Julius Randle sérieux mais pas assez dur selon Byron Scott
7e choix de la draft 2014 après un an à Kentucky, Julius Randle (20 ans, 2,08m, 11.2 rebonds, 8.8 rebonds et 2.4 passes en 28 minutes de moyenne) alterne le bon et le moins bon pour sa saison « rookie » (il n’avait joué qu’un match en 2014-15 en raison d’un tibia droit fracturé lors son premier match pro).
Le natif de Dallas est loin de prendre ses difficultés à la légère. Il y a environ un mois et après un match frustrant contre les Nuggets, il appelle Metta World Peace aux alentours d’1h du matin. Ce dernier vient tout juste de finir de dîner et accepte de rejoindre Randle à la salle d’entraînement des Lakers pour un workout improvisé. Salle où les deux hommes ont déjà passé pas mal de temps ensemble cet été.
Je savais que je n’allais pas réussir à dormir et que j’avais besoin de quelqu’un à qui parler. J’avais besoin de me vider la tête. On a pris quelques shoots, travaillé sur certains trucs et beaucoup parlé cette nuit-là. Un peu de tout. Il était tard mais je ne dors pas beaucoup de toute façon. J’étais simplement contrarié. Julius Randle
Il est un de ces gars qui je pense est plutôt sérieux, affable. Ce n’est pas un gars qui va faire la fête et toutes ces choses. Il arrive à la salle, travaille, reste un peu plus longtemps. Byron Scott
Autre bon point, le gamin (13 points à 5/15 et 13 rebonds dans la défaite des Lakers contre Portland hier) n’a pas peur sur le terrain. Notamment cas de provocation de Kevin Garnett. Il est également capable de capter un rebond défensif avant de mener la contre-attaque. Mais quelque chose manque encore selon son coach, en plus d’une meilleure régularité sur les tirs à mi-distance (il n’a tenté que 14 shoots entre 2,40m et 4,80m cette saison pour 5 réussis et shoote à 7/26 au-delà des 4,80m) et d’une utilisation plus fréquente de sa main faible, la droite.
Je lui ai parlé du fait de jouer dur sur de plus longues périodes. Ne pas se relâcher sur certaines actions. Le don qu’il a, en plus de pouvoir driver vers le panier, c’est sa rapidité et il doit l’utiliser à son potentiel maximum. Byron Scott
via L.A.Times