Les 5 Français à suivre durant l’Euro
L’Euro2015 ça commence demain à Montpelier pour l’Équipe de France. Le temps pour nous de sortir du lot cinq individualités qui seront à suivre durant la compétition.
Tony Parker – PG
San Antonio Spurs – 1.88 m
À 33 ans Tony Parker va vivre son premier Euro en France, et si on n’a pas vu le Français au mieux depuis le titre obtenu il y a deux ans à Ljubljana, il va falloir compter sur lui pour dominer une fois de plus la compétition organisée par la FIBA. Le quadruple All-Star NBA joue gros cette année, car avec l’instauration de huitièmes de finale (souhaitée et motivée par lui-même et Boris Diaw), il pourrait ne pas voir Rio 2016 en cas d’élimination à ce stade de la compétition ; son rêve le plus grand étant de participer aux Jeux Olympiques. On a vu durant les matchs de préparation que lorsqu’il mettait un coup d’accélérateur que l’on pouvait compter sur ses qualités de scoreur et de leader (comme ses 24 points en 27 minutes face à la Belgique), vivement que les choses sérieuses commencent.
Nando De Colo – SG/PG
CSKA Moscow – 1.95 m
En une saison, Nando De Colo est passé du statut de chauffeur de banc NBA à celui d’un des meilleurs joueurs de l’Euroleague (14.4 pts, 3.2 rbds & 3.1 passes en 28 matchs pour être désigné dans le second cinq de la compétition). Parfaitement acclimaté aux rudiments du jeu sur le Vieux Continent dans la capitale russe (il a aussi été désigné meilleur joueur de son championnat national), l’ex-choletais n’est plus le sixième homme à tout faire de Vincent Collet. En effet, Mickael Gelabale a été prié de lui laisser sa place de starter … que de paliers passés en un an !
Evan Fournier – SG/SF
Orlando Magic – 1.97 m
Nando De Colo désormais titulaire, Evan Fournier est le nouvel électron libre arrivé du banc de la rotation du Team France. S’il n’est pas aussi à l’aise que le MVP en titre de la VTB League pour faire souffler Parker à la mène, le joueur du Magic peut scorer, scorer et encore scorer dans toutes les positions possibles et inimaginables. Il reste à ce jour le meilleur joueur dans le drive de notre sélection (après TP bien sûr) et ses créations si précieuses l’an passé en font un joueur à part qu’il faudra suivre en sortie de banc.
Boris Diaw – PF
San Antonio Spurs – 2.05 m
Capitaine, homme à tout faire sur un terrain (il a joué sur tous les postes depuis 2003), la France a pris une autre dimension quand il a décidé d’être plus agressif en 2013 ; comme le rappelait Tony Parker il y a peu. Les cheveux gris de plus en plus nombreux, le ventre qui se stabilise, le Spur fait toujours office de second créateur une fois sur le terrain, et quand il commence à vouloir marquer des points au poste pas, le MIP NBA 2006 est tout simplement inarrêtable. Rappelons que lorsqu’il joue au poste 5 aux côtés de son compagnon de tranchées Florent Pietrus que la France a remporté certains des plus grands succès de son histoire (huitième de finale en 2005 face à la Serbie à Novi Sad et la demi-finale d’il y a deux ans face à l’Espagne).
Rudy Gobert – C
Utah Jazz – 2.16 m
L’auto-proclamé « phénomène » est devenu au fil des minutes indispensable à l’Équipe de France. Même en mettant de côté son incroyable seconde moitié de saison NBA (11.1 pts à 57.6%, 13.4 rbds & 2.6 cts en 34.4 mins après le All-Star Game), le natif de Saint-Quentin s’est imposé logiquement dans le cinq de départ de Vincent Collet alors qu’il n’était qu’un modeste remplaçant de son dispositif l’an passé avant le quart de finale du mondial face à l’Espagne. Alexis Ajinça out, Kevin Séraphin prié de rester à la maison, il va falloir que le #27 du Jazz fasse attention à ses fautes, car outre le mort de faim Joffrey Lauvergne, la rotation au poste 5 est plus faible que prévue avec le rookie Mam’ Jaiteh ou encore la solution small-ball avec Boris Diaw. « The Stifle Tower » ne surprendra plus personne et sera attendu par toutes les nations que le Team France affrontera durant l’Euro.
Bonus Track :
Leo Westermann – PG
CSP Limoges – 1.97 m
Non présent avec les Bleus depuis l’été 2013, Leo Westermann est le joueur le moins attendu du 12 final des Bleus. Appelé de dernière minute pour pallier aux forfaits successifs d’Antoine Diot (cuisse) et Thomas Heurtel (problème « diplomatique » franco-turc), le limougeaud arrive comme Steed Tchicamboud en 2011 dans le rôle de « l’Escroc ». Avec un style de jeu plus proche d’Antoine Diot que de Thomas Heurtel qui lui avait été préféré, on attend peu de la part de l’ex-poste 1 du Partizan de Belgrade si ce n’est de permettre à Parker de se reposer sur le banc ; il pourrait surprendre plus d’un d’entre nous, et c’est tout le mal qu’on lui souhaite.