Delon Wright raconte sa vie de futur drafté NBA
Pour le moment annoncé 30e choix de la draft (DraftExpress), Delon Wright (23 ans, 1,98m, 14.7 points, 5 rebonds et 5 passes de moyenne avec l’université d’Utah cette saison) a écrit le récit de sa vie de futur joueur NBA dans les colonnes de Yahoo!Sports. Une occasion de se plonger dans l’univers de la draft NBA, quasiment un mois avant le jour J pour 60 espoirs venus de tout le pays.
Depuis que notre saison à l’université d’Utah a pris fin au Sweet 16 du tournoi NCAA, ma vie ressemble à une tornade. Après notre défaite contre Duke, j’étais bien déçu. Toute la saison, mon but était d’atteindre le Final Four et de remporter le titre national. Pour moi nous aurions pu battre ceux qui ont fini champions si seulement nous avions joué un peu mieux.
Une fois que nous sommes revenus à Salt Lake City en mars, j’ai commencé à réaliser que je ne rejouerai plus jamais avec ce groupe de gars. J’ai adoré joué ici et je suis reconnaissant envers le coaching de Larry Krystkowiak et de son staff. Je me sens fier d’avoir aidé à instaurer une culture de la gagne à Utah, où les attentes sont désormais d’intégrer le tournoi chaque année et d’être en compétition pour le titre. Après la saison, j’ai pris 2 semaines en dehors du basket pour reposer mon corps et me concentrer sur les cours qu’il me restait à terminer. Je voulais régler ça avant de me préparer pour mes workouts pré-draft. J’ai également voyagé à Los Angeles où j’ai reçu le Bob Cousy Award, décerné au meilleur meneur de la nation. Mon grand frère Dorell, qui joue pour les Portland Trail Blazers, est venu et a rendu la soirée encore meilleure avec toute ma famille.
Une fois les cours terminés, je suis retourné à Los Angeles pour commencer le processus physique et mental de préparation pour la draft. J’ai parlé à Dorell pour savoir à quoi m’attendre et comment me préparer à tout ce qui m’attend entre ce moment et la draft. La première étape a été d’engager un agent. Après deux semaines de rencontres avec des agents, j’ai décidé de signer avec Greg Lawrence de Wasserman Media Group. Pour attendre mes objectifs, il était celui qui me correspondait le mieux. Le fait qu’il représente mon frère est un bonus, car il a déjà la confiance de la famille. Depuis la fin avril, je travaille avec des coachs à Los Angeles pour me préparer aux workouts pré-draft. Greg m’a présenté Will Conroy, un ancien meneur NBA, pour me préparer à la fois à ces workouts et à la NBA.
Le jeu pro est vraiment différent de l’université. Pas seulement par l’horloge plus courte mais beaucoup de bases offensives sont différentes. Il y a beaucoup plus d’isolation comparé aux attaques dans la continuité à l’université. Grâce à mon frère, j’ai pu observé beaucoup de pros et apprendre beaucoup sur les différentes philosophies NBA. Chaque jour j’ai entraînement de basket, ensuite physique, des sessions de yoga, d’apprentissage sur la nutrition et des réunions business. Tout cela va non seulement m’aider pour la draft mais aussi pour ma première saison NBA. Mon but n’est pas seulement d’être drafté en juin, mais aussi d’arriver dans la ligue prêt à jouer et à contribuer.
Une des premières grosses étapes était la draft combine à Chicago la semaine dernière. Les entretiens avec les équipes NBA était la meilleure partie car j’ai pu rencontrer des dirigeants, qui prennent les grosses décisions. C’était une excellente occasion pour moi de montrer qui je sais en tant que personne et de les informer directement sur ce que je peux apporter à leur organisation.
J’ai pu rencontrer des GM, des coachs, dont quelques-un font partie du Hall of Fame. Nous avons discuté du positif et du négatif de mon expérience en université et leurs retours étaient bons. La plupart des questions concernaient le basket mais ils n’ont pas peur de passer d’une question sur la défense de pick-and-roll à quelle est notre couleur préférée. Une équipe m’a demandé si quand je partais en vacances j’étais plus heureux quand je suis à l’aéroport prêt à partir ou plutôt à l’aéroport prêt à rentrer à la maison ? Bonne question.
Les deux derniers jours étaient réservés pour les examens médicaux. N’importe quelle équipe peut exiger qu’un de leurs médecins ou préparateur vous examine, vous fasse passer une IRM ou des radios sur n’importe quelle partie de votre corps. Je pensais que ce serait rapide pour moi vu que je ne me suis jamais fait opéré (je touche du bois) et que je n’ai jamais manqué un seul match à cause d’une blessure à l’université (encore une fois je touche du bois). J’ai eu tort. J’ai passé quasiment tout mon samedi et une partie du dimanche à attendre d’être examiné, comme tout le monde. Tout le monde doit passer par là. Maintenant, il est temps de prendre la route pour les workouts collectifs.