6 mois après son transfert, Nicolas Batum fait le point
Dans une interview à Basketball Insiders, Nicolas Batum a évoqué son transfert de Portland à Charlotte à la mi-juin, le départ de LaMarcus Aldridge, l’éclatement général de son ancienne équipe et la course aux playoffs à l’Est qui risque d’être très rude cette saison.
C’était surprenant car nous étions encore si jeunes. Ce n’est pas comme si nous étions une vieille équipe qui avait besoin de recommencer de zéro. J’ai 26 ans. Dame 25. Wes 29 seulement. LaMarcus vient d’en avoir 30 et Robin Lopez 27. Nous étions toujours jeunes. Je pense qu’il nous restait un autre tour de piste.
Sur le départ d’Aldridge à San Antonio :
Je comprends son choix. Il a fait beaucoup de choses pour la franchise de Portland, mais je pense que beaucoup de personnes auraient fait exactement pareil en ayant une chance de gagner une bague toute de suite avec les Spurs. Il voulait aller autre part pour gagner un titre et je le respecte. Je ne lui en veux pas mais j’étais surpris. C’était un beau parcours et c’était fun mais il est temps d’avancer.
Déjà très proches de ses nouveaux coéquipiers, le Français voit peu de différence entre Damian Lillard et Kemba Walker à la mène.
Ils ne sont pas vraiment différents. Ce qu’ils ont de similaire c’est qu’ils veulent gagner quoi qu’il arrive. Dame voulait gagner et a montré qu’il pouvait tout faire pour gagner un match et Kemba l’a aussi montré jusque-là. Il a progressé, tellement progressé depuis l’année dernière. Je savais qu’il était bon, mais il est bien meilleur. Plus patient, il prend de meilleures décisions. Il est simplement plus mature.
Les re-signatures de Kemba et MKG et du coach montrent qu’on n’est pas là juste pour reconstruire cette année ou la suivante. Non, on vise le long-terme avec ce groupe. C’est bon pour les fans, les joueurs, tout le monde. On ne peut pas faire ça en un an, cela prend du temps. Nous sommes jeunes, talentueux et nous aimons notre coach.
Concernant son nouveau rôle :
Mon rôle est le même, la situation est différente. Le coaching staff attend de moi que je sois un leader car je suis le plus vieux derrière Al Jefferson. C’est un nouveau challenge pour moi. Tout va bien, la ville est différente mais le coach est super, mes coéquipiers aussi.
Nous sommes au-dessus des 50% et on a joué quelques grosses équipes. On a battu des grosses équipes aussi, donc c’est encourageant. On va continuer à s’améliorer. Tout le monde est en course cette année à l’Est. Tout le monde parle de la Conférence Ouest mais l’Est c’est bon aussi. Même les équipes dont personne ne parle comme les Celtics, Detroit, Orlando, nous, beaucoup se sont améliorées et cela fait une grosse différence. Ça va être comme ça jusqu’au 15 avril, on va devoir se battre tout au long de l’année.