Dwyane Wade: Cela fait des années que je ne m’étais pas senti aussi bien
C’est au moment où le Heat avait le plus besoin de lui que Dwyane Wade est en train de retrouver son meilleur niveau. L’arrière du Heat semble rajeuni ces derniers temps et ça se voit dans ses performances puisqu’il a inscrit au moins 25 points lors de ses 7 derniers matchs, soit sa plus longue série depuis 2010. Il tourne sur les 5 dernières rencontres du Heat à 30.4 points à 55.2%
Cela fait des années que je ne m’étais pas senti aussi bien. Et forcément je me demande pourquoi je ne pouvais pas me sentir ainsi lors des deux dernières années, mais c’est comme ça. Je me sens bien actuellement, juste au moment où j’ai besoin de prendre plus de responsabilités pour porter cette équipe.
Après une énorme première mi-temps face aux Cavs en début de semaine, cette nuit il a fait la différence en fin de rencontre face aux Blazers avec 15 points en dernier quart dont les 8 derniers des siens. Une des preuves qu’il est en grande forme, c’est qu’il est le joueur qui marque le plus en dernier quart en NBA avec 7.3 points, juste devant LeBron avec 7.1.
Ca fait du bien. J’ai encaissé beaucoup de critiques et j’ai bossé très dur sur mon corps pour pouvoir faire ça en dernier quart et ça se voit. Cela signifie beaucoup pour moi. Quand tout le monde est fatigué je hausse le niveau d’un cran. Et pour un vieux gars ce n’est pas mal de pouvoir faire ça.
Dans son sillage le Heat a remporté 6 de ses 9 derniers matchs, de bonne augure pour accrocher une qualification en playoffs.
C’est ce que j’aime faire et j’y prends du plaisir. C’est le côté fun de ce sport. Evidemment lors des dernières années je devais faire ce qu’il fallait pour cette équipe. Mais maintenant je redeviens un peu celui que j’étais avec le ballon en main. Je ne vais pas pouvoir faire la différence à chaque fois, mais j’ai confiance en mes chances la plupart du temps. Le plus important pour nous à ce stade de l’année c’est de pouvoir faire des stops pour rester dans les matchs. Ensuite offensivement nous avons ce qu’il faut.