Kevin Garnett : « Je déteste toujours jouer pivot »
Même si ses meilleurs jours sont derrière lui, Kevin Garnett reste une légende pour les plus jeunes. À 39 ans, il prendra plaisir à endosser un rôle de leader dans une équipe où il a passé les 12 premières années de sa carrière et dont la jeunesse (Andrew Wiggins, Zach LaVine, Shabazz Muhammad ou encore Gorgui Dieng) a besoin d’un peu de sagesse et d’expérience. Depuis son transfert de Brooklyn à Minnesota orchestré par Flip Saunders en février dernier, Da Kid (signé pur 2 ans et 16.5 millions de dollars) semble avoir retrouvé le sourire et son envie de transmettre.
Je vois beaucoup de moi en eux. Minnesota était la dernière dans laquelle je pensais terminer. J’ai pourtant gardé ma maison ici. J’aime vivre ici. J’aime les gens d’ici. J’ai tellement aimé mon temps passé ici que c’est ici que je vis. Je suis un Minnesotan. Je n’ai jamais écarté une seule possibilité. Je savais que Flip et moi avons une très, très bonne relation.
Depuis, le coach et président des Wolves (ainsi que propriétaire minoritaire) a été hospitalisé pour soigner un cancer.
Je suis optimiste et positif, comme chacun devrait l’être. La famille communique assez peu mais c’est son choix. Si je peux faire quoi que ce soit pour aider, je suis prêt à le faire.
Mais avec Sam Mitchell à la baguette, les Timberwolves sont aussi entre de bonnes mains selon le MVP 2004 et champion 2008.
Si vous pouvez choisir une personne pour ce boulot, Sam vient directement à l’esprit. Notre communication ensemble est incroyable. La communication, c’est la moitié de la bataille, si ce n’est pas l’intégralité.
Durant sa carrière, certains coachs ont tenté de le faire jouer au poste 5, chose qu’il a toujours dit déteste.
Je déteste toujours jouer pivot.
Concernant Ricky Rubio et Karl-Anthony Towns, deux piliers de cette équipe 2015-16, Garnett se montre élogieux.
Ils ont un grand futur devant eux. Pas un bon futur, un grand futur. Je suis heureux d’être ici.
Et enfin sa décision de signer pour une 21e saison :
J’aime écouter mon corps. J’ai en ai pris soin durant l’été et j’aime le basket, donc ce n’était pas une énorme décision. À ce stade de ma carrière c’était très simple : si je peux, je le fais.
via ESPN