Golden State s’impose au bout du suspense dans un match complètement fou !
Pour la toute première fois de leur histoire, les Warriors ont remporté un match en ayant été mené de 20 points en début de quatrième quart-temps (1 victoire pour 356 défaites !) cette nuit. Bousculés tout le match, ils s’en sont remis à un Stephen Curry (40 points à 10/29, 5 rebonds et 9 passes) ahurissant qui plante un 3-points dans le corner avec deux joueurs sur le dos pour envoyer le match en prolongation et finalement s’imposer 123-119.
Klay Thompson épaule son coéquipier avec 28 points à 9/21, 6 rebonds et 2 passes alors qu’en face Anthony Davis (29 points à 15/22, 15 rebonds, 3 passes et 4 contres mais aussi un lancer manqué à 9.6 secondes de la fin du quatrième quart) mène des Pelicans survoltés mais désormais menés 3-0 en compagnie de Ryan Anderson (26 points à 10/14, 5 rebonds et 2 passes). En retard 89-69 après trois quarts-temps, les Warriors vont passer un 39-19 à leurs adversaires sur les 12 dernières minutes du match. New Orleans s’impose à l’intérieur en première mi-temps (32 points dans la peinture sur les deux premiers quarts cette nuit contre 40 en moyenne sur les deux premiers matchs). Avec un 59.6% de réussite aux tirs, ils rentrent au vestiaire avec un bel avantage face à des Warriors méconnaissables (40.4% sur le match), 63-52.
La réaction attendue des visiteurs dans le troisième quart-temps n’arrive pas et les Pelicans, qui parviennent à limiter la machine Golden State à seulement 17 points dans la période (26-17), accroissent leur avance de 20 points, confiants de se diriger vers un premier succès dans la série. Mais grâce à de nombreux rebonds offensifs captés leur permettant de passer un 16-4 aux locaux en points sur seconde-chance dans le quatrième quart-temps, les hommes de Steve Kerr grappillent point par point pour revenir petit à petit au score malgré les minutes qui défilent. Le banc des visiteurs, porté par Leandro Barbosa et Shaun Livingston, s’occupe de remettre l’équipe sur les bons rails en début de quatrième.
Curry et Thompson prennent le relais et donnent des idées à Draymond Green, qui score 4 points d’affilée pour ramener son équipe à 4 points, 105-101, alors qu’il reste 1″40. Les défenses se resserrent avant que Curry ne plante un premier 3-points clutch à 11.8 secondes après deux lancers de Jrue Holiday, 107-105. Davis met un lancer sur deux de l’autre côté et laisse 9.6 secondes aux Warriors pour chercher une solution. Celle-ci n’a failli pas venir après un échec de Curry sur une première tentative à 3-points mais à 2.8 secondes du buzzer, il rentre, dans le corner et avec deux défenseurs sur le dos, LE shoot du match, qui laisse tout le monde bouche bée, même son père et son frère présents dans le public, et qui égalise à 108 partout. La prolongation est sifflée après un raté à l’arraché de Tyreke Evans face au cercle.
Sonnés, les Pelicans encaissent d’entrée un nouveau 3-points de Curry (111-108). Un 11-5 plus tard et après un dunk de Bogut, Golden State entrevoit la victoire alors qu’il reste 1″51 et qu’ils sont devant 119-113. Mais Evans réussit un layup et Ryan Anderson rentre un gros 3-points pour revenir à 119-118, relançant à nouveau complètement le match à 1″11. Davis aura une chance d’égaliser dans les dernières secondes de la prolongation mais Andrew Bogut le force à prendre un shoot difficile, qu’il manque complètement. Au petit jeu des lancers-francs, Golden State sort finalement vainqueur grâce à l’écart creusé en début de période et au sang-froid de son meneur , plus que jamais au sommet de son art.
