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Vernon Maxwell: nous aurions battu les Bulls de Michael Jordan

Hier les Houston Rockets rendaient hommage à leur équipe championne en 1994 et 1995, le jour exact de l’anniversaire du retour de Michael Jordan sur les parquets en 1995. L’occasion pour Vernon Maxwell de réaffirmer qu’avec Jordan ou non il pense que les Rockets auraient gagné le titre, tout simplement parce qu’ils avaient l’habitude de dominer Jordan & Co.

Je voulais l’affronter, vraiment. Je dis à tout le monde d’aller regarder les résultats sur Google. Michael Jordan raconte partout que nous n’aurions jamais remporté deux titres s’il n’avait pas essayé de jouer au baseball. Allez faire une recherche sur Google sur nos confrontations. Ils ne pouvaient pas nous battre. Nous c’était Seattle que nous ne pouvions pas battre. Si nous avions pu passer Seattle, nous aurions battu Chicago. Nous étions une équipe contre qui ils ne pouvaient pas rivaliser. Je comprends ce qu’il dit et ce que les fans disent mais je n’y crois. Allez simplement faire un tour sur Google et regardez les résultats. Les résultats ne mentent pas.

Si on se penche sur ces statistiques, on remarque en effet que lors des années 1991 à 1993 lors du three peat des Bulls, le Rockets affichaient un bilan de 5 victoires et 1 seule défaite face aux Bulls. Énorme compétiteur, Mad Max ne reculait pas devant Jordan

Jordan avait l’habitude de me parler sans arrêt durant les matchs. Il disait ‘Max, c’est ce que les médias veulent voir, ne fous pas tout en l’air. Ne fais pas ça. Tu n’as pas à le faire. Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Joue simplement au basket.’ C’est pour cela que je savais que j’étais rentré dans ça tête. Je le sais. Mon grand père me disait ‘il n’y a personne de meilleur que toi. Il met son pantalon comme toi. N’aie peur de personne’ C’est comme ça que j’ai vécu ma vie et j’ai toujours aimé jouer contre Michael Jordan. A mon époque il y aavait beaucoup de joueurs qui ne voulaient pas l’affronter mais moi j’aimais ça. Je voulais jouer le meilleur. Je voulais voir ce que le meilleur avait dans le ventre pour voir où je me situais. Il était coriace. J’ai passé beaucoup de nuits sans dormir avant les matchs. C’était un animal difficile à défendre. Il était costaud, physique, il avait tout. Il s’en tirait souvent avec les arbitres mais j’aimais l’affronter.

Via NBA.com

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