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Preview NBA 2014-15 : Portland Trailblazers

Portland Trail Blazers logo

 

© Getty Images

Bilan de la saison dernière :

(54v-28d) – C’est une très grosse saison qu’ont réalisé les Trailblazers l’an passé. L’équipe s’est même permis de truster les premières places de sa conférence au début de l’exercice 2013-14, menée par un LaMarcus Aldridge en mode MVP. Malgré un petit coup de mou en deuxième partie de campagne, les hommes de Terry Stotts n’ont jamais mis de côté leur intensité et leur rage de vaincre, qui donna l’occasion à leur défense de déstabiliser bon nombre de cadors, tout en étant toujours présents dans le money-time. En décrochant la cinquième place de la conférence Ouest, les Blazers s’offraient néanmoins un premier tour difficile face aux Rockets. Après une série qui restera dans les annales, au vu de l’intensité omniprésente dans ces six matchs grâce à un duo Lillard/Aldridge de gala, les joueurs de Portland purent s’offrir un deuxième tour face aux Spurs. Et même si la marche face au futur champion semblait trop haute, Nicolas Batum et ses coéquipiers sont forcément sortis grandis de cette saison pleine de satisfactions.

 

Bilan de l’offseason :

Le calme plat… Alors que seul Mo Williams pointe le bout de son nez au rayon des départs notables, des recrutements discrets, expérimentés et utiles, dans la lignée de ceux que réalisent généralement les Trailblazers, sont venus renforcer le banc. Effectivement, Steve Blake remplacera numériquement le meneur de jeu back-up parti dans le Minnesota, alors que Chris Kaman arrivera pour densifier un poil la rotation intérieure. Rien d’électrisant donc pour les fans de l’équipe de l’Oregon, mais cela ne parait pas plus mal au vu des rares choses infimes qu’il semblait falloir modifier pour faire partie de l’élite, la saison passée.

 

A suivre : LaMarcus Aldridge, Damien Lillard, Nicolas Batum, Steve Blake

player photo Mister Fundamentals 2.0 : Si les Blazers se sont montrés aussi dominants en début de saison dernière, c’est principalement grâce au niveau de jeu que LaMarcus Aldridge arrivait à afficher soir après soir devant les fans du Moda Center. Enchaînant sa troisième sélection consécutive au All-Star Game, l’ailier-fort a su enfiler le costume du MVP, cumulant 23,2 points et 11,1 rebond lors de l’exercice 2013-14. Élu dans la All-NBA Third Team avec son compère Damian Lillard, il aurait peut-être pu prétendre à mieux, sans la mauvaise période connue par les Blazers lors de son absence pour blessure. Disposant de toute la panoplie de l’ailier-fort, en maîtrisant à la perfection tous les fondamentaux d’un joueur intérieur, LMA fait désormais partie de la crème de la crème, et à 29 ans, il pourra encore y appartenir pendant quelques années !
player photo Le killer d’Oakland: Damian Lillard n’a que 24 ans et deux saisons NBA dans les pattes, et pourtant, le meneur de jeu évolue sur le parquet avec l’aisance et l’expérience des plus grands. Fort de sa première participation au All-Star Game, le joueur issu de la baie d’Oakland a montré que lui aussi pouvait s’afficher à à un niveau de MVP. Ayant cumulé 20,7 points, 5,6 rebonds et 3,5 passes décisives au cours de la saison régulière, Dame a su encore élever ses capacités en playoffs, en augmentant ses chiffres dans tous les domaines (22,9 points, 6,5 rebonds et 5,1 passes décisives). Mais ce qui est le plus surprenant au vu de la faible expérience du point guard à haut niveau, est le sang froid qui coule dans ses veines. Son panier à 3-points éliminant définitivement les Rockets au buzzer du game 6 du premier tour, fera sans aucun doute cauchemarder beaucoup des joueurs de Houston présents à ce moment-là, Chandler Parsons le premier ! Et la légende ne fait peut-être que commencer…
player photo Le dépanneur : S’il y en a un qui sait compenser tout ce qu’il manque à une équipe pour gagner, c’est bien Nicolas Batum. Capable d’être un chien en défense lorsqu’il faut faire grimper l’intensité du match, de distribuer le jeu lorsque son équipe pèche à la création, de prendre les rebonds dans les moments décisifs, et même de mettre le panier à 3-points décidant du sort du match, Batman est définitivement un joueur qu’il vaut mieux avoir à ses côtés que face à soi. Son bel été en Espagne avec l’équipe de France, et notamment ses performances de fin de tournoi qui lui ont permis d’être élu dans la first team de la coupe du monde (35 points face à la Serbie, puis 27 contre la Lituanie), ont également montré que l’international savait prendre ses responsabilités au scoring lorsqu’il le fallait. Ses deux triple-doubles la saison dernière, et ses stats de 15,9 points, 7,5 rebonds et 5,1 passes décisives sont d’ailleurs la preuve de la polyvalence et de l’importance de l’ailier-shooteur dans les plans de Terry Stotts.
player photo Le pré-retraité : A 34 ans et après s’être beaucoup promené au sein des différentes franchises de la ligue, Steve Blake revient dans la maison qu’il avait connue déjà à deux reprises au cours de sa carrière. Comme un cadre approchant de la retraite, le meneur de jeu semble ne jamais forcer, agissant toujours avec un savoir-faire et une expérience acquis au fil des ans en tant que back-up. Ayant profité de l’avalanche de blessures aux Lakers en début de saison dernière (9,5 points et 7,6 passes décisives de moyenne), Blake a finalement lui aussi rencontré des soucis de santé avant de débarquer à Golden State où le rôle de doublure de Stephen Curry semblait difficile à endosser. Revenu à Portland, où il a clairement ses marques, il aura la responsabilité de faire oublier le départ de Mo Williams. Il devra pour cela, obligatoirement user de son expérience tout en se dépensant plus défensivement. Allez, un dernier effort avant la retraite !

 

Rotation envisagée :

PG

D.Lillard

S.Blake

C.McCollum

SG

W.Matthews

W.Barton

A.Crabbe

SF

N.Batum

D.Wright

J.Southerland

PF

L.Aldridge

T.Robinson

V.Claver

C

R.Lopez

C.Kaman

M.Leonard

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (B ; élimination au premier tour des playoffs) :

Même si je ne suis que peu convaincu par l’arrivée de Steve Blake pour remplacer Mo Williams, au vu des errances défensives de l’ancien Laker, les Blazers, après ce qu’ils ont montré l’année dernière, peuvent à nouveau réaliser une superbe saison. Difficile pourtant de leur prédire un avenir tant leur niveau semble proche de celui de beaucoup d’équipes de leur conférence. La poursuite de la progression de Damian Lillard, l’énorme présence de LaMarcus Aldridge et un scoring plus régulièrement assuré de la part de Nicolas Batum pourraient d’ailleurs aider les Blazers à passer un nouveau cap, mais nul ne dit qu’ils arriveront chaque année à se transcender en playoffs comme ils l’ont fait au first round lors de la dernière campagne. Une élimination au premier tour semble donc être le choix le plus logique, même s’il ne serait pas si surprenant que ça de les voir faire mieux. »

Christophe B (B ; élimination au premier tour des playoffs) :

Les Blazers ont réalisé une excellente saison 2013-14 où ils n’ont chuté qu’au 2ème tour des playoffs face au futur vainqueur. Lors de l’intersaison ils ne se sont pas vraiment renforcés malgré les arrivées de Chris Kaman et Steve Blake, cela ne va pas suffire pour faire d’eux un prétendant au titre. La profondeur du banc reste le gros souci de l’équipe et cela fait plusieurs années que ça dure et ce n’est clairement pas suffisant pour espérer aller au bout d’une saison NBA de 100 matchs. L’an passé les 5 titulaires ont pris une nouvelle dimension que ce soit Aldridge, Lillard ou Batum et il faudra faire encore mieux, notamment défensivement pour rêver d’aller plus loin. Toutefois je ne vois pas les Blazers faire mieux, eux qui s’étaient appuyés sur un début de saison parfait et qui avaient baissé de rythme la saison passée. Les playoffs seront sans doute plus difficiles à aller chercher cette saison et je les vois bien lutter pour la 6ème, 7ème voire 8ème place. Cela ne pardonnera pas pour le premier tour.

Après une campagne en bleu qui s’est parfaitement terminée, on attend de voir si Nico Batum peut passer un cap dans l’agressivité offensive et son leadership, deux choses qui lui font encore défaut pour prendre une nouvelle dimension et pourquoi pas espérer être All-Star. »

Clémentine F (B ; élimination en demi-finale de conférence) :

Le cap de la Finale de Conférence s’annonce encore une fois difficilement accessible pour les Trail Blazers et ce malgré le renfort, en complément de Robin Lopez, de Chris Kaman, qui sort d’une saison très frustrante chez les Lakers version Mike d’Antoni. Portland ne s’est pas autant renforcé que certains de ses adversaires directs à l’Ouest mais l’avenir reste plus que prometteur autour du trio Damian Lillard/Nicolas Batum/ LaMarcus Aldridge. Des progrès en défense sont attendus, notamment de la part de Lillard, étincelant et héroïque face aux Rockets puis en grande difficulté face aux Spurs de Tony Parker la saison passée en Demi-Finale de Conférence. »

Raphaël L (C+ ; élimination au premier tour des playoffs) :

Neil Olshey fait du très bon boulot, mais il y a quand même un moment où il faudra s’interroger sur son incapacité à améliorer significativement le banc des Blazers, l’un des pires de la ligue depuis 2 ans. Steve Blake et Chris Kaman sont clairement en fin de course, et le seul joueur percutant de l’an dernier, Mo Williams, a fait ses valises. Portland a un superbe 5, mais ne peut rien espérer de plus que l’an dernier sans une second unit digne de ce nom. L’espoir peut venir des jeunes CJ McCollum et Thomas Robinson, un peu décevants jusque là. On reste circonspects sur la capacité des Blazers à refaire le coup de son démarrage de l’an dernier, mais son 5 devrait suffire à atteindre les playoffs. Attention tout de même aux blessures: la moindre absence longue durée d’un titulaire prendrait l’allure d’un cataclysme… »

 

 

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

3 réflexions sur “Preview NBA 2014-15 : Portland Trailblazers

  • marcuz9

    Robinson DOIT avoir du temps de jeu cette saison pour faire souffler LaMarcus Aldridge en vu des PO et surtout parce qu'il mérite qu'on lui donne sa chance !

  • TRC_Melo

    Oui si y a une blessure cette année ça va être dur je pense
    Que la chance soit avec eux ^^

  • Lakers69

    Avec seulement le départ de Mo Will mais l'arrivée de Blake (qui selon moi peut être bon en sortie de banc) et Kaman qui va permettre d'avoir un vrai back up pour RoLo je pense qu'ils se sont renforcés dans la rotation. Et ne pas oublier que McCollum et Crabbe ont un réel potentiel (surtout le premier nommé) et ils peuvent exploser à tout moment. Donc je pense que les Blazers sont mieux armés que la saison dernière

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