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Bilan de la semaine : Monsieur Drummond en patriarche

Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel 6e homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Bonne lecture !

 

  La performance de la semaine

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Klay Thompson (GSW) – le 16/12, victoire 128-103 contre les Suns – 43 points à 15 sur 22 au tir (dont 8 sur 13 à 3-points).

Bien sûr, la performance de Drummond face aux Bulls est énorme, mais alors que le pivot a eu besoin de quatre prolongations pour réaliser de pareilles stats, Klay Thompson n’a eu lui, besoin que de 31 minutes pour inscrire 43 points. Laissé au repos par Luke Walton dans la dernière période au vu de l’écart conséquent qu’avaient pu creuser les Warriors, l’arrière a été stoppé alors qu’il venait de prendre feu dans le troisième quart-temps : 27 points à 9 sur 11 au tir (dont 4 sur 6 à 3-points). On connait le joueur. Lorsqu’il atteint une telle confiance sur un match, il devient alors inarrêtable. Il est ainsi une béquille sur laquelle Stephen Curry peut régulièrement s’appuyer afin de permettre aux Californiens d’être toujours en course pour battre le record historique des Bulls version 1995-96.

Mentions spéciales :

Andre Drummond (DET) – le 18/12, victoire 147-144 à Chicago – 33 points à 14 sur 25 au tir, 21 rebonds, 3 passes décisives, 3 interceptions, 2 contres.

Jimmy Butler (CHI) – le 18/12, défaite 144-147 contre les Pistons – 43 points à 14 sur 29 au tir, 8 rebonds, 2 passes décisives, 2 interceptions, 2 contres.

Jeremy Lin (CHA) – le 17/12, victoire 109-99 contre les Raptors – 35 points à 15 sur 22 au tir, 5 rebonds, 4 passes décisives, 2 contres.

LeBron James (CLE) – le 17/12, victoire 104-100 contre le Thunder – 33 points à 12 sur 27 au tir, 9 rebonds, 11 passes décisives, 2 interceptions.

 

  Le MVP de la semaine

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Andre Drummond (DET) – 2 victoires et 1 défaite – 23.0 pts à 53.8%, 16.0 reb, 1.7 ast, 2.7 stl, 0.7 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Klay Thompson aurait pu avoir sa place ici aussi, mais le calendrier des Warriors était somme toute assez simple à envisager. En recevant les Bucks et les Suns, il était finalement aisé pour l’arrière de Golden State de réaliser de grosses stats lors de deux rencontres facilement dominées par les Californiens. Les Pistons eux, se sont très bien sortis d’une semaine piège durant laquelle ils recevaient les Clippers (défaite 105-103 en prolongation), avant de battre les Celtics à domicile, et surtout d’aller arracher une victoire dans l’antre de Chicago après quatre périodes d’overtime intenses. Avec trois énormes double-doubles consécutifs (33 points et 21 rebonds face aux Bulls par exemple), Drummond a porté les siens pendant toute cette semaine, se révélant peut-être comme le meilleur pivot de la ligue cette saison. Depuis le départ de Greg Monroe, en difficulté à Milwaukee, l’ancien de Connecticut a désormais toute la place qu’il désire dans la raquette de Detroit, et si l’équipe affiche aujourd’hui un joli bilan de 16 victoires pour 12 défaites, c’est en grande partie grâce au chantier que réalise le pivot de l’équipe du Michigan. C’est ainsi qu’il mérite son premier trophée honorifique de MVP de la semaine.

Mentions spéciales :

Klay Thompson (GSW) – 2 victoires et 0 défaite – 35.0 pts à 60.5%, 3.0 reb, 2.0 ast, 1.0 stl, 1.5 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

LeBron James (CLE) – 3 victoires et 0 défaite – 26.7 pts à 50.0%, 7.0 reb, 6.0 ast, 2.3 stl, 0.7 blk et 5.0 to de moyenne sur la semaine.

Reggie Jackson (DET) – 2 victoires et 1 défaite – 29.3 pts à 45.9%, 6.3 reb, 7.7 ast, 0.7 stl, 0.0 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.

Stephen Curry (GSW) – 2 victoires et 0 défaite – 25.5 pts à 60.7%, 6.0 reb, 8.0 ast, 1.5 stl, 0.0 blk et 4.5 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le coup de cœur de la semaine

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Arron Afflalo (NYK) – 3 victoires et 0 défaite – 23.0 pts à 63.4%, 4.7 reb, 1.7 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Il y a du mieux pour les Knicks par rapport aux dernières saisons. Auteurs d’une très belle semaine, ils s’accrochent encore pour rester dans la lutte aux playoffs alors qu’un tiers de cet exercice est déjà presque écoulé. Si les New Yorkais ont pu enchaîner trois victoires sur les sept derniers jours, c’est que cette année enfin, Carmelo Anthony est entouré intelligemment. Et même quand Kristaps Porzingis subit une baisse de forme comme c’est le cas actuellement, il y a Arron Afflalo. Réputé comme un scoreur, l’arrière a effectivement littéralement pris feu cette semaine, tout en affichant une régularité rare au tir : 9 sur 14 face aux Wolves, 9 sur 13 face aux 76ers et 8 sur 14 face aux Bulls. Malgré ses 30 ans, l’ex-joueur du Magic fait toujours partie des joueurs sur lesquels on peut compter lorsqu’un boost offensif devient indispensable. Ses 29 points dans le match accroché face aux Wolves mercredi, l’ont prouvé. Et vu qu’en défense, il apporte une plus-value inédite sur les ailes new yorkaises, Afflalo n’est absolument pas étranger à la bonne semaine des Knicks.

Mentions spéciales :

Draymond Green (GSW) – 2 victoires et 0 défaite – 18.5 pts à 41.4%, 10.0 reb, 9.0 ast, 3.0 stl, 0.5 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Hassan Whiteside (MIA) – 3 victoires et 1 défaite – 14.5 pts à 62.5%, 12.5 reb, 0.3 ast, 0.5 stl, 3.5 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Kentavious Caldwell-Pope (DET) – 2 victoires et 1 défaite – 22.3 pts à 45.1%, 4.0 reb, 2.7 ast, 1.0 stl, 0.7 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Isaiah Thomas (BOS) – 0 victoire et 3 défaites – 26.3 pts à 44.7%, 2.3 reb, 5.7 ast, 0.7 stl, 0.0 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le tricolore de la semaine

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Tony Parker (SAS) – 3 victoires et 0 défaite – 16.3 pts à 54.1%, 2.0 reb, 6.0 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Après avoir été trustée tout le mois de décembre par Nicolas Batum, cette récompense change de main aujourd’hui. En effet, pendant que le joueur des Hornets peine à retrouver son adresse de début de saison, Tony Parker se régale avec les Spurs. Et le pire c’est qu’il le fait sans forcer. Dans une équipe qui a trouvé son rythme de croisière, le meneur de jeu français a une nouvelle fois été très propre. Ses 21 points dans le match le plus accroché de la semaine face aux Clippers laissent d’ailleurs entendre que quand Gregg Popovich nécessite son scoring, TP sait encore exactement comment peser sur un match disputé. L’adresse au tir à laquelle il tourne et le faible nombre de ballons qu’il perd représentent des chiffres extrêmement rares pour un meneur de jeu. Celui-ci est désormais totalement au service de l’équipe qu’il souhaite emmener jusqu’au titre, cette année encore.

Mentions spéciales :

Joakim Noah (CHI) – 2 victoires et 2 défaites – 8.8 pts à 46.9%, 10.5 reb, 4.8 ast, 0.8 stl, 0.8 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

Joffrey Lauvergne (DEN) – 2 victoires et 2 défaites – 10.5 pts à 56.3%, 8.3 reb, 1.0 ast, 0.0 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Nicolas Batum (CHA) – 0 victoire et 2 défaites – 10.0 pts à 36.8%, 4.0 reb, 5.0 ast, 2.0 stl, 0.5 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

Ian Mahinmi (IND) – 3 victoires et 1 défaite – 6.0 pts à 52.6%, 6.8 reb, 1.5 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le rookie de la semaine

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Karl-Anthony Towns (MIN) – 2 victoires et 2 défaites – 20.5 pts à 55.2%, 8.5 reb, 0.5 ast, 0.5 stl, 1.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Alors qu’au moment de sa draft, beaucoup s’attendaient à ce que Karl-Anthony Towns ne soit qu’un pivot exclusivement défensif qui aurait besoin de quelques années pour affûter ses qualités offensives, ce dernier montre ces derniers temps, que balle en main, il est beaucoup plus à l’aise que prévu. Devenu l’arme numéro un au sein de la raquette de sa franchise au bout d’à peine quelques semaines, le rookie semble avoir un avenir radieux au sein de la grande ligue. Ses 24 points dans la victoire d’hier face aux Nets, ont ainsi permis de confirmer tout son talent. Car si ses 25 points n’avaient pas suffi pour venir à bout des Knicks mercredi, sa prestation à Brooklyn a permis de confirmer que le joueur est tout à fait capable de mener les Wolves vers le succès. Quand l’on voit que le joueur est également capable de shooter à 3-points (3 sur 5 sur la semaine), on a vite fait de se dire « sky is the limit » pour ce petit jeune devenu le disciple favori de Kevin Garnett. Dans la course au rookie of the year, Jahlil Okafor a désormais vraisemblablement pris une longueur de retard.

Mentions spéciales :

Jahlil Okafor (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 17.5 pts à 49.1%, 5.0 reb, 0.8 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Bobby Portis (CHI) – 1 victoire et 1 défaite – 13.5 pts à 50.0%, 6.0 reb, 0.5 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

D’Angelo Russell (LAL) – 1 victoire et 2 défaites – 11.0 pts à 37.1%, 4.7 reb, 6.3 ast, 1.7 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Kelly Oubre (WAS) – 1 victoire et 2 défaites – 11.3 pts à 44.4%, 4.0 reb, 0.3 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le sophomore de la semaine

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Andrew Wiggins (MIN) – 2 victoires et 2 défaites – 23.5 pts à 48.6%, 4.8 reb, 2.0 ast, 0.5 stl, 0.8 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Quand l’on voit comment les Wolves trustent les sommets des classements des rookies et sophomores de la semaine, on ne peut qu’en conclure que la jeunesse de Minneapolis est au top ! Après s’être fait voler la place par Elfrid Payton et Zach LaVine, Andrew Wiggins retrouve enfin le sommet de ce ranking. Si Towns est l’option privilégiée dans la raquette, le Canadien est le chef de tous les autres secteurs du jeu. Franchise player a seulement 20 ans, il a porté les siens dans la victoire très accrochés face aux Kings, candidats directs dans la course aux playoffs, au cours de laquelle Wiggins a compilé 32 points et 10 rebonds. Très mûr dans ses choix quand on voit l’âge qu’il a, lui aussi pourrait devenir l’un des futurs visages de la grande ligue. Son association avec Towns a quoiqu’il arrive, de beaux jours devant elle.

Mentions spéciales :

Elfrid Payton (ORL) – 3 victoires et 1 défaite – 15.5 pts à 48.8%, 4.0 reb, 5.8 ast, 2.5 stl, 0.5 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.

TJ Warren (PHO) – 1 victoire et 3 défaites – 14.3 pts à 54.5%, 3.8 reb, 1.0 ast, 1.0 stl, 0.8 blk et 0.5 to de moyenne sur la semaine.

Zach LaVine (MIN) – 2 victoires et 2 défaites – 14.3 pts à 42.4%, 3.0 reb, 2.8 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Nerlens Noel (PHI) – 0 victoire et 2 défaites – 11.5 pts à 64.3%, 8.5 reb, 0.5 ast, 0.5 stl, 2.0 blk et 0.5 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le sixième homme de la semaine

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Will Barton (DEN) – 2 victoires et 2 défaites – 21.3 pts à 44.8%, 7.3 reb, 4.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Si Denver ne s’en sort pas mal cette saison, c’est en grande partie grâce à son banc et ses role players. C’est ainsi que Will Barton mène la second unit des Nuggets de main de maître pour permettre à Mike Malone d’effectuer ses rotations sans trop se soucier d’une éventuelle baisse de niveau de jeu sur le terrain. Même si ceci n’a pas suffi pour venir à bout des Pelicans hier soir, le 6e homme s’est démené pour réveiller les siens, compilant 32 points (record en carrière), 10 rebonds et 6 passes décisives lors d’une défaite 125-130. L’arrière est un battant, et sa polyvalence lui permet, en plus de vivre des séries exceptionnelles derrière la ligne à 3-points (7 sur 11 hier), de tirer son épingle du jeu au rebond. Avec une autre belle perf pour venir à bout des Rockets lundi (23 points, 9 rebonds), Will Barton mérite amplement son premier titre de sixième homme de la semaine.

Mentions spéciales :

Gerald Green (MIA) – 3 victoires et 1 défaite – 17.5 pts, à 55.1%, 1.0 reb, 1.5 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Jrue Holiday (NOP) – 2 victoires et 2 défaites – 17.3 pts à 48.0%, 3.3 reb, 3.8 ast, 1.5 stl, 0.8 stl et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Enes Kanter (OKC) – 2 victoires et 1 défaite – 12.3 pts à 56.5%, 11.0 reb, 0.7 ast, 0.0 stl, 0.3 stl et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Jordan Hill (IND) – 3 victoires et 1 défaite – 12.5 pts à 53.8%, 10.8 reb, 1.3 ast, 1.0 stl, 0.3 stl et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

 

  Le joueur flop de la semaine

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Joe Johnson (BKN) – 0 victoire et 4 défaites – 7.0 pts à 26.3%, 2.8 reb, 4.5 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

Serait-ce la saison de trop pour Joe Johnson ? Même s’il a lui-même dit qu’il avait adapté son jeu pour laisser davantage de scoring à ses coéquipiers, cela ne fait pas gagner les Nets. Malgré un nombre de passes décisives correct pour lui cette semaine, son adresse a été catastrophique et lors des quatre défaites qu’ont connu les siens, l’arrière s’est présenté trois fois sous la barre des sept points. La saison est ainsi aussi compliquée pour l’équipe de Brooklyn que pour l’ancien all-star. Peut-être qu’aujourd’hui, Joe Johnson ne mérite plus une place de titulaire dans la grande ligue, et la semaine qu’il vient de vivre semble largement appuyer cette idée. Dans cette interview consécutive à la défaite face au Heat, nous voyons d’ailleurs un joueur peu optimiste par rapport à ses performances, mais aussi par rapport au collectif et à la façon de défendre de son équipe.

Mentions spéciales :

Jamal Crawford (LAC) – 2 victoires et 2 défaites – 5.0 pts à 27.3%, 1.0 reb, 2.3 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.

Robert Covington (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 8.3 pts à 34.2%, 4.3 reb, 1.5 ast, 0.8 stl, 0.5 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Nicolas Batum (CHA) – 0 victoire et 2 défaites – 10.0 pts à 36.8%, 4.0 reb, 5.0 ast, 2.0 stl, 0.5 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

Wesley Matthews (DAL) – 2 victoires et 1 défaite – 6.3 pts à 25.9%, 3.3 reb, 1.7 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

 

  L’équipe top de la semaine

San Antonio Spurs – 3 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 14/12, 118-81 contre le Jazz – 115.7 points marqués et 94.4 points encaissés sur la semaine.

Même si les Warriors dominent la conférence Ouest de la tête et des épaules, aujourd’hui plus personne ne souhaite affronter les Spurs. Ayant remporté ses trois dernières rencontres avec un écart moyen supérieur à 20 points, la machine texane semble aujourd’hui extrêmement bien huilée. Sur la semaine, Kawhi Leonard, LaMarcus Aldridge, Tony Parker, Tim Duncan, Danny Green et Boris Diaw ont tous shooté avec une adresse comprise entre 50 et 70% de réussite. Hallucinant ! Le meneur de jeu français semble se régaler au milieu de tous ces talents que Gregg Popovich gère à la perfection. Alors qu’il reste encore une cinquantaine de rencontres avant de conclure la saison, les recrues paraissent déjà totalement acclimatées au style de jeu prôné par le coach de San Antonio. Si ce dernier veut bien laisser ses titulaires sur le terrain, les quatre confrontations prévues entre Spurs et Warriors sur la période allant du 25 janvier au 7 avril devraient valoir leur pesant d’or.

Mentions spéciales :

Cleveland Cavaliers – 3 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 17/12, 104-100 contre le Thunder – 100.3 points marqués et 87.6 points encaissés sur la semaine.

New York Knicks – 3 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 18/12, 107-91 contre les Bulls – 107.0 points marqués et 96.7 points encaissés sur la semaine.

Golden State Warriors – 2 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 18/12, 121-112 contre les Bucks – 124.5 points marqués et 107.5 points encaissés sur la semaine.

Miami Heat – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 14/12, 100-88 à Atlanta – 103.5 points marqués et 100.7 points encaissés sur la semaine.

 

  L’équipe flop de la semaine

Brooklyn Nets – 0 victoire et 4 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 14/12, 82-105 contre le Magic – 90.5 points marqués et 103.3 points encaissés sur la semaine.

Joe Johnson, Brook Lopez, Thaddeus Young, Jarrett Jack… Ce sont des noms qui parlent à tout fan de la NBA, et pourtant l’équipe des Nets pédale complètement dans la semoule cette saison. Avec les quatre défaites de cette semaine, Brooklyn présente le troisième pire bilan de la ligue, juste après les 76ers et les Lakers. Peu glorieux… Personne ne parait réellement taillé pour porter l’équipe. Avec un Joe Johnson aussi peu impliqué dans le scoring, Brook Lopez est incapable d’endosser le costume de franchise player. Il faut dire aussi que Jarrett Jack n’est pas le meilleur meneur organisateur que l’on ait connu, et ces derniers temps, les Nets nous proposent de la soupe de basket. Pire équipe de la ligue en terme de points marqués sur la période étudiée, elle est aussi l’une des quatre plus maladroites en ce qui concerne l’adresse au shoot. De ce que l’on voit en ce moment, il est peut-être temps de tourner la page pour tout reconstruire du côté de Brooklyn et ce, peut-être même avant la fin de saison.

Mentions spéciales :

Philadelphia 76ers – 0 victoire et 4 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 18/12, 97-107 contre les Knicks – 96.3 points marqués et 114.3 points encaissés sur la semaine.

Boston Celtics – 0 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 15/12, 77-89 contre les Cavaliers – 98.0 points marqués et 105.7 points encaissés sur la semaine.

Toronto Raptors – 1 victoire et 3 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 20/12, 94-104 contre les Kings – 97.8 points marqués et 103.3 points encaissés sur la semaine.

Phoenix Suns – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 16/12, 103-128 à Golden State – 99.0 points marqués et 105.3 points encaissés sur la semaine.

 

top10  Le top 10 de la semaine

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Kevin Durant (OKC) – 2 victoires et 1 défaite – 23.7 pts à 50.0%, 5.7 reb, 3.7 ast, 0.0 stl, 1.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Pour le numéro un du top ten de cette semaine, comment ne pas relever la similitude entre l’action de Kevin Durant et celle de Julius Erving, lors des NBA Finals 1980 ? Sur cette action, le MVP 2014 s’inspire remarquablement bien du maître. Eliminant Richard Jefferson et Kevin Love qui s’associaient pour la prise à deux, en se libérant la ligne de fond grâce à un superbe dribble à une main, KD dût faire face au colosse Timofey Mozgov, venu en aide. C’est à ce moment que le joueur du Thunder a protégé la balle derrière la planche, pour passer sous le cercle toujours à une seule main, pour inscrire un up-and-under digne de Doctor J. Une action à la fois pleine de finesse et de qualités athlétiques qui lui permet de mériter amplement sa première place du top ten de la semaine.

 

betisier  Le Shaqtin’ a Fool de la semaine

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Kendrick Perkins (NOP) – 1 victoire et 1 défaite – 1.5 pts à 100.0%, 2.0 reb, 0.5 ast, 0.0 stl, 1.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

L’action se passe à l’opposé du ballon, alors que Norris Cole essaie de driver sur l’aile gauche, Eric Gordon tente lui, de se démarquer. C’est à ce moment précis que Kendrick Perkins décide de se placer sur sa route en posant un écran, baissant les bras comme s’il s’apprêtait à recevoir un choc. Sauf qu’il n’y avait pas de défenseur dans cette zone du terrain. Non, non, aucun ! Et même si cette grossière feinte aurait pu s’avérer astucieuse, Doug McDermott, même s’il était en retard au départ de l’action, n’a eu aucun mal à retrouver son vis-à-vis, Eric Gordon. Cet écran sur l’homme invisible déposé par Perkins est donc finalement très rigolo.

 

ranking  Le classement à ce jour

Classement Est

Classement Ouest

 

A lundi !!

2 réflexions sur “Bilan de la semaine : Monsieur Drummond en patriarche

  • WarriorsBlackKid #P

    Une coquille avec Curry qui est le seul joueur à 1 défaite des Warriors ^^

  • Basket Infos

    C'est corrigé, merci !

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