LaMarcus Aldridge: je ne vais pas être David Robinson ou Tim Duncan
Hier LaMarcus Aldridge a été présenté officiellement à la presse par les San Antonio Spurs, l’occasion de revenir sur son choix et notamment de l’importance de la présence de Tim Duncan à la rencontre et du fait qu’il continuait sa carrière.
Il a été très important. Quand vous avez l’opportunité d’apprendre d’un des meilleurs ailiers forts de l’histoire, ça n’a pas de prix. Il a été un élément très important dans ma décision et j’étais assurément surpris qu’il fasse partie du processus, que ce soit en m’appelant ou en étant présent en Californie. J’ai eu le sentiment qu’il était impliqué et je pense que ça montrait à quel point il voulait jouer avec moi. C’est quelque chose d’inestimable.
Et désormais il sera celui sur qui la franchise va reposer (avec Kawhi Leonard), rôle endossé par David Robinson et Tim Duncan lors des trois dernières décennies (depuis 1989 plus précisément).
Je ne vais pas être David Robinson. Je ne vais pas être Tim Duncan. Ces gars sont rares. Des joueurs comme ça il n’y en a que tous les 20 ans. Je dois être moi. Je vais être moi. J’ai le sentiment qu’ils pensent que ce que je peux faire peut me rendre meilleur et peut rendre cette équipe meilleure. Je pense que nous pouvons nous aider mutuellement. Je n’essayerai pas d’être un de ces gars. Je serai moi.
Depuis des années ils ont montré qu’ils pouvaient intégrer n’importe quel joueur dans le système et faire qu’ils soient performants au plus haut niveau. Je pense que ma vie va être facilitée. Je vais avoir des shoots plus faciles.
Sa décision d’aller aux Spurs a en fait été prise le vendredi soir. Il avait « une idée » d’où il allait aller et il a appelé les Portland Trail Blazers pour les informer
Lorsque je me suis dit que c’était ma première option, j’ai appelé Portland, je leur ai dit que je ne revenais pas. J’ai parlé à Neil Olshey, à Paul Allen, et ce soir là j’ai pu aller au lit l’esprit tranquille. Je me suis réveillé le lendemain matin, en me disant ‘Je suis toujours à l’aise avec cette décision.’ Je n’ai pas eu peur en plein milieu de la nuit, je ne me suis pas réveillé en sursaut en criant. Je suis resté sur mon idée.
Via Oregonian