Gregg Popovich sur sa relation avec Tim Duncan: c’est un peu comme un mariage
A bientôt 39 ans, Tim Duncan continue d’impressionner par le niveau qu’il affiche encore et dans quelques jours il sera de nouveau au All-Star Game, une sélection qu’il n’a pas volée. Il est encore un élément majeur des Spurs avec des moyennes de 14.6 points, 10.1 rebonds, 3 passes, 1.9 contre et 1 interception en seulement 30.2 minutes. Cette longévité en surprend beaucoup mais pas son coach de toujours, Gregg Popovich.
Je ne suis pas stupéfait parce que je sais ce qu’il fait durant l’inter-saison, ce qu’il inflige à son corps avec ses petites routines, que ce soit de la natation, de la boxe ou encore son atèle au genou qu’il utilise pour essayer de conserver son extension autant que possible, parce qu’une de ses jambes ne fonctionne plus très bien. Je sais tout ça, mais il est tout de même humain. Il est fait comme nous, puis il entre sur le terrain, on dirait qu’il est un personne ordinaire puis il compile 13 points, 11 rebonds.
Et même si Duncan est encore performant et que Pop pense qu’il restera encore une année de plus, il sait que la fin est très proche et que lorsque leur association, la plus victorieuse de l’histoire, prendra fin, tout ne sera plus comme avant.
Je pense à sa retraite à peu près toutes les semaines parce j’essaye d’imaginer un entraînement sans Timmy sur le terrain. Nous avons cette relation qui est en quelque sorte comme un mariage, où nous n’avons pas besoin de parler, où quand je lui balance quelque chose verbalement ou non et qu’il me répond. Personne d’autre dans l’équipe ne comprend ce que nous faisons et ils se disent ‘ces gars sont bizarres, qu’est-ce qui se passe ?’ Ce genre de chose. Mais nous nous le savons et ça, ça va me manquer. C’est un jeune homme vraiment très très intelligent. Et au-delà de ça, il est insupportable, ce que les gens ne savent pas vraiment. Il n’a pas un bon sens de l’humour. Cela va me manquer énormément le jour où il arrêtera, ou si j’arrête avant lui. Cette année j’y ai pensé assez souvent.
Et il profite et dit à Duncan de profiter de ces moments
Il y a quelques fois où je lui ai dit ‘Hey Timmy, regarde autour de toi. Et si c’était la dernière fois que tu étais dans cette salle ?’ Puis il répond ‘Je suis là. Je suis avec toi. J’apprécie le moment. J’essaye de l’apprécier’.
Quand vous êtes en pleine saison c’est comme les montagnes russes. Vous démarrez et vous ne vous arrêtez pas. J’en suis arrivé à un stade où je lui dis ‘rappelle-toi nous avons fait ça ou ça ici dans cette salle. A chaque match prends du plaisir. Si nous gagnons de 20 points ou si nous nous faisons écraser de 20, peu importe. Apprécie le fait que tu sois là et que tu puisses jouer parce que ça va te manquer quand ce sera fini. ‘