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Bilan de la semaine : vous reprendrez bien un peu de sauce Curry ?

Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel 6e homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Bonne lecture !

  La performance de la semaine:

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Stephen Curry (GSW) – le 5/12, victoire 112-109 à Toronto – 44 points à 14 sur 24 au tir (dont 9 sur 15 à 3-points), 7 passes décisives.

On se répète, mais en ce début de saison, Stephen Curry et ses Warriors sont sur un nuage sacrément élevé. Pour vous en faire la preuve, il suffit de regarder le déroulement du match de samedi à Toronto.  Alors que cette rencontre pouvait se présenter comme le piège élaboré à la perfection pour stopper la série de victoires de l’équipe de Golden State, et que les Raptors, menés par un Kyle Lowry de gala (41 points, 7 passes décisives) arrivaient le couteau entre les dents, Stephen Curry a encore fait parler la foudre, dégainant des flèches comme s’il en pleuvait. Terminant à 44 points, remportant ainsi son duel face au meneur de la franchise canadienne, le MVP 2015 s’est aussi permis de sceller la victoire des siens, inscrivant douze points dont deux paniers primés décisifs dans les quatre dernières minutes de cette confrontation remportée finalement 112-109. Encore une performance de dingue pour l’égérie d’Under Armour.

Mentions spéciales:

Paul George (IND) – le 5/12, défaite 119-122 à Utah – 48 points à 15 sur 27 au tir (dont 8 sur 11 à 3-points), 8 rebonds, 3 passes décisives, 3 interceptions.

Stephen Curry (GSW) – le 2/12, victoire 116-99 à Charlotte – 40 points à 14 sur 18 au tir (dont 8 sur 11 à 3-points), 5 passes décisives.

Marc Gasol (MEM) – le 1/12, victoire 113-104 à New Orleans – 38 points à 11 sur 22 au tir, 13 rebonds, 6 passes décisives, 4 contres.

Wesley Matthews (DAL) – le 6/12, victoire 116-104 à Washington – 36 points à 12 sur 23 au tir (dont 10 sur 17 à 3-points), 6 rebonds, 5 passes décisives.

 

  Le MVP de la semaine:

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Stephen Curry (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 34.5 pts à 60.8%, 4.0 reb, 4.8 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

Et oui, encore lui, mais comment ne pas choisir d’élire Stephen Curry comme MVP de la semaine passée ? Alors que son équipe a à nouveau réalisé un sans faute, le lutin des Warriors a encore cette fois dominé la ligue en enchaînant des performances venues d’une autre planète. Outre son match de fou-furieux face aux Raptors (voir précédemment), le gendre idéal de la NBA a atteint une deuxième fois la barre des 40 points dans la rencontre à Charlotte, shootant de façon hallucinante à 14 sur 18 au tir dont 8 sur 11 à 3-points (voir vidéo plus bas). Même s’il fait actuellement un tout petit peu moins de passes décisives qu’à son habitude, tant que Curry évoluera à ce niveau-la, les Warriors sembleront réellement intouchables et ce dernier devrait pas mal continuer à truster ce classement du MVP de la semaine.

Mentions spéciales:

John Wall (WAS) – 2 victoires et 2 défaites – 28.5 pts à 53.8%, 5.0 reb, 10.0 ast, 3.5 stl, 0.0 blk et 4.8 to de moyenne sur la semaine.

James Harden (HOU) – 3 victoires et 1 défaite – 27.3 pts à 40.3%, 7.3 reb, 7.8 ast, 1.0 stl, 1.0 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

Reggie Jackson (DET) – 4 victoires et 0 défaite – 27.0 pts à 56.9%, 3.0 reb, 8.8 ast, 1.8 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Paul George (IND) – 1 victoire et 2 défaites – 30.0 pts à 41.8%, 8.3 reb, 3.3 ast, 2.0 stl, 0.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le coup de cœur de la semaine:

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Reggie Jackson (DET) – 4 victoires et 0 défaite – 27.0 pts à 56.9%, 3.0 reb, 8.8 ast, 1.8 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Pendant que les performances des Warriors et la retraite annoncée de Kobe Bryant éclipsaient à peu près tout ce qu’il se passait à côté en NBA, les Pistons ont réalisé sans faire trop de bruit, une semaine parfaite. Si l’on se penche de façon un peu plus attentive aux résultats de ces derniers, on s’aperçoit que malgré un Andre Drummond ultra-dominant sous les paniers et approchant des moyennes de 19 points et 17 rebonds sur la saison, c’est bien Reggie Jackson qui a fait la différence sur ces sept derniers jours. N’étant sur cette période, jamais descendu sous la barre des 20 points, l’arrière shoote avec une adresse assez impressionnante proche de 57%, s’accordant même quelques performances méritant d’être évoquées. Effectivement, le match que l’ancien Thunder a réalisé face à Phoenix par exemple (34 points et 16 passes décisives) a fini de prouver tout le talent du bonhomme, qui après être resté trop longtemps dans l’ombre de Westbrook à OKC, se régale aujourd’hui à Detroit.

Mentions spéciales:

Dwyane Wade (MIA) – 2 victoires et 1 défaite – 25.7 pts à 52.5%, 4.3 reb, 4.0 ast, 2.3 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Andre Drummond (DET) – 4 victoires et 0 défaite – 20.3 pts à 54.1%, 15.8 reb, 0.8 ast, 1.3 stl, 1.5 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Nicolas Batum (CHA) – 1 victoire et 1 défaite – 20.5 pts à 45.2%, 9.5 reb, 4.0 ast, 1.5 stl, 1.5 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.

Deron Williams (DAL) – 2 victoires et 2 défaites – 18.3 pts à 42.4%, 4.0 reb, 7.5 ast, 1.3 stl, 0.5 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.

 

Le tricolore de la semaine:

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Nicolas Batum (CHA) – 1 victoire et 1 défaite – 20.5 pts à 45.2%, 9.5 reb, 4.0 ast, 1.5 stl, 1.5 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.

Seulement deux petites rencontres pour les Hornets cette semaine, mais la performance qu’a réalisée Nicolas Batum pour vaincre les Bulls samedi à Chicago (24 points, 11 rebonds et 5 passes décisives), lui permet de mériter amplement le trophée honorifique de tricolore de la semaine. Devenu un rouage essentiel du dispositif de Steve Clifford, l’ancien Manceau a même soigné ces derniers jours, les petits pêchés mignons sur lesquels il était critiquable depuis son arrivée à Charlotte, à savoir l’adresse au tir et les pertes de balle. Présent des deux côtés du terrain Batman est finalement sûrement le joueur le plus régulier de cette franchise des Hornets où Al Jefferson et Kemba Walker semblent quelques fois complètement à côté de leurs pompes. Une belle revanche après une saison 2013-14 en demi-teinte, voire décevante sous le maillot des Blazers.

Mentions spéciales:

Tony Parker (SAS) – 3 victoires et 1 défaite – 12.0 pts à 55.3%, 2.5 reb, 5.8 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Rudy Gobert (UTA) – 0 victoire et 1 défaite – 13.0 pts à 50.0%, 11.0 reb, 3.0 ast, 1.0 stl, 1.0 blk et 0.0 to de moyenne sur la semaine.

Ian Mahinmi (IND) – 1 victoire et 2 défaites – 10.0 pts à 70.6%, 7.7 reb, 1.3 ast, 1.0 stl, 1.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Joakim Noah (CHI) – 2 victoires et 1 défaite – 6.3 pts à 50.0%, 10.7 reb, 4.7 ast, 0.0 stl, 1.7 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le rookie de la semaine:

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Kristaps Porzingis (NYK) – 2 victoires et 1 défaite – 16.0 pts à 54.8%, 9.0 reb, 1.3 ast, 0.0 stl, 2.0 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.

Alors que Jahlil Okafor fait ces derniers temps davantage parler de lui dans la presse à scandales que dans les journaux de basket, Kristaps Porzingis a aujourd’hui clairement fait sa place au sein de l’effectif des Knicks. Il pourrait ainsi vite s’annoncer non seulement comme le plus gros steal de la dernière draft, mais aussi comme un candidat très sérieux pour le trophée rookie of the year. Même si Karl-Anthony Towns a réalisé à peu de choses près des stats similaires (mais en shootant davantage), sur les sept derniers jours, le Letton a permis à son équipe de s’imposer deux fois en trois rencontres pendant que le joueur des Wolves s’inclinait deux fois en autant de confrontations. Le match qu’il a fait samedi face à Brooklyn (19 points, 10 rebonds et 2 contres) n’a aujourd’hui plus rien de surprenant et à ce rythme-là, Porzingis pourrait très bientôt se faire un grand nom dans la meilleure ligue du monde.

Mentions spéciales:

Karl-Anthony Towns (MIN) – 0 victoire et 2 défaites – 16.0 pts à 46.9%, 9.0 reb, 1.0 ast, 0.5 stl, 2.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

D’Angelo Russell (LAL) – 1 victoire et 3 défaites – 13.3 pts à 41.5%, 5.0 reb, 3.5 ast, 1.8 stl, 0.0 blk et 4.3 to de moyenne sur la semaine.

Stanley Johnson (DET) – 4 victoires et 0 défaite – 10.5 pts à 36.8%, 4.8 reb, 1.3 ast, 0.8 stl, 0.5 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.

TJ McConnell (PHI) – 1 victoire et 2 défaites – 8.7 pts à 44.0%, 5.3 reb, 4.7 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le sophomore de la semaine:

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Elfrid Payton (ORL) – 2 victoires et 1 défaite – 16.3 pts, à 44.6%, 5.0 reb, 6.7 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Si l’on observe seulement le scoring et l’adresse au tir, clairement Wiggins a été supérieur à Payton sur les sept derniers jours. Cela dit, nous avons décidé de ne pas lui offrir ce trophée honorifique de meilleur sophomore de la semaine pour la troisième fois consécutive car, sur cette période, le Canadien n’a pas réussi à porter les siens une seule fois vers la victoire. En parallèle, le meneur du Magic a lui, montré de très belles choses cette semaine en apportant à Scott Skiles, non seulement des points, mais aussi de la défense, des passes décisives et des rebonds. Il est ainsi loin d’être étranger au début de saison assez inattendu de la franchise floridienne, en étant capable de faire preuve d’une régularité assez surprenante pour un joueur de seulement 21 ans. Une fois n’est pas coutume donc, mais cette semaine et pour la première fois, ce trophée honorifique échappe de façon assez logique à Andrew Wiggins.

Mentions spéciales:

Andrew Wiggins (MIN) – 0 victoire et 2 défaites – 22.0 pts, à 50.0%, 4.5 reb, 1.0 ast, 0.0 stl, 1.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Julius Randle (LAL) – 1 victoire et 3 défaites – 12.5 pts, à 41.7%, 11.5 reb, 0.8 ast, 1.5 stl, 0.3 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.

Jabari Parker (MIL) – 2 victoires et 2 défaites – 12.5 pts, à 46.3%, 5.8 reb, 0.8 ast, 1.3 stl, 0.8 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.

Jordan Clarkson (LAL) – 1 victoire et 3 défaites – 14.3 pts, à 44.2%, 3.8 reb, 1.5 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le sixième homme de la semaine:

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Rodney Stuckey (IND) – 1 victoire et 2 défaites – 19.3 pts à 47.4%, 4.3 reb, 3.7 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Scoreur par excellence grâce à une belle inventivité au niveau de ses moves offensifs (voir vidéo), Rodney Stuckey a su cette semaine apporter énormément à l’équipe des Pacers, s’impliquant beaucoup plus qu’à son habitude dans certains secteurs de jeu différents des simples points marqués. Capable sur ces sept derniers jours de ne pas réaliser trop de déchets au shoot ou balle en main comme il avait tendance à fréquemment le faire par le passé, l’arrière s’est mué en menace parfaite en sortie de banc, comme Lance Stephenson pouvait le faire à Indianapolis il y a encore deux ans. Même si les hommes de Frank Vogel ont dû s’incliner deux fois en trois rencontres toutes jouées à l’extérieur cette semaine, il n’y a finalement pas grand chose à reprocher à Stuckey qui remporte pour la première fois ce trophée de meilleur sixième homme de la semaine, un cheveu devant Victor Oladipo également auteur de très belles prestations au cours de ces sept derniers jours.

Mentions spéciales:

Victor Oladipo (ORL) – 2 victoires et 1 défaite – 17.0 pts à 45.5%, 6.0 reb, 3.7 ast, 1.0 stl, 2.0 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.

Ryan Anderson (NOP) – 1 victoire et 2 défaites – 17.7 pts, à 39.1%, 7.7 reb, 0.7 ast, 0.3 stl, 0.7 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Will Barton (DEN) – 2 victoires et 2 défaites – 16.0 pts à 47.7%, 6.8 reb, 2.0 ast, 0.3 stl, 0.3 stl et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Ed Davis (POR) – 2 victoires et 2 défaites – 10.5 pts à 81.0%, 10.5 reb, 1.5 ast, 0.5 stl, 1.0 stl et 0.5 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le joueur flop de la semaine:

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Kevin Love (CLE) – 0 victoire et 3 défaites – 9.3 pts à 27.8%, 8.7 reb, 1.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Actuellement à Cleveland, Kyrie Irving n’est pas là et même si son retour approche à grands pas, LeBron James ne peut pas faire tout tout seul. Voici pourquoi on pourrait logiquement penser que c’est le rôle de Kevin Love de se transformer en main du Roi, apportant une seconde menace offensive qui permettrait au numéro 23 des Cavaliers de davantage souffler vis-à-vis de la pression insufflée par les défenses adverses. Sauf que clairement, sur cette semaine, l’ancien Timberwolf s’est montré aux abonnés absents. Auteur d’un 0 sur 12 à 3-points cumulé sur les trois dernières rencontres (toutes perdues par l’équipe de Cleveland), Love n’a pas été à la hauteur des hautes attentes que l’on peut légitimement placer en lui. Avec la piètre performance qu’il a réalisée samedi face à Miami (2 sur 11) au tir, alors que c’était à lui de prendre les rênes de l’équipe en l’absence de LeBron, le neveu de l’ancien Beach Boy a touché le fond. On peut d’ailleurs voir comment il semble dépité dans l’interview ci-dessous. A lui de se ressaisir au plus vite donc, car pendant ce temps c’est tous ses coéquipiers qui souffrent. A noter que DeMarcus Cousins, avec son adresse catastrophique n’est pas passé loin de remporter ce trophée peu flatteur de déception de la semaine.

Mentions spéciales:

DeMarcus Cousins (SAC) – 1 victoire et 3 défaites – 18.5 pts à 29.9%, 8.8 reb, 3.3 ast, 0.8 stl, 1.3 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.

Danny Green (SAS) – 3 victoires et 1 défaite – 4.8 pts à 23.1%, 3.5 reb, 1.3 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Ricky Rubio (MIN) – 0 victoire et 2 défaites – 6.0 pts à 10.0%, 5.5 reb, 9.0 ast, 1.5 stl, 0.0 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.

Kemba Walker (CHA) – 1 victoire et 1 défaite – 10.5 pts à 28.1%, 4.5 reb, 3.5 ast, 1.5 stl, 0.5 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

 

  L’équipe top de la semaine:

Golden State Warriors – 4 victoires et 0 défaite – 4 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative à Toronto 112-109 – 112.0 points marqués et 102.3 points encaissés sur la semaine.

Voici une autre rubrique qui est rarement variée au vu du légendaire début de saison actuellement effectué par l’équipe de la baie de San Francisco. Et même s’il aurait été plaisant, pour varier les plaisirs de voir apparaître les Pistons (invaincus cette semaine également) au top de cette catégorie, il n’aurait absolument pas été objectif de le faire quand l’on voit que les quatre succès décrochés par les Warriors au cours des sept derniers jours ont tous été remportées à l’extérieur. Le réputé public de Toronto bien chauffé par les performances de son meneur Kyle Lowry n’a lui non plus pas suffi pour stopper la machine californienne. Sans s’attarder une nouvelle fois sur les performances hors du commun de Stephen Curry (déjà bien évoquées dans cet article), on notera la sérénité dont savent faire preuve les Warriors dans le money-time et l’excellente ambiance qui semble régner dans le vestiaire de Luke Walton. Des joueurs comme Draymond Green, Andre Iguodala semblent ainsi vraiment s’éclater, pendant que Klay Thompson monte peu à peu en régime après avoir été moins en vue en début de saison. Au final, même la blessure de Harrison Barnes, pourtant extrêmement précieux dans son rôle, sera passée inaperçue tant l’équipe tourne bien. On se demande désormais jusqu’à quels sommets ces Warriors pourront aller…

Mentions spéciales:

Detroit Pistons – 4 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative contre les Rockets 116-105 – 114.0 points marqués et 103.2 points encaissés sur la semaine.

San Antonio Spurs – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joué à l’extérieur – victoire la plus significative à Memphis 103-83 – 98.8 points marqués et 87.5 points encaissés sur la semaine.

Houston Rockets – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative à Dallas 100-96 – 108.3 points marqués et 106.5 points encaissés sur la semaine.

Boston Celtics – 2 victoires et 1 défaite – 3 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative à Sacramento 114-97- 108.0 points marqués et 97.3 points encaissés sur la semaine.

 

  L’équipe flop de la semaine:

Cleveland Cavaliers – 0 victoire et 3 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative contre les Wizards 85-97 – 92.3 points marqués et 103.3 points encaissés sur la semaine.

A Cleveland en ce moment, rien ne va plus. Le Heat vient en effet de passer devant les Cavs au classement de la conférence Est alors que les Bulls et les Pacers talonnent désormais ces derniers. Comme quoi, avoir l’un des tous meilleurs joueurs de l’Histoire de ce sport dans son équipe ne suffit pas pour dominer cette ligue. Contrairement à un Stephen Curry extrêmement bien entouré à Golden State, LeBron James souffre réellement des faiblesses actuelles de ses coéquipiers. Outre le cas Kevin Love évoqué précédemment, le niveau des prestations réalisées ces derniers temps par Timofey Mozgov, Tristan Thompon, JR Smith et Richard Jefferson a réellement de quoi inquiéter. Et qui reste-t-il à part eux ? Et bien pas grand monde à part le King, qui pour l’instant fait tout… En vain. Sa fin de match vendredi face aux Pelicans (21 des 24 derniers points de son équipe) est très parlante, vu qu’elle n’aura servi à rien à part épuiser LeBron pour le money-time durant lequel il dut échouer en tentant le tir de la gagne. Le pire c’est que ses sept balles perdues de moyenne sur la période étudiée ne sont même pas critiquables au vu de la façon dont il est obligé de tout faire à Cleveland ces derniers temps. Et quand on voit la soupe de basket que peut proposer l’équipe en l’absence de son franchise player comme ce fut le cas contre Miami, on se rend bien compte de l’importance de celui-ci.  Ainsi, on sent la frustration monter peu à peu chez le double champion NBA, et Kyrie Irving aura beaucoup de pression à surmonter pour son retour si attendu début janvier, si les Cavaliers ne veulent pas enterrer trop vite leurs espoirs de titre.

Mentions spéciales :

Phoenix Suns – 0 victoire et 4 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative à Washington 106-109 – 103.0 points marqués et 106.3 points encaissés sur la semaine.

Minnesota Timberwolves – 0 victoire et 2 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative contre les Blazers 103-109 – 98.0 points marqués et 102.5 points encaissés sur la semaine.

Los Angeles Lakers – 1 victoire et 3 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative à Philadelphie 91-103 – 94.3 points marqués et 104.6 points encaissés sur la semaine.

Sacramento Kings – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative contre les Celtics 97-114 – 104.3 points marqués et 107.4 points encaissés sur la semaine.

 

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betisier  Le Shaqtin’ a Fool de la semaine :

 

A lundi !!

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