Preview NBA 2014-15 : Philadelphia 76ers
Bilan de la saison dernière :
(19v-63d) – Après un été qui a vu partir Jrue Holiday vers New Orleans, les 76ers ont entamé une phase de déconstruction totale, en transférant tour à tour Specer Hawes, puis Evan Turner. Avec une équipe juvénile menée par le futur Rookie of the Year, Michael Carter-Williams, les hommes de Brett Brown ont vécu une deuxième partie de saison très compliquée, égalant la pire série de défaites de l’histoire, avec 26 unités. Le bouton tanking étant tourné vers le MAX, les joueurs de Philly ont terminé la saison avec 19 victoires seulement, ne laissant que les Bucks faire pire (15 victoires). |
Bilan de l’offseason :
N’ayant obtenu que le troisième choix de la draft 2014, les priorités nommées Andrew Wiggins et Jabari Parker sont passées sous le nez de Sam Hinkie & Co. C’est ainsi qu’avec les choix 3 et 12, Joel Embiid et Dario Saric ont rejoint la Pennsylvanie. Seulement, ces sélections soulignent à nouveau le projet à long terme des 76ers vu que ni le premier, blessé, ni le deuxième, qui a décidé de passer au moins deux ans avec l’Efes Istanbul, ne devrait fouler le parquet du Wells Fargo Center cette année. Autre chose ? Pierre Jackson, qui a tout cassé en D-League l’an dernier est arrivé également, mais en raison d’une rupture du tendon d’Achille, lui aussi sera absent. Enfin, Thaddeus Young, seul survivant restant des principaux Sixers 2012-13, fut envoyé à Minnesota en échange d’Alexey Shved et Luc Richard Mbah A Moute. Vous avez dit tanking… ? Finalement, la seule véritable nouveauté intéressante, pourrait être liée aux débuts de Nerlens Noel dans le groupe, mais malgré tout le potentiel du garçon, l’équipe ressemble encore à peu de choses près, à une équipe de NCAA, voire de D-League… |
A suivre : Michael Carter-Williams, Nerlens Noel, Brett Brown et Joel Embiid.
Le leader inexpérimenté : Ayant eu l’occasion de se gaver au point de vue statistique l’an dernier, au vu de l’effectif très faible des 76ers (16,7 points, 6,3 passes décisives, 6,2 rebonds et 1,9 interception), Michael Carter-Williams, a réussi une saison globalement positive, lui permettant de décrocher le trophée de meilleur débutant de la saison. Cette année encore, il devrait avoir la confiance de Brett Brown d’un point de vue offensif, et ainsi continuer son apprentissage du haut niveau dans les meilleures conditions possible, dans un rôle définitif de leader, depuis le départ de Thad Young. Une progression sur le plan de l’adresse au tir (40,5%), ainsi que sur le maniement de balle et les choix offensifs (3,5 balles perdues) sera sans doute attendue du côté du coaching staff de Philly. |
Le revanchard : Blessé pendant l’intégralité de la saison 2013-14, Nerlens Noel a depuis l’université montré un potentiel défensif hors normes. Mais saura-t-il revenir de sa grave blessure aux ligaments croisés avec les mêmes qualités ? Au vu de son jeune âge (20 ans), et de la présence qu’il a su montrer en Summer League, en seulement deux rencontres, malgré un temps de jeu limité (13 points, 5,5 rebonds et 2 contres de moyenne), on peut être optimiste. Le coaching staff des 76ers assure de plus, que le pivot a énormément travaillé au cours de la saison dernière et a progressé aussi bien athlétiquement que sur son adresse générale au shoot et aux lancers-francs. A voir si Noel arrivera à faire regretter aux cinq équipes qui ont fait l’impasse sur lui lors de la draft 2013, d’être passé à côté de celui à qui le premier choix était promis, avant sa blessure. |
Le pédagogue : Il ne s’énerve jamais, il semble toujours optimiste, la bienveillance se reflète dans son sourire. Il s’agit bien de Brett Brown dont on parle. Le coach des 76ers, malgré une saison catastrophique de son équipe, n’a jamais baissé les bras, toujours conscient de sa mission principale liée à la formation de la jeunesse, en la confrontant au plus haut niveau. Après les défaites, le tacticien avait toujours quelque chose de positif à tirer du match : l’état d’esprit de ses joueurs, la défense de Michael Carter-Williams, l’agressivité d’Henry Sims, la progression surprenante d’Hollis Thompson… Alors que beaucoup de coaches auraient sauté dans sa situation, lui fait très bien ce qu’on lui demande et la jeunesse semble aujourd’hui dans le meilleur climat possible pour apprendre. |
Le roi des réseaux sociaux : Même si sa blessure au pied devrait empêcher le pivot de jouer aux côtés de Nerlens Noel cette saison, Joel Embiid sera forcément LE joueur à suivre en NBA cette saison. Mais comment le suivre, s’il n’évolue pas sur le parquet du Wells Fargo Center ? La réponse est simple : sur twitter. Doté d’une bonne dose de second degré, l’intérieur originaire du Cameroun a déjà tenté sa chance publiquement auprès de Rihanna ou encore Kim Kardashian. Il avait même tenté de convaincre LeBron de rejoindre Philly grâce à son réseau social préféré, cet été, avant de finalement se désabonner du King, vexé par la fait que ce dernier n’ait pas répondu à ses avances. Et vu qu’en plus Embiid, francophone, a apporté son soutien aux hommes de Vincent Collet lors de la dernière coupe du monde en Espagne, on ne peut que l’apprécier… Allez donc faire un tour sur son compte : @JoelEmbiid, ça vaut le follow ! |
Rotation envisagée :
PG |
M.Carter-Williams |
T.Wroten |
C.Ware |
SG |
A.Shved |
J.Richardson |
E.Williams |
SF |
L.Mbah A Moute |
H.Thompson |
K.J. McDaniels |
PF |
N.Noel |
B.Davies |
|
C |
H.Sims |
J.Varnado |
Avis de la rédaction :
Guillaume G (D- ; pas de playoffs) :
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Christophe B (D- ; pas de playoffs) :
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Clémentine F (D ; pas de playoffs) :
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Raphaël L (D- ; pas de playoffs) :
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* Barème des notes :
A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.
B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.
C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.
D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.
quand Saric et Embiid vont arriver, ca va faire pas mal de dégas . Dès le début Saric risque de faire très très mal, et Embiid il lui faura surement 1 ou 2 saisons avant de faire vraiment mal. ^^