16 ans après son 1er titre contre Indiana, Kobe Bryant se souvient
Pendant un peu plus d’une minute hier, Kobe Bryant a transformé le Bankers Life Fieldhouse en Staples Center. Cela a commencé par un jump shot à 4’15 de la fin avant de se poursuivre sur un premier 3-points à 7,60m sur l’aile droite malgré la défense de Paul George, puis un deuxième, cette fois à dans le corner droit avant de se terminer sur un troisième 3-points face au cercle à plus de 8m malgré la présence de 2 défenseurs. Ce dernier donne 3 points d’avance aux Lakers (à 2’30), qui vont finalement perdre 89-87.
Pendant une seconde, j’étais sonné. Il rentrait shoot après shoot. Paul George
Car avant ce 4/4, Bryant (19 points) avait démarré sur un 2/16 dans ce match… Et il manquera aussi ses 5 dernières tentatives, forcées. Mais après le match, le n°24 ne cachait pas que son corps entier était synonyme de douleur. George a lui terminé son match avec 3 lancers-francs cruciaux et un drive sur son idole de jeunesse, avec la faute. Un dernier match à Indianapolis qui a rappelé à Bryant ses premières Finales NBA contre les Pacers en 2000. Les Lakers l’avaient emporté 4-2.
J’étais excité, extrêmement excité. C’est différent. Si je compare ce titre à notre dernier titre (2010) contre les Celtics, la mentalité était très différente car j’avais gagné 4 titres donc j’étais « ok, on ne peut pas perdre cette fois ». Alors que pour le premier c’était plutôt : « j’ai hâte de gagner ce titre ». Quand c’est la première fois, vous avez cette sorte d’ignorance de la jeunesse de simplement venir et jouer, la possibilité de perdre ne m’a même pas effleuré l’esprit. Alors que plus tard dans votre carrière, vous êtes davantage conscient qu’il y a une possibilité d’échec.
Les souvenirs sont également remontés dans le vestiaire visiteurs.
J’avais un siège différent de celui que j’avais pour les Finales dans le vestiaire aujourd’hui. Je me suis rappelé des soins reçus sur ma cheville, l’énergie de la salle, la préparation pour ce duel en Finales. Tout m’est revenu, ça m’a rappelé que c’est ici que tout a commencé.
via ESPN