Team USA : le journal de bord de Klay Thompson
Pour le San Francisco Gate, Klay Thompson revient sur les débuts de son aventure espagnole avec Team USA. Le shooteur des Warriors y donne son ressenti sur la ville de Bilbao, la langue espagnole, l’ambiance durant les matchs ou encore les ajustements entre le jeu NBA et le jeu FIBA, notamment avec le ballon.
Nous sommes à Barcelone après avoir commencé notre voyage en Espagne par Grande Canarie et joués nos 5 premiers matchs à Bilbao. C’est un très bel endroit. Gran Canaria était plus une ville de vacances, à Bilbao c’était historique et Barcelone donne l’impression d’une ville qui ne dort jamais.
À Bilbao, c’était vert avec des arbres partout. Il y avait une grande œuvre d’art superbe et des immeubles qui paraissaient être là depuis des centaines et des centaines d’années. On n’a pas eu beaucoup de temps là-bas car nous avons joués 5 matchs en 6 soirs mais tout le monde était très accueillant. Ils aiment leur football mais ils aiment également le basket et prouvent que le jeu est global.
Je ne suis ni bon ni mauvais en espagnol. Quand vous parlez aux gens, ça sonne très bien et c’est si rapide. Mais je peux me promener en ville. Je sais demander les directions mais je suis loin d’être bilingue.
***
Les matchs ont vraiment été fun et l’atmosphère créée par les fans est excellente. Surtout contre la Finlande, il devait y avoir 8000 personnes debout, à encourager et à siffler pendant tout le match. La Coupe du monde est quelque chose de très important pour les gens des autres pays mais on voit aussi beaucoup d’Américains. On voit beaucoup de maillots de Stephen Curry.
Je ne sais pas pourquoi j’ai laissé le n°11 à Mason Plumlee. C’était le hasard. J’aime vraiment jouer avec le 11, plus qu’avec le 5. Mais avoir USA sur le devant du maillot représente bien plus.
***
Vous pouvez probablement voir à la TV comme le ballon FIBA devient glissant quand il est humide. Le ballon NBA semble mieux absorber l’humidité, donc c’est un ajustement à faire. Les autres grandes différences dans le jeu international c’est qu’il semble plus basé sur le spacing et les passes. Ça peut être plus difficile d’accéder à la raquette car il n’y a pas de règle des 3 secondes en défense. Je pense que nous faisons tous les ajustements et que nous jouons dur.
***
Jouer pour Coach K c’est super. Je l’ai déjà côtoyé un peu avant, surtout avec la Select Team. Nous avons tous beaucoup de respect pour lui. Il connaît vraiment le jeu. Il vous regarde toujours droit dans les yeux et vous dit la vérité.
***
Tout le monde dans l’équipe s’est rapproché. C’est une fratrie. On passe beaucoup de temps ensemble dans les hôtels, DeMarcus Cousins nous fait toujours rire à propos de quelque chose. C’est vraiment un gars drôle. Vous le voyez d’ailleurs sans doute à la télé. Il nous fait rire sur le banc pendant les matchs parfois.