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Preview 2015-16 : New Orleans Pelicans

New Orleans Pelicans (2014 - Pres)

 

© Getty Images

 

Bilan de la saison dernière :

(45v-37d) – Même si sur le papier l’équipe semblait sympathique, un Jrue Holiday trop souvent blessé et un Eric Gordon qui semble sur la pente descendante ont fait qu’il était difficile pour les Pelicans d’imaginer briller en playoffs dès cette année. Pourtant, tout n’est pas à jeter, loin de là. Anthony Davis a réussi à affoler les compteurs de nombreuses fois (dommage qu’il ait manqué 14 rencontres de saison régulière), tout en prouvant qu’il avait le potentiel pour devenir MVP un jour. Tyreke Evans a lui aussi, enfin satisfait et a épaulé son franchise player pour décrocher avec son équipe, la 8e place de la conférence ouest. Malgré un Anthony Davis monstrueux en playoffs, il était ensuite compliqué d’éviter le sweep face aux champions que sont devenus les Warriors par la suite.

 

Offseason :

Départs : Jimmer Fredette (Spurs), Toney Douglas (Pacers), Jeff Withey (Jazz), John Salmons.
Arrivées : Kendrick Perkins (Cavaliers), Alonzo Gee (Blazers), Chris Douglas-Roberts (Clippers), Bo McCalebb, Nate Robinson, Jeff Adrien, Sean Kilpatrick, Bryce Dejean-Jones.
Re-signatures : Anthony Davis, Norris Cole, Luke Babbitt, Alexis Ajinca, Omer Asik, Dant Cunningham.
Rien de folichon cet été, malgré beaucoup de prolongations de contrats essentielles comme celle d’Anthony Davis. A part ça, les Pelicans semblent vouloir s’orienter vers la continuité, car malgré quelques role players (remplacés par d’autres), tous les cadres ont été conservés. Les arrivées de Bo McCalebb (pas certain de débuter la saison) et de Nate Robinson qui ne sont clairement pas voués à être starters, peuvent cependant rendre curieux, tant les deux, peuvent être pétris de talent au niveau offensif. Au final, c’est quand même sûrement le recrutement du coach Alvin Gentry qui changera le plus le visage de l’équipe.

 

Roster :

Nom Poste Taille Exp. Université
4 Jeff Adrien SF 201cm 5 Connecticut
42 Alexis Ajinca C 218cm 5 Hyeres-Toulon Var Basket (France)
33 Ryan Anderson PF 208cm 7 California
3 Omer Asik C 213cm 5 Fenerbahce Ulker (Turkey)
8 Luke Babbitt SF 206cm 5 Nevada
30 Norris Cole G 188cm 4 Cleveland State
44 Dante Cunningham F 203cm 6 Villanova
23 Anthony Davis PF 208cm 3 Kentucky
31 Bryce Dejean-Jones G 196cm 0 Iowa State
55 Chris Douglas-Roberts SF 201cm 6 Memphis
1 Tyreke Evans G 198cm 6 Memphis
15 Alonzo Gee SF 198cm 6 Alabama
10 Eric Gordon G 193cm 7 Indiana
11 Jrue Holiday G 193cm 6 UCLA
25 Sean Kilpatrick SG 193cm 1 Cincinnati
Bo McCalebb PG 178cm 0 New Orleans
5 Kendrick Perkins C 208cm 12 Ozen High School (Texas)
20 Quincy Pondexter F 198cm 5 Washington
Nate Robinson G 175cm 10 Washington

Head Coach : Alvin Gentry

Les titulaires probables sont en gras. Pour les salaires de joueurs, c’est ici.

 

Joueurs à regarder de près : A.Davis, J.Holiday, E.Gordon, T.Evans.

player photo L’aigle royal : Son envergure, sa classe et son agressivité semblent le rendre beaucoup plus dangereux qu’un simple pélican. A seulement 22 ans et simplement trois saisons en NBA, Anthony Davis s’est imposé comme LA rising star de cette ligue. Franchise player de son équipe de la Nouvelle-Orléans, l’avenir de la franchise et peut-être même de la NBA passera par lui. Capable l’an passé à tourner à plus de 24 points et plus de 10 rebonds, on se demande quel ovni le joueur pourrait devenir en suivant le rythme de progression qu’il connaît actuellement. Déjà aujourd’hui, il ne semble manquer au joueur qu’un supporting cast à la hauteur, pour exploser très vite aux yeux de la planète entière.
player photo La mauvaise surprise : Quand les Pelicans ont décidé d’envoyer un Nerlens Noel blessé et un tour de draft aux 76ers pour récupérer Jrue Holiday, meneur de jeu All-Star, beaucoup avaient pressenti la bonne affaire. Sauf que depuis ce jour, l’ancien d’UCLA a quasiment disparu des radars, ne disputant que 74 matchs en deux saisons, sans compter ceux qu’il disputait sur une jambe. N’évoquons pas trop non plus les dégâts qu’aurait pu faire une raquette Noel/Davis sous les panneaux ! Les Pelicans se sont de plus, retrouvés cet été sans tour de draft, et il a été difficile de rebondir en vue de cette saison. La meilleure surprise que la franchise pourrait avoir cette année, serait donc de retrouver un superbe Jrue Holiday, qui a seulement 25 ans, semble encore pouvoir exprimer le potentiel qu’il détient si les problèmes de santé veulent bien l’abandonner un peu.
player photo Le jeune vieux : Décidément, les Pelicans n’ont pas vraiment de chance dans leurs choix. A son arrivée à New Orleans, Eric Gordon venait de réaliser une saison référence aux Clippers. S’étant gravement blessé peu de temps après ses débuts dans sa nouvelle équipe, l’arrière ne s’est semble-t-il jamais remis totalement, et n’a depuis, en quatre saisons, jamais vécu une saison sans connaître de pépin physique. Pire encore, ses statistiques régressent d’année en année, et son impact semble de moins en moins fort dans le collectif des Pelicans. On oublie donc vite que le joueur n’a que 26 ans, et que la tournure que prend sa carrière actuellement est pour le moins inquiétante. Espérons donc pour lui et son équipe, qu’il puisse rebondir au plus vite. Le niveau qu’il a affiché pendant les quatre petits matchs de playoffs qu’il a disputés l’an passé peut même permettre d’être légèrement optimiste.
player photo L’ailier redevenu meneur : Pour ses débuts en NBA, en 2009-10, Tyreke Evans était utilisé au poste 2, voire au poste 1. C’est ainsi qu’il a réalisé la meilleure saison de sa carrière, décrochant le trophée de rookie de l’année, et s’affirmant comme une star en devenir. Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu et finalement l’ancien King a souffert de sa polyvalence, décalé tellement souvent au poste 3 que beaucoup en avaient presque oublié qu’il n’était à la base, pas destiné à être utilisé de la sorte. Du coup, les Pelicans l’ont logiquement positionné eux aussi en tant qu’ailier, et Evans n’arrivait pas à connaître l’autre départ attendu dans sa nouvelle équipe. Finalement, c’est la blessure de Jrue Holiday qui a poussé Monty Williams à ré-utiliser le joueur au poste 1, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’en est bien sorti, réalisant un triple-double en février, le frôlant plusieurs fois et épaulant un Anthony Davis parfois seul. Espérons qu’Alvin Gentry a retenu la leçon, et un rôle de 6e homme de luxe derrière le du Holiday/Gordon pourrait lui convenir à la perfection.

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (C+ ; pas de playoffs):

C’est finalement assez simple, cette équipe vit et meurt en fonction d’Anthony Davis. Lorsque l’intérieur est absent, les Pelicans souffrent, lorsqu’il brille, il emmène toute l’équipe dans son sillage. Cependant, l’équipe n’a pas bougé d’un iota (ou presque) cet été, et le supporting cast qui entoure le joueur semble toujours aussi faible et incertain. Asik n’aura sans doute jamais de bonnes mains, Holiday et Gordon ne reviendront peut-être jamais à leur niveau, et Evans, même s’il a montré du mieux, ne peut toujours pas être considéré comme un joueur constant. Le changement de coach ne devrait pas apporter grand chose de nouveau à mon avis. Et même si j’imagine très bien voir les Pelicans flirter avec les 45 victoires grâce à un Anthony Davis hors normes, je ne les imagine pas décrocher les playoffs cette saison. Il ne m’étonnerait donc pas que les dirigeants s’activent beaucoup plus l’été prochain, afin de réfléchir à comment épauler dignement leur pépite. »

Christophe B (B- ; élimination au premier tour) :

Le plus gros changement de l’été pour les Pelicans c’est assurément l’arrivée d’Alvin Gentry, qui a fait des merveilles dans l’ombre de Steve Kerr l’an passé aux Warriors. Pour moi, Monty Williams ne tirait pas le meilleur de son effectif ces dernières années et je suis persuadé que l’ancien coach des Suns permettra à Anthony Davis de passer encore un cap et par la même occasion toute son équipe. Toutefois les Pelicans alignent les blessés en ce moment avec Alexis Ajinça, Omer Asik et Tyreke Evans. Ajoutez à cela un Jrue Holiday qui sera limité en début de saison, il faudra donc éviter de prendre du retard dans la course aux playoffs. Ils possèdent l’effectif et le talent pour accrocher un des deux derniers spots et cela dépendra grandement de leur capacité à s’adapter aux changements effectués par Gentry dans le système de l’équipe. Les joueurs ont l’avantage de se connaître et s’ils sont épargnés par les blessures je les vois retourner en playoffs. Pour cela il faudra quand même qu’Eric Gordon continue sur les quelques bonnes choses montrées l’an passé et que Jrue Holiday retrouve son niveau. Il faudra par contre attendre un peu avant de passer un tour.

Clémentine F (B; pas de playoffs) :

Je n’ai rien contre Anthony Davis, (mis à part le fait qu’il joue pour une équipe nommée Pelicans) qui sera certainement dans la discussion pour le titre de MVP et qui devrait bien bien plus s’épanouir dans le système d’Alvin Gentry cette année. Qualifié de justesse, New Orleans a été loin d’être ridicule malgré un sweep infligé par les futurs champions en playoffs. Mais il faut faire des choix et cette année je choisis de donner sa chance à une autre équipe (non, je ne parle pas des Lakers). Pourtant taillés pour aller chercher un 8e spot ou mieux, l’effectif me semble encore trop fragile (Jrue Holiday ?) et instable et les blessures de ce début de saison (Cole, Asik, Ajinça) ne sont pas là pour rassurer.

Raphaël L (B- ; éliminé au premier tour) :

Je ne le cache pas, je déteste la façon dont cette équipe des Pelicans a été construite. Même avec un salary cap en hausse permanente, surpayer tout un tas de joueurs moyens et/ou ultra-fragiles (le contrat d’Asik…) tout en sacrifiant des tours de draft est rarement une très bonne idée, et est surtout la meilleure façon de stagner sur la durée. Cet été, l’amélioration de l’effectif n’a pas été franchement spectaculaire (sauf à considérer que Kendrick Perkins soit une amélioration; si c’est votre cas, consultez). Heureusement, il y a Anthony Davis. The Brow est si incroyablement fort qu’il peut porter sur ses épaules cette équipe, même dans une conférence Ouest aussi dure. S’il reste en bonne santé, on peut l’imaginer faire une saison statistiquement historique. Pour le reste, le destin de l’équipe est entre les mains d’Alvin Gentry. S’il parvient à améliorer sensiblement le jeu offensif de NOLA, en utilisant au mieux Davis et en arrivant à faire cohabiter Evans, Gordon et Holiday (s’il revient à son niveau), les Pelicans devraient être en playoffs. Quant à faire mieux, difficile de l’imaginer vu le niveau des adversaires, à moins de voir Evans ou Gordon reprendre le fil d’une progression interrompue depuis bien longtemps.

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

Une réflexion sur “Preview 2015-16 : New Orleans Pelicans

  • Markasun

    Vous etes dur avec eux. C'est une équipe qui progresse incontestablamement et qui a connu pas mal de blessures l'an passé.
    Avec un groupe en progression et un nouveau coach, je les vois bien se maintenir, voire grapiller une place pour finir 7eme

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