Kobe Bryant évoque sa principale ressemblance et différence avec Michael Jordan
Ce soir ou dimanche Kobe Bryant devrait dépasser Michael Jordan au classement des meilleurs marqueurs et même si c’est le sujet numéro 1 actuellement en NBA, la star des Lakers dit ne pas y penser. Lorsqu’on lui demande de quantifier ses pensées à ce sujet, la réponse est claire, toutefois il ne crache pas dessus
Zéro.
C’est un grand honneur d’être dans cette position. Je n’arrive pas à croire que j’ai marqué autant de points, surtout en tenant compte de la façon dont ma carrière a débuté avec le fait que je ne jouais pas et ce genre de choses. C’est un grand honneur mais ce n’est pas quelque chose auquel je pensais en étant gamin, je pensais aux titres C’est pour cela que le niveau d’excitation quand tu gagnes des titres est bien plus élevé parce que c’est l’objectif qui était fixé. Les statistiques individuelles et ce genre de choses ne font pas partie des objectifs que je me suis fixé.
Dépasser le nombre de points de Michael Jordan ce n’est pas un objectif que je m’étais fixé. Etre en compagnie de Michael, Kareem et des autres grands scoreurs, c’est fun. Faire partie de ce groupe de joueurs que j’idolâtrais en grandissant, dont j’ai appris et comme qui je voulais être, c’est un véritable honneur
Kobe n’a jamais aimé les comparaisons avec son idole mais s’il y a bien un point où ils se ressemblent selon lui c’est dans leur envie de gagner
Je pense que nous sommes tous les deux maudits par l’obsession d’essayer d’être les meilleurs possible. C’est une bénédiction et à la fois une malédiction. Nous sommes tous les deux similaires sur ce point.
Parmi les différences notables, Kobe Bryant pointe le fait qu’il a plus endossé un rôle de meneur que ne l’a fait Jordan.
J’ai dû être un meneur et un arrière. J’ai été toujours jaloux de Jordan parce qu’il avait Scottie Pippen. C’est encore plus frustrant pour un scoreur né de devoir porter les deux casquettes. J’ai dû jouer plus un rôle de meneur, particulièrement lors des trois premiers titres avec Shaq, ce qui n’est pas une chose naturelle pour moi.