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Emmanuel Mudiay : « Beaucoup de joueurs sont satisfaits de simplement être en NBA, pas moi »

Gran fan de documentaires sportifs, Emmanuel Mudiay a « profité » de sa blessure à la cheville l’année dernière en Chine pour attentivement observer Michael Jordan, Magic Johnson et d’autres icônes du sport.

J’ai dû voir « The Announcement » environ 15 fois. Muhammad Ali est l’un des mes athlètes préférés, j’essaie d’approcher le basket de la même manière qu’il approchait la boxe. Mentalement, physiquement, tout. Cela m’a vraiment aidé durant les moments difficiles.

Malgré presque 1 mois de compétition manquée en raison d’une grosse entorse mi-décembre, Mudiay reste confiant et n’a pas froid aux yeux depuis son retour. Avant même d’avoir fini le lycée, il déclarait déjà vouloir devenir le meilleur joueur de l’histoire. Une volonté directement inspirée de ses idoles.

Ils ne voulaient pas seulement être en NBA. Beaucoup de joueurs de notre génération sont satisfaits de simplement être en NBA, de la vie de joueur NBA. Pas moi. Moi c’est le jeu. J’aime le jeu. J’essaie de respecter le jeu.

Plus jeune, Mudiay jouait à être Derek Fisher.

J’étais petit. J’aimais simplement le fait qu’il avait un bandeau. Je respecte Derek Fisher. Je voulais être gaucher à l’époque. Quand j’ai fait un workout pour les Knicks, j’ai eu la chance dîner avec lui. C’est un champion mec. 5 fois. Je respecte ça. Un shooteur clutch. Mais oui, c’était l’un de mes joueurs préférés avec Iverson.

D’un tempérament posé, Mudiay a souvent entendu qu’il était mature pour son âge.

J’ai toujours été entouré de gens pus âgés et mes frères s’occupaient de moi. Sans père, j’ai dû grandir très rapidement.

Jean-Paul Mudiay est mort alors qu’Emmanuel n’avait qu’1 an, en 1997, à Kinshasa. Il s’est écroulé sans jamais se relever lors d’un barbecue. Trois ans plus tard, la famille déménage au Texas pour fuir la guerre civile. Sa mère a fait le voyage en premier (sa sœur habitait déjà là-bas), puis les 3 frères Mudiay, Jean-Michel, Stéphane et Emmanuel, la rejoigne, après 1 an passé chez leurs grands-parents. Une épreuve qui a également forgé le caractère de ce fan de Kobe Bryant.

Il ne le sait pas, mais il m’a énormément aidé. Sa mentalité de killer, c’est comme ça que j’aime aborder le jeu. Je ne le montre peut-être pas tout le temps, mais à l’intérieur je suis comme ça. Je dois être émotionnellement impliqué et dévoué à cette équipe, à cette franchise. Le fait qu’ils m’ont en quelque sorte donné les clés, cela représente beaucoup pour moi.

En 30 matchs disputés cette sison, Mudiay tourne à 11 points, 3.4 rebonds et 5.7 passes par match en 29 minutes de moyenne.

via CBSSports

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