Klay Thompson, l’amoureux des chiens
Quand il ne joue pas au basket, Klay Thompson, qui vient pourtant de signer une juteuse extension de 70 millions de dollars sur 4 ans, apprécie les choses simples. Se promener et s’aérer l’esprit avec son chien Rocco (un bouledogue anglais qu’il a adopté il y a bientôt 4 ans et qui pèse environ 22 kilos) dès qu’il en a l’occasion en fait partie. Le GM des Warriors Bob Myers résume d’ailleurs très bien l’amour porté par l’arrière de Golden State à son compagnon :
On essayait de faire en sorte que le contrat soit signé et tout ce qu’il voulait c’était rentrer pour retrouver son chien.
Quand les deux acolytes ne sont pas à la maison, on peut les trouver au Cesar Chavez dog park de Berkeley, situé à 15 minutes d’Oakland.
Mon contrat, il ne savait pas ce que ça voulait dire. C’est pour ça que je l’aime. Il s’en moquait le jour précédent et le jour d’après. Il m’aime pour ce que je suis.
De grosses dépenses en vue avec cette nouvelle paye ? Que nenni. Durant son année rookie, Thompson conduisait encore la voiture familiale dont il avait hérité au lycée et se moquait gentiment de son coéquipier rookie aussi Jeremy Tyler (aujourd’hui en Chine), qui s’était payé une Ferrari. Bon, peut-être un bateau de pêche un jour, quand même.
Vous donnez l’impression que c’est mon fils. Oui, je suppose que c’est mon fils. Ca me donne une chance de m’aérer l’esprit, de penser à la vie, à tout sauf le basket. Avec mes amis ou ma famille, je ne peux pas m’empêcher de parler de basket, donc c’est mon échappatoire.
Ballons en tous genres, boomerangs, frisbees et même skateboards, Klay Thompson a tout essayé pour divertir son chien mais chaque objet finissait par être copieusement mâché et déchiré. Résultat, Rocco se contente désormais lors de ses balades d’un bâton lancé par son maître au gré de leur promenade, qui dure souvent plus de 2km.
Voilà pourquoi j’aime venir ici. On sort, on prend l’air et on voit tout. La ville, Marin, Richmond, Oakland, Berkeley. C’est beau.