami a activé le mode rouleau-compresseur. Un massacre. Hibbert, bourreau par le passé, ne savait plus où donner de la tête en défense. Lance a tenté la terreur psychologique et même le coup d’haleine, sans succès. Faut dire que LeBron avait anticipé et se baladait avec un arbre magique autour du coup…
  • La ‘Triple A’ valide : la pression tout-terrain. Une sorte de camisole aux effets inverses puisqu’elle rend fou l’adversaire. Pour la victime, les symptômes sont assez simples : passage en force, violation de l’horloge, passe en touche… ou interceptée par un adversaire. Tout ça en mode blitzkrieg. Miami semble ronronner, le match suit son cours et puis hop ! Cinq minutes après, +15. Impressionnant.
  • Pat Riley est plus dubitatif : rappelez-vous l’été dernier. Greg Oden et Mike Beasley débarquent en Floride en remplacement, grosso modo, de Juwan Howard et Mike Miller. Beaucoup croyaient à la plus-value. Oden était une réponse aux Pacers et au défi imposé par Hibbert. Quant à Beasley, il pouvait apporter une certaine folie offensive. Alors ? Que dalle. Et ces mecs-là vont être champions…
Toujours dans les bons coups…

L’approche documentaire animalier :

  • Le Heat serait un caméléon : Spoelstra semble avoir réponse à tout. A côté de ces quatre indéboulonnables (Chalmers-Wade-BronBron-Bosh), Rico garde toujours une variable d’ajustement. Du combat et du rebond ? Haslem arrive. Du shoot extérieur et des coups bas ? Battier est dispo. De la taille et une capacité à s’écarter ? Rashard Lewis ! Leur point commun : le professionnalisme. Lewis a plus connu le formol que le parquet cette saison et pourtant, l’ancien du Magic a eu un vrai impact en fin de série face à Indy. Bref, une ribambelle d’options pour le staff du Heat.

On guettera, en vrac :

  • La dernière de Battier, élu coéquipier de l’année – Le rendement dingue du Birdman qui pond des 9 pts, 10 rbs en 13 min – L’impact des deux côtés de Norris Cole, l’homme qui n’a connu que des titres depuis son arrivée en NBA – La capacité du Heat à court-circuiter le jeu de passes de SA – L’impact de Wade dans le QT4

ou encore :

  • Mickey Wade

    Le rendement du Heat dès que LBJ part discuter avec Oden et Beasley sur le banc – Les débuts de match parfois chaotiques – La tronche de James Jones – Et surtout, en cas de fin de match serré, on suivra le moindre geste de Ray Allen. Inutile de rappeler pourquoi…

Celui que beaucoup ont enterré… mais ses genoux et lui vont bien, merci : Dwyane Wade

Il a été décrié, mis au placard pour cause d’articulations grinçantes, déclaré vieux avant l’âge du fait de son jeu tout en arabesques… Mais il est aujourd’hui encore l’un des meilleurs joueurs du monde. Et puis, perdons pas de vue qu’à la base, le Heat est sa franchise. Le garçon est même allé chercher un titre quasiment tout seul en 2006. Quand LeBron est arrivé, il a dû adapter son jeu. Lui qui avait souvent la balle en main a dû modifier ses habitudes, devenir un lieutenant de luxe et mettre son ego de côté. Résultat : deux titres de plus et un mode dynastie activé.

Le surnom : D-Wade aka Mid-range monster, by Frank Vogel. Un constat édifiant.

 

Prono : Miami 4-2

Y paraît que tout le monde souhaite une victoire finale de SA. Ça serait une belle revanche. Assez improbable aussi vu qu’on est une année paire et que les Spurs n’avaient, jusqu’ici, jamais disputé de Finals consécutives. Moi aussi j’aimerais hein… mais bon, LeBron va sûrement continuer son empilement de trophées. Pourquoi ? Parce que le Heat est une sorte de Thunder avec un cerveau. Ils ont le même style de mutants, le contrôle en plus. Et l’expérience. On risque donc de voir la grande bouche de James se marrer encore un coup. Dire que cette espèce de croisement entre Magic & MJ n’a que 29 ans…

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Un trophée apparemment brûlant

Demandez le programme !

  • Game 1 : jeudi 5 juin, @SA, 21h (3h, heure française), ABC
  • Game 2 : dimanche 8 juin, @SA, 20h (2h, heure française), ABC
  • Game 3 : mardi 10 juin, @Miami, 21h (3h, heure française), ABC
  • Game 4 : jeudi 12 juin, @Miami, 21h (3h, heure française), ABC
  • Game 5, si nécessaire : dimanche 15 juin, @SA
  • Game 6, si nécessaire : mardi 17 juin, @Miami
  • Game 7, si nécessaire : vendredi 20 juin, @SA

Par @Papadiplodocus

7 réflexions sur “Playoffs preview, NBA Finals : San Antonio vs Miami, les Eperons contre-attaquent

  • CurryFournaiseJames

    Toujours très bon !

    Pour moi ça sera go heat

  • Theloger

    "le Heat est une sorte de Thunder avec un cerveau"

    J'aime beaucoup la formule ! (Autant que Lewis le formol ;) )

    Bonne preview, en espérant la victoire finale des spurs !

  • Papadiplodocus

    T'habites en Floride ?

  • Papadiplodocus

    Merci pour le retour :) En espérant, oui…

  • CurryFournaiseJames

    Non pourquoi ?

  • Papadiplodocus

    Référence à l'article par rapport au fait que les Cainris souhaitent majoritairement une victoire du Heat… Sauf en Floride. Et humour, aussi !

  • CurryFournaiseJames

    Plutot tout le monde souhaite une victoire de SA ;)

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