Randy Wittman : « Je commence à être fatigué de devoir motiver cette équipe à la mi-temps »

Deux jours seulement après une victoire 114-103 à Miami, les Wizards de Randy Wittman se sont inclinés 109-103 alors qu’ils accueillaient les Rockets hier. Un  résultat que le coach a eu du mal à expliquer en conférence de presse. Une chose est sûre, cela commence à le gonfler.

À domicile et pour une quelconque raison, on joue trop cool, trop soft. Cela arrive à quasiment tous les matchs à domicile. Je commence à être fatigué de devoir motiver cette équipe à la mi-temps.

Horrible à Brooklyn la veille, Houston prend jusqu’à 15 points d’avance en première mi-temps. Washington va passer un 24-6 pour revenir dans le troisième quart-temps et prendre 6 points d’avance, avant de succomber dans le dernier (24-12 encaissé).

Nous n’avons changé aucune stratégie à la mi-temps défensivement parlant. On s’est endurcis. En faisant ça dès le début du match, on ne sait jamais comment une équipe en back-to-back peut réagir. Ils se diraient : « Oh merde on n’a aucune chance ce soir ». Mais nous leur donnons le courage de se dire : « Oh, ils n’ont pas envie de jouer ce soir ». Et ensuite nous devons presque jouer le match parfait pour gagner.

Si John Wall (26 points, 9 rebonds, 12 passes) et Marcin Gortat (18 points et 13 rebonds) sont épargnés par leur coach, ce n’est pas le cas de Bradley Beal, qui termine à 15 points à 5/15 et 7 des 18 ballons perdus de son équipe dans son duel face à James Harden (42 points).

Il n’a pas été agressif, trop soft. C’est ce qui arrive, vous perdez 7 ballons.

Sans Humphries (cheville), Nene (mollet) et Gooden (mollet), les Wizards ont pourtant marqué plus de points que leurs adversaires dans la peinture (54-38) et inscrit plus de points sur seconde chance (16-6). Leur pourcentage à 3-points est par contre largement en deçà de lui de leurs adversaires (5/25 contre 12/33 pour Houston).

Ce sont les montagnes russes. On doit trouver un moyen de gagner quelques matchs d’affilée et une fois qu’on fait ça, on est de retour dans la Conférence Est. Si on ne le fait pas, on sera en bas de classement. John Wall

via WashingtonPost