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Tim Duncan : « On réfléchit trop »

Battus sur un 3-points assassin de Bradley Beal mercredi, les Spurs en sont désormais à 3 victoires pour 2 défaites en ce début de saison. Contre les Wizards mercredi, ils ont encaissé d’entrée un 19-2 avant de revenir au score, sans être vraiment eux-mêmes (21 ballons perdus) et pour finalement prendre 36 points dans le dernier quart-temps. San Antonio veut trop bien faire, LaMarcus Aldridge (10 points à 4/14 et 14 rebonds) le premier.

Dans le premier quart-temps de ce match, l’ancien Blazer reçoit une passe de Manu Ginobili dans son spot fétiche, poste bas côté gauche. Mais au lieu de partir sur son signature move (turnaround jump shot), il semble hésiter et s’engage finalement dans un spin move avant de rater le layup facile. Ce raté était déjà son 5e de la période.

Je me sentais bien en début de match. J’ai trop réfléchi et je me suis sorti du match, j’ai raté des shoots faciles et après ça, j’ai en quelque sorte disparu. LaMarcus Aldridge

Tout le monde essaie de penser le jeu. Ils essaient de penser de la bonne manière, de prendre la bonne décision à chaque fois et quand vous réfléchissez trop, votre réaction normale devient secondaire. Cette pause, cette hésitation retire quelque chose à votre jeu. On doit dépasser ça. C’est une histoire de jeu, de situation, d’expérience. Vous pouvez regarder autant de vidéos que vous voulez, mais au final quand vous êtes sur le terrain dans ces situations, vous ne savez pas à quoi vous attendre. C’est à ça que servent les 82 matchs. On va trouver des solutions. Tim Duncan

Gregg Popovich a lui été clair : il veut aussi voir le LaMarcus Aldridge qui a fait le bonheur des Blazers durant 9 saisons.

Il a trop délégué. Il a eu des shoots ouverts et ne les a pas pris. Il a probablement fait ce qu’il fallait faire pour un gars qui a bon caractère. Il veut s’intégrer. Il a délégué à d’autres joueurs. Il a fait des passes quand il aurait sûrement dû prendre le shoot. Je ne veux pas venir à lui et dire : « Hey, shoote ». Oublie tes conneries et joue. Je te dirai quand ce sera trop.

Je ne vais pas le faire jouer sans ballon comme Manu le fait. On lui présentera l’attaque en mouvement, le jeu de passes. Nous allons lui donner le ballon comme on le faisait quand Timmy est arrivé. Il a besoin de recevoir le ballon à certains endroits et il devra parfois être le go-to-guy. Il y a un petit ajustement pour moi et un petit ajustement pour lui. Gregg Popovich

via MySA / WashingtonPost

Une réflexion sur “Tim Duncan : « On réfléchit trop »

  • uryo-I-Love-SA

    Greg commente parfaitement la situation avec son " Il y a un petit ajustement pour moi et un petit ajustement pour lui."

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