Paul George a totalement adopté le rôle de leader dont il a toujours rêvé
Depuis le début de la saison Paul George affiche une impressionnante moyenne de 25.3 points par match et ses Pacers restent sur 8 victoires en 10 rencontres, deux belles surprises dans ce début de saison. S’il était revenu en fin de saison passée il n’était pas lui-même et il ne l’était pas encore en tout début de training camp.
C’est quelque chose qui évolue semaine après semaine. Je me rappelle lors du premier match de pré-saison que j’étais hésitant à défendre parce que je ne savais pas trop bien comment j’allais pouvoir bouger, couper et si j’allais être explosif. Mais plus les semaines ont passé plus j’ai pris confiance pour faire les choses que j’avais l’habitude de faire. J’y arrive. Ca se met en place.
Je pense que la clé c’était de vouloir revenir au même niveau et pas simplement de me satisfaire d’être en bonne santé. Je sais où je veux aller et où je veux en être lorsque je me retirerai. J’ai simplement eu un contretemps.
Et en plus de ça, il a dû s’adapter à un tout nouveau rôle, celui de franchise player. Lors des années passées, même s’il était le meilleur Pacer, le leadership était partagé entre plusieurs joueurs, mais désormais il a les clés de la franchise avec les départs de David West, Danny Granger et Roy Hibbert.
Maintenant je sais ce qu’on attend de moi. Donc j’ai un état d’esprit plus professionnel. Lorsque j’étais plus jeune je savais qui étaient les go-to guys, où le ballon allait, donc j’avais une approche différente. Mais maintenant je veux être le leader, je veux être ce gars qui est là pour l’équipe et je dois mener par l’exemple. Donc il y a beaucoup de choses que je fais car les gars se tournent vers moi et pour qu’ils aient une longue carrière, ils doivent faire ce que je fais. Il faut arriver tôt à la salle. Il faut passer par la salle de musculation. Il faut faire des shoots supplémentaires. Je fais tout ça. Chaque année j’ajoute quelque chose de plus dans mon approche et ça fonctionne.
Je suis très à l’aise avec ce rôle. J’ai toujours voulu être dans une situation de le leader d’une franchise. Quand j’étais gamin je ne voulais pas seulement être en NBA, je voulais être une superstar de la ligue. C’est vraiment une situation que j’aime et je suis content d’être le visage d’une bonne franchise. J’en ai rêvé, mais en venant d’où je viens, ça n’arrive pas souvent. C’est une bénédiction.
quel joueur ! une grande personne !