Deron Williams : « Tout le monde pensait que j’étais le problème »

Libéré du marasme ambiant à Brooklyn, Deron Williams (31 ans, 1,91m, 3e choix de la draft 2005, 15.2 points à 42.5% et 37.8% à 3-points), 3.1 rebonds et 6 passes de moyenne cette saison) s’éclate avec Dallas et en a profite pour se dédouaner par rapport aux difficultés des Nets lorsqu’il était à la baguette.

Cela ne s’est simplement jamais bien passé. Tout le monde pensait que j’étais le problème et maintenant je ne suis plus là. Les attentes étaient élevées. J’étais blessé quasiment tout le temps quand j’étais là-bas. Quatre coachs en 3 ans et demi et des changements constants n’aident pas un meneur pour l’alchimie et ce genre de choses. Ça n’a simplement pas marché.

Il n’y avait rien à faire. C’est terminé. J’ai dépassé tout ça et commencé un nouveau chapitre. J’aurais espéré que les choses se passent différemment, mais cela n’a pas été le cas. Je prends des nouvelles de tout le monde. J’ai toujours des amis dans l’équipe donc je veux que cela se passe bien pour eux.

Paul Pierce résume bien la situation de l’époque :

Avant d’arriver là-bas, je voyais Deron comme un candidat au titre de MVP. Mais j’ai senti qu’une fois que Kevin Garnett et moi sommes arrivés, ce n’est pas ce qu’il voulait être. Il avait beaucoup de pression sur lui parfois. C’était sa première sous les feux des projecteurs nationaux. Les médias dans l’Utah ne sont pas les mêmes qu’à New York. Je pense que cela l’a vraiment affecté.

Auteur de 20 points et 7 passes dans la victoire des Mavericks sur New York hier (104-97), le Texan, qui a récupéré 27.5 millions de dollars grâce au buyout qu’il a signé avec Brooklyn, est heureux sur sa terre natale.

Dallas est super pour moi, pour ma famille. Il y a beaucoup plus de positivité à Dallas et je pense que j’avais besoin de ça dans ma vie.

Loin de New York, Williams respire enfin.

Il s’est éloigné de New York, il avait l’air à l’aise ce soir. Certains peuvent gérer New York, d’autres pas. Il avait besoin de s’éloigner de tout ça, d’être quelque part où il pouvait être lui-même, pour redevenir le Deron Williams que nous aimions tous. Carmelo Anthony

via ESPN