Al Jefferson en a marre d’être un handicap en défense

Il l’avait déjà dit au début du mois de septembre, Al Jefferson  (2,08m, 29 ans, 15e choix de la draft 2004 par les Celtics à sa sortie du lycée, 21.8 points et 10.8 rebonds la saison dernière) entame sa 11e saison NBA avec plus que jamais l’envie de progresser défensivement.

Je refuse de continuer à être visé sur les picks à la fin des matchs. Ce n’est pas drôle. L’année dernière à la fin des matchs les équipes me plaçaient toujours sur des pick-and-rolls hauts. J’en ai eu marre qu’ils pensent que c’était à leur avantage. Et ça l’était. Il y a une raison pour laquelle les équipes me visent en défense, je le ferais aussi. Je veux me mettre au défi de m’améliorer pour que ce ne soit plus une option qu’ils choisissent à chaque fois. Et ils le font, donc je suis coupable.

Steve Clifford ne pourrait pas demander mieux à son pivot :

Il travaille dur. Son attitude est excellente. Il a faim et n’est pas complaisant. Il voit les possibilités qui s’offrent au groupe. Il est compétitif et veut gagner.

Blessé à la voûte plantaire juste au début des playoffs, Al Jefferson a encore un goût d’inachevé dans la bouche :

On est tous partis avec un mauvais goût dans la bouche. Je pense que sans cette blessure on aurait pu gagner deux matchs de playoffs et avoir une chance de remporter la série (c’est-à-dire battre Miami, ndlr). Si on gagne le match 2, on serait revenu à Charlotte à 1-1 et qui sait ce qui aurait pu arriver.

via CharlotteObserver