Damian Lillard, nouveau chef de meute des Blazers
Cet été Damian Lillard, seul titulaire survivant du cinq majeur de l’année passée à Portland, a bousculé les traditions des Blazers en organisant un camp d’entraînement dans le but de se familiariser avec l’équipe et de créer des liens avant le training camp. Dès l’annonce du départ de LaMarcus Aldridge vers San Antonio, le meneur All-Star a immédiatement compris et accepté que les responsabilités seraient désormais sur ses épaules dans l’Oregon. Alors il veut se faire respecter, aussi bien de sa nouvelle équipe qu’au sein de la ligue.
Le fait que j’y ai immédiatement pensé (à devenir le leader de l’équipe, ndlr) m’a fait comprendre que j’étais prêt.
Le rookie Pat Connaughton a témoigné de l’envie de son aîné de trois ans de faire passer un message.
Plusieurs petites choses m’ont marqué. « Tu ne veux pas être à l’heure, tu veux être en avance. Tu ne veux pas travailler dur. Tu veux être celui qui travaille le plus dur. » Il a dit que si nous nous devions gagner ce serait tous ensemble, en ne faisant qu’un. Pas à 9 ou 10 en train de chercher à se mettre en valeur sur le plan personnel. Il faut que chacun comprenne que le succès individuel viendra après le succès collectif.
Très vocal avec ses nouveaux coéquipiers, Lillard veille au grain et donne le ton. La semaine dernière, l’un des matchs disputés à la salle d’entraînement des Blazers se joue sur le dernier panier. C.J. McCollum a le ballon en contre-attaque, Lillard le poursuit, s’arrache et parvient à toucher du bout des doigts le potentiel ballon de la gagne, aidé par une aide de Luis Montero. McCollum manque sa tentative. Mais après cet effort, aucun de leurs coéquipiers ne remontent pour aider en défense sur la contre-attaque. Le shoot raté de McCollum est rattrapé par un claquette non contestée signée Phil Pressey, pour la gagne.
J’étais fou. J’ai dit à tout le monde que c’était inacceptable.
Je vais devoir être dur en tant que personne. Je dois être capable de dire « je vais protéger ce que fait cette équipe ». Je dois être prêt à faire les choses qui ne sont pas populaires. Je veux dire, on doit changer vous voyez ? J’aime trouver de nouvelles manières de faire les choses. Le fait qu’on ait fait ça cet été, alors que tout le monde était nouveau, peut-être que l’été prochain on dira « allons à Hawaï pour travailler ». Cela pourrait créer une culture, cela pourrait être le changement dont nous avions besoin.
via OregonLive