Bilan de la semaine : le Slim Reaper frappe à nouveau !

14 décembre 2015, 18:1021 décembre 2015, 12:38 Guillaume GRACIANO

Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel 6e homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Bonne lecture !

La performance de la semaine

James Harden (HOU) – le 9/12, victoire 109-103 à Washington – 42 points à 13 sur 23 au tir, 9 rebonds, 7 passes décisives, 2 interceptions, 2 contres.

Après un début de saison décevant, les Rockets vont bien mieux. Avec aujourd’hui un bilan victoires/défaites équilibré, les fans de Houston peuvent remercier James Harden qui a lui tout seul ou presque, a pu engranger plusieurs victoires pour les siens. Exemple à Washington mercredi, match durant lequel l’intéressé a fait plus que dominer les débats. En marquant 14 points dans les cinq dernières minutes du troisième quart-temps, le barbu a ainsi permis de limiter un run de 14-4 des Wizards qui, surmotivés par un coup de chaud, étaient de retour dans le match. En plus de ses 42 points au total, l’arrière a su trouver ses coéquipiers. Il les a effectivement servis aussi bien à l’intérieur en début de rencontre, qu’à l’extérieur en trouvant les shooteurs (Brewer, Beverley) quand la défense bloquait ses drives. Ses deux contres et ses deux interceptions ne feront toujours pas de lui un bon défenseur sur l’homme, mais on peut néanmoins souligner, une fois n’est pas coutume, l’agressivité dont il a pu faire preuve dans ce secteur du jeu. Le prix de la performance de la semaine lui revient donc logiquement.

Mentions spéciales :

Klay Thompson (GSW) – le 8/12, victoire 131-123 à Indiana – 39 points à 13 sur 21 au tir (dont 10 sur 16 à 3-points), 7 rebonds, 6 passes décisives.

Kevin Durant (OKC) – le 10/12, victoire 107-94 face aux Hawks – 25 points à 8 sur 14 au tir, 12 rebonds, 10 passes décisives.

John Wall (WAS) – le 12/12, victoire 114-111 à Dallas – 26 points à 10 sur 19 au tir, 5 rebonds, 16 passes décisives, 2 contres.

Carmelo Anthony (NYK) – le 12/12, victoire 112-110 à Portland – 37 points à 13 sur 21 au tir, 6 rebonds, 2 passes décisives, 2 contres.

Le MVP de la semaine

Kevin Durant (OKC) – 4 victoires et 0 défaite – 27.3 pts à 59.7%, 8.8 reb, 6.3 ast, 1.8 stl, 0.5 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

La défaite des Warriors face aux Bucks et la petite adresse de Stephen Curry (42,3% au tir sur les sept derniers jours) nous permettent de varier un peu cette rubrique régulièrement trustée par le meneur de Golden State cette saison. Au cours de cette semaine, un autre homme a brillé. Kevin Durant montre en effet aujourd’hui qu’il a repris le rythme et ce dernier n’est absolument pas étranger à la série parfaite réalisée par le Thunder au cours de cette période. Meilleur joueur de la ligue sur les situations d’isolation, l’ancien de Maryland semble capable de se créer un bon shoot dans n’importe quelle situation de un contre un. Cette faculté rare lui permet ainsi de tirer à une adresse assez exceptionnelle quand on voit la quantité de ses tentatives. Son match à Memphis mardi laisse d’ailleurs pantois: 32 points à 11 sur 14 au tir, mais aussi 10 rebonds, avant de réaliser un triple-double face aux Hawks deux jours après. Si KD arrive à maintenir ce niveau d’efficacité tout en permettant aux siens de continuer à gagner, il pourrait s’afficher comme le principal concurrent de Stephen Curry dans la course au MVP. Pourrait-il y avoir encore un peu de suspense ?

Mentions spéciales :

LeBron James (CLE) – 2 victoires et 0 défaite – 29.0 pts à 61.5%, 6.5 reb, 5.5 ast, 3.0 stl, 1.5 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Stephen Curry (GSW) – 2 victoires et 1 défaite – 31.7 pts à 42.3%, 8.3 reb, 7.7 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 4.7 to de moyenne sur la semaine.

James Harden (HOU) – 2 victoires et 1 défaite – 27.3 pts à 49.1%, 5.0 reb, 6.3 ast, 2.7 stl, 0.7 blk et 5.3 to de moyenne sur la semaine.

John Wall (WAS) – 2 victoires et 2 défaites – 26.0 pts à 55.4%, 5.5 reb, 11.8 ast, 1.5 stl, 0.8 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

Le coup de cœur de la semaine

DeMar DeRozan (TOR) – 4 victoires et 0 défaite – 24.0 pts à 51.7%, 5.0 reb, 3.8 ast, 1.0 stl, 0.5 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Etant donné que Kevin Durant n’est pas le seul à avoir permis aux siens de réaliser une semaine parfaite et au vu des performances collectives affichées par les Raptors à domicile, il aurait été dommage de ne pas offrir quelques lignes à DeMar DeRozan dans ce bilan. Ayant commencé discrètement lundi face aux Lakers avec 16 points, il n’est ensuite plus jamais passé sous la barre des 25 unités. La victoire des joueurs de Toronto face aux Spurs représente ainsi le point d’orgue de ces sept derniers jours canadiens. En shootant à 10 sur 15 dans cette rencontre, l’arrière s’est fait plaisir et grâce à lui, la citadelle des Raptors reprend un peu de solidité, après avoir subi trois défaites à la maison entre le 29 novembre et le 5 décembre. DeRozan et les siens sont donc aujourd’hui bel et bien dans la course pour décrocher la première place de leur conférence.

Mentions spéciales :

Draymond Green (GSW) – 2 victoires et 1 défaite – 18.7 pts à 44.7%, 10.3 reb, 5.7 ast, 2.3 stl, 2.3 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.

Rajon Rondo (SAC) – 2 victoires et 0 défaite – 16.0 pts à 66.7%, 8.0 reb, 12.5 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.

Isaiah Thomas (BOS) – 2 victoires et 1 défaite – 23.0 pts à 43.9%, 4.5 reb, 8.3 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.

CJ McCollum (POR) – 1 victoire et 3 défaites – 22.3 pts à 46.5%, 2.5 reb, 3.5 ast, 2.5 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Le tricolore de la semaine

Nicolas Batum (CHA) – 3 victoires et 1 défaite – 16.0 pts à 41.1%, 7.5 reb, 5.8 ast, 0.8 stl, 0.3 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.

Ça devient une habitude pour Nico Batum d’être en tête de ce classement et cette semaine encore, il mérite la récompense du tricolore. Permettant à Charlotte de s’afficher étonnamment à la quatrième place de la conférence Est, le Français fait tout pour porter les siens. Capable d’être ultra-polyvalent lorsque l’adresse n’est pas là (10 points, 11 rebonds et 11 passes décisives mercredi face au Heat), le Hornet peut aussi se mettre en vue au niveau du scoring quand ça veut bien tomber dedans (20 points à Memphis vendredi, puis 21 face aux Celtics samedi). Même si l’on pourrait logiquement souhaiter qu’il soit un peu plus régulier quant à l’adresse au tir, Batum réalise pour l’instant un début de saison de grande qualité en Caroline du Nord au vu de tout ce qu’il apporte en plus au collectif de Steve Clifford. C’est Michael Jordan qui doit s’en frotter les mains…!

Mentions spéciales :

Ian Mahinmi (IND) – 1 victoire et 2 défaites – 11.7 pts à 77.8%, 7.0 reb, 2.0 ast, 1.3 stl, 0.7 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Joakim Noah (CHI) – 2 victoires et 2 défaites – 5.0 pts à 41.2%, 9.0 reb, 4.0 ast, 1.0 stl, 1.8 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Alexis Ajinca (NOP) – 1 victoire et 2 défaites – 8.3 pts à 50.0%, 8.3 reb, 1.0 ast, 0.0 stl, 0.7 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Tony Parker (SAS) – 2 victoires et 1 défaite – 8.0 pts à 50.0%, 3.7 reb, 4.3 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Le rookie de la semaine

Karl-Anthony Towns (MIN) – 1 victoire et 3 défaites – 16.5 pts à 59.6%, 8.5 reb, 1.5 ast, 0.5 stl, 2.3 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

Oui, Jahlil Okafor a davantage scoré que Karl Anthony-Towns cette semaine, mais alors que le premier a plutôt eu tendance à forcer, le deuxième s’est montré beaucoup plus efficace. Le rookie de Minnesota a effectivement sorti des statistiques au shoot ultra-propres au cours de cette période, et son investissement défensif est incomparable à celui du pivot des Sixers. Dommage que le Wolf soit passé à côté hier contre les Suns car les trois autres performances qu’il a réalisées au cours des sept derniers jours valent leur pesant de cacahuètes. Son match à 26 points, 14 rebonds et 3 contres dans la victoire à l’arrachée face aux Lakers mercredi, représente l’une des plus belles performances de sa jeune carrière. Towns devrait donc se lancer dans une belle bataille à distance avec ses deux principaux concurrents Okafor et Porzingis (en difficulté cette semaine), pour l’obtention du trophée de rookie of the year.

Mentions spéciales :

Jahlil Okafor (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 19.3 pts à 41.7%, 8.5 reb, 1.0 ast, 0.0 stl, 1.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

D’Angelo Russell (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 17.0 pts à 37.7%, 2.5 reb, 3.8 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.

Nikola Jokic (DEN) – 1 victoire et 1 défaite – 11.5 pts à 43.8%, 5.0 reb, 2.5 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Boban Marjanovic (SAS) – 2 victoires et 0 défaite – 12.0 pts à 78.6%, 3.5 reb, 0.5 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Le sophomore de la semaine

Zach LaVine (MIN) – 1 victoire et 3 défaites – 16.3 pts à 42.6%, 3.0 reb, 2.8 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Deuxième semaine consécutive sans Andrew Wiggins au sommet de ce classement. Même si le rookie of the year 2015 n’est pas loin derrière, c’est cette fois-ci à son coéquipier Zach LaVine qu’il laisse la place. Meilleur scoreur chez les sophomores sur la période couvrant les sept derniers jours, le vainqueur du dernier concours de dunks a confirmé qu’il avait d’autres qualités que celles qui font de lui un véritable phénomène athlétique. Hier soir, avec 28 points inscrits à 10 sur 19 au tir (dont 3 sur 4 à trois points) lors de la défaite à Phoenix, il fut le seul Timberwolf a sortir la tête de l’eau pendant que Wiggins et Towns se montraient bien trop discrets. En affichant davantage de régularité dans ses performances et en continuant à sortir de telles statistiques, l’arrière remplaçant pourrait bien grapiller quelques minutes au titulaire Kevin Martin qui, même s’il est en forme actuellement, ne présente pas le même potentiel que LaVine. L’avenir dans la ligue de ce dernier pourrait donc bien devenir intéressant.

Mentions spéciales :

Andrew Wiggins (MIN) – 1 victoire et 3 défaites – 15.5 pts à 39.3%, 3.0 reb, 1.0 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Julius Randle (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 11.5 pts à 39.1%, 10.0 reb, 0.8 ast, 0.5 stl, 0.3 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Elfrid Payton (ORL) – 1 victoire et 2 défaites – 13.0 pts à 46.2%, 3.7 reb, 5.3 ast, 2.3 stl, 0.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Bojan Bogdanovic (BKN) – 2 victoires et 1 défaite – 14.7 pts à 48.5%, 4.7 reb, 1.7 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Le sixième homme de la semaine

Marcus Thornton (HOU) – 2 victoires et 1 défaite – 19.7 pts à 47.6%, 3.3 reb, 2.3 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Ryan Anderson n’a disputé qu’un seul match en tant que back-up cette semaine et, même s’il y a brillé, il est difficile de le faire concourir pour cette récompense hebdomadaire. Ainsi c’est à Marcus Thornton que revient pour la première fois cette distinction. Depuis plusieurs saisons, l’arrière s’est montré spécialiste pour jouer le rôle de dynamiteur des défenses en sortie de banc, et quand l’adresse veut bien suivre, il vaut mieux être prévenu ! Même si ses 32 points en 26 minutes contre les Nets jeudi n’ont pas suffi à l’équipe de Houston pour remporter la victoire, ses stats au scoring restent impressionnantes. A lui maintenant de bien vouloir apporter davantage en défense pour obtenir le temps de jeu qu’il mérite offensivement, car les résultats des Rockets cette saison pourraient dépendre partiellement du niveau affiché par le joueur.

Mentions spéciales :

Ryan Anderson (NOP) – 0 victoire et 1 défaite – 18.0 pts, à 41.2%, 9.0 reb, 2.0 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Will Barton (DET) – 1 victoire et 1 défaite – 18.0 pts à 40.5%, 6.5 reb, 2.0 ast, 3.0 stl, 0.5 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Kelly Olynyk (BOS) – 3 victoires et 1 défaite – 18.0 pts à 48.3%, 4.3 reb, 2.0 ast, 1.5 stl, 1.0 stl et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Jrue Holiday (NOP) – 1 victoire et 1 défaite – 16.5 pts à 52.6%, 1.0 reb, 6.0 ast, 2.0 stl, 0.5 stl et 2.5 to de moyenne sur la semaine.

Le joueur flop de la semaine

Goran Dragic (MIA) – 1 victoire et 3 défaites – 9.5 pts à 36.9%, 3.3 reb, 6.5 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.

Quel dommage pour le Heat ! Après un run qui leur a permis de passer devant les Cavaliers au classement de la semaine dernière, l’équipe floridienne a désormais chuté et ne s’affiche plus qu’à la septième place de sa conférence aujourd’hui. Le principal responsable ? Goran Dragic. Le meneur de jeu semble en effet avoir des difficultés à être efficace aux côtés de Dwyane Wade, et même si la vitesse des deux joueurs fait souvent des dégâts, elle est aussi la cause du trop grand nombre de déchets liés au jeu du Slovène. Trop de maladresse, trop de balles perdues et c’est toute son équipe qui souffre. Heureusement que sa performance de lundi face aux Wizards (20 points et 9 passes décisives) relève un peu le niveau de cette semaine catastrophique aussi bien pour Goran Dragic que pour le collectif du Heat. L’action en vidéo ci-dessous, qui apparaîtra peut-être bien dans le prochain Shaqtin’ a Fool, tombe à point nommé pour souligner la période de frustration que connait le meneur de jeu actuellement.

Mentions spéciales :

Mike Conley (MEM) – 1 victoire et 3 défaites – 9.0 pts à 30.8%, 1.3 reb, 5.5 ast, 1.3 stl, 0.8 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Evan Fournier (ORL) – 1 victoire et 2 défaites – 7.3 pts à 30.4%, 1.7 reb, 1.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Ty Lawson (HOU) – 2 victoires et 1 défaite – 2.3 pts à 22.2%, 1.0 reb, 5.0 ast, 1.3 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Isiah Canaan (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 5.3 pts à 20.0%, 1.5 reb, 3.3 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

L’équipe top de la semaine

Oklahoma City Thunder – 4 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 8/12, 125-88 à Memphis – 107.5 points marqués et 92.5 points encaissés sur la semaine.

Quand Kevin Durant va, tout va ! Dans le sillage du MVP 2014, le Thunder a pu afficher un excellent niveau lors de ces sept derniers jours. L’équipe d’OKC, en plus d’asseoir sa troisième place de la conférence Ouest, grapille peu à peu son retard sur les Spurs. La fessée donnée aux Grizzlies, à Memphis mardi dernier a mis l’équipe sur de très bon rails pour le reste de la semaine. Quand l’on voit la polyvalence que peut afficher le duo KD/Westbrook, ça laisse rêveur et, malgré tout ce qu’on a pu dire autour d’eux ces dernières années, les deux larrons semblent s’entendre à la perfection. Sur la période étudiée les deux All-Stars cumulent près de 49 points, 14 rebonds et 17 passes décisives par rencontre. Parallèlement Serge Ibaka, que l’on avait vite tendance à oublier au vu de son implication en dents de scie, s’est rappelé au bon souvenir de ses admirateurs en cumulant 23 points et 10 rebonds jeudi face aux Hawks. L’empreinte de Billy Donovan parait aujourd’hui bien ancrée dans l’esprit et le collectif de cette équipe du Thunder. Warriors et Spurs feraient donc bien de se méfier d’eux s’ils confirment à plus long terme leur montée en puissance actuelle.

Mentions spéciales :

Toronto Raptors – 4 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 9/12, 97-94 contre les Spurs – 96.3 points marqués et 86.5 points encaissés sur la semaine.

Cleveland Cavaliers – 2 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 11/12, 112-76 à Orlando – 108.0 points marqués et 88.0 points encaissés sur la semaine.

San Antonio Spurs – 3 victoires et 1 défaite – 3 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 12/12, 103-78 à Atlanta – 106.3 points marqués et 82.5 points encaissés sur la semaine.

Los Angeles Clippers – 3 victoires et 1 défaite – 4 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 9/12, 109-95 à Milwaukee – 101.0 points marqués et 96.0 points encaissés sur la semaine.

L’équipe flop de la semaine

Memphis Grizzlies – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 8/12, 88-125 contre le Thunder – 94.3 points marqués et 109.2 points encaissés sur la semaine.

Okay, les Sixers et les Lakers n’ont remporté aucun match au cours des sept derniers jours. Pourtant ces deux franchises sont excusées car, si la première présente un effectif trop faible pour espérer faire mieux, la seconde a joué toutes ses rencontres à l’extérieur. Aucune de ces deux équipes ne disputera les playoffs en fin de saison et les attentes que l’on place en elles (contrairement à celles que l’on place envers les Grizzlies), ne peuvent pas être objectivement hautes. En effet, du côté de Memphis, on a commencé la semaine de la plus mauvaise façon en recevant une raclée à domicile mardi face au Thunder. Au final, la seule victoire sur la période étudiée n’est due qu’à un exploit imprévisible de Matt Barnes à 15 mètres en toute fin de rencontre. Si vous vous rappelez de la façon dont les joueurs du Tennessee se sont imposés face aux Suns dimanche dernier (alley-hoop de Jeff Green avec 0.8 secondes à jouer), vous vous rendrez compte qu’en ce moment remporter des succès n’est pas quelque chose d’évident du côté de Memphis. Avec un Mike Conley aux abonnés absents et proche d’être élu joueur flop de la semaine, les hommes de Dave Joerger souffrent. Marc Gasol et Zach Randolph ont beau être dominateurs à l’intérieur, ils ne sont pas éternels et ne pourront pas tout faire seuls. Personne ne les aide dans la raquette (ils ont capté 45% des rebonds de leur équipe cette semaine) et personne n’offre de nouvelles solutions (ils sont l’une des deux équipes qui ont le moins shooté à 3-points sur la période étudiée). Même si Jeff Green peut faire des cartons (26 points hier), il est incapable d’apporter ce qu’il manque à cette équipe. Quand Conley n’est pas à son niveau, les Grizzlies sont trop prévisibles en axant toute leur attaque dans la peinture. Si personne ne fait rien dans les rencontres à venir, la course aux playoffs pourrait s’annoncer bien plus compliquée que prévu pour la franchise de la ville d’Elvis.

Mentions spéciales :

Miami Heat – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 7/12, 103-114 contre les Wizards – 101.0 points marqués et 96.0 points encaissés sur la semaine.

Philadelphia 76ers – 0 victoire et 4 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 7/12, 68-119 contre les Spurs – 82.5 points marqués et 105.5 points encaissés sur la semaine.

Los Angeles Lakers – 0 victoire et 4 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 12/12, 97-126 à Houston – 99.8 points marqués et 115.1 points encaissés sur la semaine.

New York Knicks – 1 victoire et 3 défaites – 1 match joués à domicile – défaite la plus significative le 9/12, 85-106 à Utah – 97.8 points marqués et 104.8 points encaissés sur la semaine.