Lakers : Jim Buss défend Byron Scott
Début août, Byron Scott annonçait qu’il allait utiliser bien plus les statistiques avancées la saison prochaine. Tout est bon à prendre lorsque l’on sort de la pire saison de l’histoire de la franchise. Alors pour ce faire, les Lakers ont engagé un spécialiste en la matière, Clay Moser.
Clay peut combler le fossé entre les statisticiens et les coachs. Il y a des statisticiens qui ne connaissent rien au basket donc l’une des raisons pour lesquelles nous l’avons engagé c’est qu’il peut combler ce fossé. Nous utiliserons beaucoup plus le statistiques avancées car le langage est bien meilleur en termes de capacité à nous rendre compte de ce que nous voulons voir. Cela nous donne bien plus d’information. Je n’ai jamais été contre avant, c’est que je suis old school et il y a certaines choses que vous prenez avec des pincettes, d’autres non. Mais maintenant que j’ai un gars spécialisé là-dedans c’est beaucoup plus facile de traduire mes besoins sur le terrain de basket.
Copropriétaire de l’équipe, Jim Buss soutient cette décision et assure que l’équipe (qui n’a gagné que 48 matchs sur ces deux dernières saisons) n’est pas en retard sur son temps.
Nous les utilisons depuis un moment. C’est une estimation injuste. Nous n’annonçons pas ce que nous faisons… Si nous sommes devant, pourquoi irions-nous dire aux gens ce que nous faisons, pour qu’ils nous rattrapent ? Vous pouvez dire que Byron est old school mais quel âge a-t-il, 50 ans ? Il est très flexible. S’il voit quelque chose qui va améliorer l’équipe, il va le faire. Les stats ne prennent pas en compte la partie humaine du « est-ce que ce joueur peut jouer avec ce joueur ? ». Vous avez les personnalités, le style de jeu, les coachs qui ont un style de jeu et il faut faire fonctionner tout ça ensemble.
Byron a le sang des Lakers en lui. Mike D’Antoni et Mike Brown, ils n’étaient pas des Lakers. Ils adoraient les Lakers et ont fait de leur mieux, je pense qu’ils sont tous les deux d’excellents coachs. Byron est un coach, un frère. Il comprend. Il a une forte personnalité, il croit en lui et en les Lakers.
La raison pour laquelle nous avons touché le fond c’est les blessures. Nous avons perdu Steve Nash. Il était double MVP et nous sentions que nous avions encore un peu de temps. S’il fallait le refaire nous le referions.
via L.A. Times