LaMarcus Aldridge : « Je ne suis clairement pas moi-même actuellement »

Même s’il a enregistré hier dans la victoire contre les Nets son premier double-double en tant que Spur (10 points, 11 rebonds et 4 passes), LaMarcus Aldridge était encore « très loin » selon ses propres dires d’être le joueur que San Antonio a signé cet été.

L’intérieur de 30 ans, partagé entre le collectif et son instinct de scoreur, cherche encore sa place dans un effectif qui comptait 6 joueurs à au moins 10 points pour la première victoire de la saison. Hier face à Brooklyn, 4 de ses 5 paniers marqués (5/11) venaient de claquettes.

Ce n’est pas pareil. Je ne suis pas la même personne ici que celle que j’étais à Portland. Je ne crois pas qu’ils ont besoin que je sois cette personne tout le temps. Je dois apprendre à être moi-même en attaque. Je n’ai pas encore trouver la solution. J’ai l’impression que la philosophie de passes de l’équipe est dans ma même à chaque instant. Pour le moment j’essaie simplement de rentrer dans le moule.

J’ai toujours été LE gars. J’ai toujours eu beaucoup le ballon. J’essaie d’apprendre à jouer dans cette attaque, à apprendre comment obtenir mes shoots, comment faire bouger le ballon comme eux. Pop me dit de shooter, mais c’est un processus pour moi. Je ne suis clairement pas moi-même actuellement. Je ne peux pas être égoïste ici. Je suis ici pour gagner. Ce soir, nous avons gagné. J’ai bien défendu. Si on peut gagner tous les matchs comme ça, ça me va.

Menés de 5 points à la mi-temps, les Spurs ont passé un 60-28 aux Nets en seconde mi-temps hier pour aller chercher la victoire. C’est la deuxième fois de leur histoire NBA que les Spurs surclassent leurs adversaires d’au moins 32 points après la mi-temps dans un match où ils étaient menés à la pause. Rien d’étonnant pour Lionel Hollins, coach de Brooklyn.

C’est ce qu’ils font, surtout à domicile. Parfois ils démarrent lentement puis après le discours de Pop à la mi-temps ils reviennent pour jouer. C’est ce que font les bonnes équipes.

via ESPN