D’anciennes cheerleaders dénoncent leurs conditions de travail
Cette saison, la masse salariale des Knicks sera la deuxième plus élevée en NBA avec 91,3 millions de dollars. De cet argent, les cheerleaders, pourtant triées sur le volet au terme d’une sélection de haut-niveau ne vont en voir qu’un minuscule pourcentage. À New York, une danseuse gagne 200$ par match. Ailleurs, c’est parfois un peu moins. De plus, les équipes NBA ne s’occupent absolument pas de leur fournir une assurance maladie en cas de blessure.
C’est impossible de vivre avec cet argent. Cherielee Passalaqua, ancienne pom pom des New Jersey Nets
Nous ne discutons pas vraiment les honoraires exacts. On ne parle pas vraiment d’argent. Amanda Grace, ancienne danseuse pour les Knicks
Une situation choisie mais pas moins subie. Elles sont payées entre 25 et 28,50$ de l’heure pour leurs deux entraînements hebdomadaires et 175$ en moyenne pour les matchs. Passalaqua (qui avait un deuxième travail en tant que vendeuse de produits médicaux) précise qu’elles doivent passer environ 7 heures dans la salle les soirs de matchs à domicile.
Vous choisissez de mettre ces mini shorts, le soutien gorge push up et le maquillage. On est là parce qu’on aime danser.
Blessées, elles ne sont pas rémunérées :
Vous n’êtes pas payé à moins de participer activement.
via NewYorkPost