Arrivé cet été, Carl Landry n’avait pas encore porté le maillot des 76ers jusqu’à mercredi soir, en raison d’une blessure qui tardait à guérir. Pour son premier match face à Milwaukee, l’intérieur a été utile : 10 points et 5 rebonds en seulement 13 minutes. En plus d’apporter son expérience de vétéran de 32 ans (chose qui manque de façon flagrante à cette équipe de Philly), Landry est également un renfort intéressant dans la raquette. Il en parle au Philadelphia Daily News

C’est bien d’avoir un rôle de leader, et je suis très bien avec ça. Quand j’étais plus jeune je m’inspirais des anciens. Dikembe Mutombo, Steve Francis, Shane Battier… Ils n’avaient pas besoin de dire grand chose. Rien que le fait qu’ils soient là, de les côtoyer me permettait d’être une éponge qui absorbait tout ce qu’elle pouvait. Cela ma grandement aidé pour ma carrière. Je pense qu’on naît leader. Ce n’est pas un rôle que l’on peut donner à n’importe qui en espérant qu’il apprenne comment faire. C’est comme si on vous disait d’arrêter d’être journaliste du jour au lendemain pour devenir docteur. Ça ne fonctionne pas comme ça. Ils veulent que je sois un leader et j’en suis capable. A moi maintenant de montrer l’exemple, d’être un leader chaque jour. Arriver à l’heure, respecter le dress code… Faire ces choses qui permettent de durer dans la ligue pour au moins dix ans… » Carl Landry

Un comportement intéressant qui enlèvera sûrement un peu de pression sur les épaules de Brett Brown, seul adulte aujourd’hui tentant de gérer cette bande de gamins évoluant sur le parquet des Sixers.