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Preview 2015-16 : Phoenix Suns

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© Getty Images

 

Bilan de la saison dernière :

(39v-43d) – Bien que le Suns avaient une équipe très correcte, capable de lutter pour une qualification en playoffs l’an passé, l’effectif paraissait juste pour s’assurer un minimum de réussite. L’association Bledsoe, Dragic, Thomas, malgré du talent individuel chez chacun de ces joueurs, n’a jamais fonctionné au vu du jeu trop proche des trois arrières. Au final, ce sont les deux derniers qui en ont fait les frais en cours d’exercice et ceux-ci se sont vus envoyés vers d’autres horizons. Vous l’aurez compris, l’année a été mouvementée dans l’Arizona, et cette franchise s’est rapidement tournée vers l’intersaison suivante, en transférant quelques bons éléments. Ce fut donc évidemment trop juste pour accrocher les playoffs.

 

Offseason :

Départs : Gerald Green (Heat), Marcus Thornton (Rockets), Earl Barron (Hawks), Reggie Bullock (Pistons), Marcus Morris (Pistons), Danny Granger (Pistons), Seth Curry (Kings), A.J. Price, Jerel McNeal.
Arrivées : Tyson Chandler (Mavs), Mirza Teletovic (Nets), Cory Jefferson (Nets), Jon Leuer (Grizzlies), Devin Booker (Draft), Sonny Weems, Ronnie Price.
Re-signatures : Brandon Knight.
Pas facile cette intersaison pour Ryan McDonough. Après s’être débarrassé d’Isaiah Thomas et de Goran Dragic en cours de saison dernière, le GM a continué à dégraisser, en se séparant notamment de Gerald Green et de Marcus Thornton, mais surtout de Marcus Morris, quitte à fâcher son frère jumeau Markieff, resté dans l’Arizona. Alors qu’aujourd’hui, ce dernier semble être consolé, on ne pourra que noter l’échec des Suns, qui, ne le cachons pas, souhaitaient attirer LaMarcus Aldridge dans leurs filets. C’est raté ! Avec l’argent disponible, Tyson Chandler a quand même pu signer, mais il est clair qu’à 33 ans celui-ci aura du mal à avoir le même impact que le néo-Spur. Cela dit, l’équipe progresse quand même et semble bien plus équilibrée que les autres années, où les arrières se marchaient sur les pieds.

 

Roster :

Nom Poste Taille Exp. Université
2 Eric Bledsoe PG 185cm 5 United States
1 Devin Booker SG 198cm 0 United States
4 Tyson Chandler C 216cm 14 United States
20 Archie Goodwin G 196cm 2 United States
55 Cory Jefferson PF 206cm 1 United States
3 Brandon Knight G 191cm 4 United States
21 Alex Len C 216cm 2 Ukraine
30 Jon Leuer PF 208cm 4 United States
11 Markieff Morris PF 208cm 4 United States
14 Ronnie Price G 188cm 10 United States
35 Mirza Teletovic PF 206cm 3 Bosnia and Herzegovina
17 P.J. Tucker SF 198cm 4 United States
12 T.J. Warren F 203cm 1 United States
10 Sonny Weems SF 198cm 3 United States

Head Coach : Jeff Hornacek

Les titulaires probables sont en gras. Pour les salaires de joueurs, c’est ici.

 

Joueurs à regarder de près : E.Bledsoe, T.Chandler, B.Knight, M.Morris.

player photo Le pitbull : Les deux scoreurs que sont Isaiah Thomas et Goran Dragic sont aujourd’hui partis pour laisser un total champ libre à Eric Bledsoe en attaque sur les postes arrières. Associé avec un Brandon Knight beaucoup plus altruiste, ce pitbull pourra user à souhait de sa dimension physique, et disposer de place pour attaquer le cercle et inquiéter les défenses adverses. Propulsé franchise player de cette équipe, celui que l’on surnomme mini-LeBron a tout à prouver cette année où il n’aura plus d’excuse, s’il n’arrivait pas à porter son équipe sur ses épaules. 20 points de moyenne par match seront donc à priori, un minimum si Bledsoe veut faire partie des grands et se mêler à la course des joueurs sélectionnables pour le All-Star Game.
player photo La tour de contrôle : Cette équipe des Suns manquait clairement d’une vraie présence expérimentée à l’intérieur, et même si LaMarcus Aldridge leur est passé sous le nez, Tyson Chandler reste une excellente recrue. Spécialiste de la défense, le pivot apportera sa dureté et sa rage de vaincre. Capable, lorsqu’il se sent bien dans un collectif de devenir une vraie muraille, tout en gobant tous les rebonds qui se perdent, l’ancien champion NBA avec les Mavs sera un vrai mentor pour ses jeunes coéquipiers. Vu qu’il n’aura aucune pression sur le scoring, son rôle est clairement défini, et Chandler est capable de le remplir, même à 33 ans. Une bonne saison de l’intérieur équivaudra certainement à une bonne saison des Suns.
player photo Le distributeur de balles : Il semble que Brandon Knight représente le profil idéal du meneur de jeu capable d’être associé à Bledsoe. Une très belle recrue en cours de saison dernière donc, tant il a semblé difficile pour les dirigeants des Suns de trouver la configuration dans laquelle leur franchise player pourrait briller. Son explosion avec les Bucks en début de saison l’a semble-t-il mis sur les bons rails. Véritable chef d’orchestre malgré son jeune âge (23 ans), son arrivée dans l’Arizona n’a pourtant pas été hyper concluante, le meneur de jeu cherchant son adresse et perdant beaucoup trop de ballons. A lui cette année de montrer qu’il a de véritables qualités, et que le niveau affiché à Milwaukee sous les ordres de Jason Kidd n’était pas qu’un feu de paille, sous peine que les fans se rappellent plus de lui comme celui qui s’est fait écraser par DeAndre Jordan, que comme un vrai meneur de jeu de talent.
player photo Le schtroumpf grognon : Pas facile de mêler business et famille ! En apprenant il y a plus d’un an que son frère jumeau Marcus débarquait à Phoenix, Markieff Morris était aux anges. Il est vrai que jouer au basket avec la famille, ça n’a pas de prix. Sauf que toutes les bonnes choses ont une fin, business is business ! Ainsi pour dégager de la place dans la masse salariale, les dirigeants de Phoenix n’ont pas hésité à transférer Marcus afin d’aller à la pêche (infructueuse) au gros poisson. Forcément, Markieff a grogné, et il n’a pas hésité à la faire savoir fréquemment dans la presse, demandant même son transfert. Ayant semble-t-il réalisé depuis, qu’en l’ouvrant, il nuisait clairement à son image, l’ailier-fort se fait maintenant plus discret. A lui de digérer cette contrariété et de se remettre à fond avec les Suns, car quand il a la tête au basket, l’ancien de Kansas est très bon. Son talent offensif pourrait d’ailleurs faire de lui le complément idéal de Tyson Chandler, enfin, s’il le veut bien…

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (C+ ; pas de playoffs) :

L’effectif semble enfin se dessiner petit à petit, avec quasiment un vrai titulaire à chacun des postes. Cela dit, ils semblent loin aujourd’hui les Suns d’Hornacek qui avaient créé la surprise il y a deux ans quand personne ne les attendait, grâce à un collectif hyper huilé. Pourtant, sur le papier l’équipe est intéressante, mais trop d’incertitudes règnent encore pour imaginer Phoenix faire quelque chose de grand cette année. Brandon Knight peut-il retrouver son jeu de Milwaukee ? Eric Bledsoe peut-il encore être un vrai franchise player ? P.J. Tucker n’est-il pas trop juste pour être titulaire au poste 3 en NBA ? Markieff Morris va-t-il revenir dans de bonnes dispositions après le transfert de son frère jumeau ? Tyson Chandler est-il encore capable d’être un capitaine de la défense à 33 ans ? Ça fait quand même beaucoup d’interrogations ! Et même si certaines sont plus fondées que d’autres, celles-ci pourraient avoir beaucoup de poids pour la saison des Suns à venir. Voici pourquoi je les imagine autour des 40 victoires, ce qui sera probablement trop faible pour se qualifier en playoffs dans la conférence ouest. »

Christophe B (C ; pas de playoffs) :

Si les Suns auraient mérité d’aller en playoffs lors de la saison 2013/14, les derniers choix effectués par les dirigeants et notamment Ryan McDonough ne laissent pas forcément présager le meilleur à court terme. Depuis février dernier il y a eu pas mal de changements dans cet effectif, qui avait du talent mais totalement déséquilibré avec trois meneurs de talent. Avec les derniers changements le roster version 2015-16 est toutefois bien plus équilibré avec notamment l’arrivée de Tyson Chandler à l’intérieur, qui même s’il est sur la fin peut encore apporter beaucoup. Heureusement Markieff Morris est resté et ses caprices sont terminés, et il va maintenant falloir qu’il continue sa progression, lui qui a un talent certain. Les arrivées de Mirza Teletovic et Sonny Weems, sont très intéressantes et ils pourraient apporter beaucoup en sortie de banc. Un des points d’interrogations de la saison des Suns ce sera l’entente du duo Knight – Bledsoe à l’arrière. Ca avait plutôt bien fonctionné avec Dragic – Bledsoe mais difficile de dire s’il en sera de même cette saison. Si Phoenix aura du mal à atteindre les playoffs cette saison, on pourrait voir l’éclosion de quelques joueurs qui seront des cadres de l’équipe dans quelques années: T.J. Warren, Devin Booker et Alex Len, tous les trois très talentueux. Ca tient plutôt la route mais je ne pense pas que cela sera suffisant pour accrocher une des 8 premières places mais assurément ils n’en seront pas loi. Si la mayonnaise prend tout de même bien, notamment pour le duo de meneurs, il serait peut-être temps de commencer à jouer la continuité.

Clémentine F (C- ; pas de playoffs) :

On ne sait pas vraiment où en est Markieff Morris après sa crise estivale causée par le transfert de son frère à Detroit. S’il a effectivement encore envie de jouer pour Phoenix, tant mieux. Sinon, l’ambiance dans l’Arizona pourrait vite se refroidir et nuire au groupe. Eric Bledsoe devra franchir un palier tout en composant avec Brandon Knight dans cette équipe qui manque encore d’une vraie superstar et qui s’était spécialisée dans les matchs perdus de justesse la saison dernière… L’expérience de Tyson Chandler pourrait être précieuse dans ces moments chauds. Devin Booker et Sonny Weems représenteront eux de nouvelles menaces extérieures mais les fondations ne sont pas encore assez solides pour espérer aller frôler la 8e place comme cela avait été le cas en 2014

Raphaël L (C ; pas de playoffs) :

Comme d’habitude, difficile de faire un pronostic avec cette équipe des Suns, gérée de manière très contestable par Ryan McDonough l’année dernière. L’effectif est plutôt solide à tous les postes, avec un mélange d’expérience et de jeunesse et plusieurs joueurs sous-estimés, mais on a comme l’impression qu’il manque un petit quelque chose. Cela dit, les Suns ont la chance d’avoir de très belles promesses, qui assurent (a priori, en tout cas) un avenir brillant: les T.J. Warren, Devin Booker ou Alex Len méritent d’avoir du temps de jeu tout au long de la saison, quitte à mettre en danger la place en playoffs. On espère, en tout cas, un peu plus de stabilité que l’an dernier, et un projet plus lisible. Cela débute par un travail sur l’association Knight-Bledsoe, en pariant sur la capacité d’au moins un des deux à frôler le niveau All-Star. Le proprio Robert Sarver est un impatient de première, qui veut absolument atteindre les playoffs, mais la stabilité est, dans cette optique, une vertu sans doute plus efficace que le remodelage permanent de l’effectif. »

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

Une réflexion sur “Preview 2015-16 : Phoenix Suns

  • Markasun

    Dragic-Gortat ça a pas frolé les playoffs du tout, c'était l'année avec Beasley, Scola …C'était l'année suivant avec Plumlee titutlaire en 5

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