Byron Scott fier de l’apport de Jabari Brown
Bonne surprise de ces derniers jours à Los Angeles, Jabari Brown titulaire d’un contrat de dix jours avec les Lakers depuis le 10 mars dernier, a déjà commencé à faire ses preuves. Pour l’instant, en deux rencontres et vingt minutes de temps de jeu moyen, l’arrière tourne à 8 points par match à 63,6% au tir. Un bon départ qui lui a valu les louanges de son coach Byron Scott qui s’est exprimé auprès du Los Angeles Daily News :
Il joue très bien pour un gars qui vient de signer un contrat de dix jours. Il vient de gagner le droit de jouer davantage. J’adore sa façon d’être toujours prêt en attaque. Pour être honnête, durant les premiers jours des training camps, je ne l’avais quasiment pas remarqué. »
Envoyé ensuite en D-League, Brown a pu apprendre avec les D-Fenders, favorisant son retour avec les Lakers vu que les deux équipes utilisent le même playbook. C’est ainsi qu’il est arrivé confiant lors de son premier entraînement, durant lequel le joueur de 22 ans s’est même permis d’inscrire le game-winner dans une confrontation qui opposait titulaires et remplaçants. De quoi marquer les esprits dès ses débuts que le joueur n’a pas considérés comme un simple entraînement :
Nous devions remporter ce match. J’adore prendre de gros shoots. Chaque jour de mon contrat a son importance. J’essaie juste de leur montrer que je serai un gars capable d’apporter de l’énergie constamment, que ce soit à l’entraînement ou pendant les matchs. Je me sens bien, j’essaie de jouer dur sans faire d’erreur. »
J’essaie juste de mettre les shoots ouverts et de donner tout ce que j’ai en défense. J’essaie vraiment de montrer que je peux être un atout pour eux. »
Premier objectif rempli donc pour Jabari Brown au vu des déclarations de Byron Scott. A lui de continuer sur cette lancée pour maintenant obtenir un second contrat de dix jours, puis pourquoi pas, un contrat garanti jusqu’à la fin de la saison, voire même la saison prochaine. Le parcours est cependant encore long et l’ancien de Missouri a donc encore tout à prouver, mais il ne pouvait pas mieux commencer.