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Bilan de la quinzaine : Anthony ‘The Stilt’ Davis sous les projecteurs

Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel sixième homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Au vu du All-Star Break, il n’y a exceptionnellement pas eu de bilan lundi dernier. Celui d’aujourd’hui prendra donc en compte les performances des joueurs sur les deux dernières semaines. Bonne lecture !

 

La performance de la quinzaine

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Anthony Davis (NOP) – le 21/02, victoire 111-106 à Detroit – 59 points à 24 sur 34 au tir, 20 rebonds, 4 passes décisives.

A-t-on vraiment besoin d’expliquer que cette performance est incroyable après la lecture de la ligne de stats qu’Anthony Davis a pondue hier face à Detroit ? L’intérieur des Pelicans avec 59 points et 20 rebonds, a effectivement a lui tout seul offert la victoire aux siens en mangeant littéralement la raquette des Pistons, pourtant tenue par Andre Drummond. Avec 19 points dans le dernier acte pour s’assurer de finalement mettre les hommes du Michigan à distance, The Brow s’est régalé des caviars de Jrue Holiday pour réaliser son record de points en carrière, mais également le record de points pour un joueur depuis le début de la saison. Plus l’année passe et plus Anthony Davis le confirme : s’il arrive à éviter les blessures, l’ailier-fort fera sûrement partie des légendes de cette ligue. Cette performance digne d’un Hall of Famer est là pour le prouver.

Mentions spéciales :

Damian Lillard (POR) – le 18/02, victoire 137-105 contre les Warriors – 51 points à 18 sur 28 au tir, dont 9 sur 12 à 3-points, 7 passes décisives, 6 interceptions.

DeMarcus Cousins (SAC) – le 18/02, victoire 116-110 contre les Nuggets – 37 points à 12 sur 20 au tir, 20 rebonds, 4 contres.

Isaiah Thomas (BOS) – le 9/02, défaite 139-134 contre les Clippers – 36 points à 12 sur 21 au tir, 4 rebonds, 11 passes décisives.

Karl-Anthony Towns (MIN) – le 9/02, victoire 117-112 contre les Raptors – 35 points à 12 sur 19 au tir, 11 rebonds, 3 contres.

 

Le MVP de la quinzaine

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Damian Lillard (POR) – 4 victoires et 0 défaite – 36.3 pts à 49.5%, 2.8 reb, 6.5 ast, 2.5 stl, 0.3 blk et 2.8 to de moyenne sur la quinzaine.

Avec le départ de LaMarcus Aldridge vers San Antonio, on avait souvent tendance à oublier un peu les Blazers au sein de ce bilan. Vendredi, jour de la rencontre face aux Warriors, l’occasion était belle de se montrer, surtout pour un Damian Lillard opposé à un Stephen Curry qui marche sur l’eau depuis quelques mois. Sauf que cette fois-ci, le MVP 2015 a perdu son duel. Avec 51 points de la part du meneur de Portland complètement intenable, les joueurs de l’Oregon se sont imposés 137 à 105 face à la meilleure équipe du moment. L’ancien de Weber State, qui n’est jamais passé sous la barre des 30 points au cours de cette quinzaine, a ainsi permis aux Blazers de rester invaincus sur la période étudiée. A la grande surprise de tous, ils s’affichent désormais à la septième place de la conférence Ouest. Tant que Lillard évoluera à ce niveau là, les Blazers pourraient ne pas encore avoir fini d’impressionner !

Mentions spéciales :

LeBron James (CLE) – 4 victoires et 0 défaite – 25.0 pts à 53.2%, 8.3 reb, 10.3 ast, 1.5 stl, 0.5 blk et 3.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Anthony Davis (NOP) – 4 victoires et 1 défaite – 32.4 pts à 57.1%, 8.4 reb, 2.6 ast, 1.2 stl, 0.8 blk et 1.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Kemba Walker (CHA) – 4 victoires et 0 défaite – 27.0 pts à 50.0%, 5.5 reb, 4.5 ast, 2.3 stl, 0.3 blk et 3.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Stephen Curry (GSW) – 3 victoires et 1 défaite – 28.8 pts à 48.1%, 5.0 reb, 8.0 ast, 1.8 stl, 0.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la quinzaine.

 

Le coup de cœur de la quinzaine

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Nikola Vucevic (ORL) – 2 victoires et 2 défaites – 22.0 pts à 49.3%, 12.8 reb, 3.5 ast, 0.5 stl, 1.3 blk et 2.5 to de moyenne sur la quinzaine.

Même si la jeune équipe du Magic montre beaucoup d’irrégularités cette saison, certains joueurs sont irréprochables. Ainsi, Nikola Vucevic s’est imposé comme le leader de cette escouade manquant d’expérience. Et si Orlando ne sombre pas, c’est en grande partie grâce à lui. Sur la période étudiée, le pivot a effectivement mis un minimum de 20 points à quatre reprises tout en captant un minimum de 12 rebonds à quatre reprises également. Impressionnant pour un intérieur de seulement 25 ans ! Après avoir délivré les siens face aux Hawks, marquant un game winner impressionnant de sang froid la semaine précédente, le joueur monténégrin brille encore sur cette quinzaine, offrant vendredi, grâce à une nouvelle très belle performance, une victoire précieuse pour les siens en prolongations face aux Mavericks. A ce jour, il est peut-être l’un des pivots les plus sous-estimés de la ligue. Pourtant au vu de sa production, il mérite amplement l’honneur du coup de cœur pour cette quinzaine.

Mentions spéciales :

Jrue Holiday (NOP) – 4 victoires et 1 défaite – 23.0 pts à 48.4%, 5.2 reb, 9.0 ast, 2.8 stl, 0.2 blk et 3.8 to de moyenne sur la quinzaine.

Luol Deng (CHI) – 2 victoires et 1 défaite – 22.7 pts à 59.5%, 7.7 reb, 1.3 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 0.3 to de moyenne sur la quinzaine.

Karl-Anthony Towns (MIN) – 1 victoire et 3 défaites22.3 pts à 47.8%, 11.5 reb, 2.3 ast, 0.5 stl, 2.3 blk et 1.5 to de moyenne sur la quinzaine.

Rajon Rondo (SAC) – 2 victoires et 1 défaite – 15.0 pts à 43.2%, 8.7 reb, 13.3 ast, 3.7 stl, 0.0 blk et 4.0 to de moyenne sur la quinzaine.

 

Le tricolore de la quinzaine

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Evan Fournier (ORL) – 2 victoires et 2 défaites – 19.0 pts à 50.0%, 3.0 reb, 4.8 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la quinzaine.

A Orlando, Nikola Vucevic ne peut pas tout faire seul. Du coup, quand Evan Fournier lui donne un coup de main, le jeu du Magic devient bien plus imprévisible et difficile à défendre pour les adversaires. Lors de cette quinzaine, Evan Fournier redevenu titulaire, a prouvé que Scott Skiles avait fait le bon choix en lui faisant confiance. Complet, adroit, agressif et propre, le Français retrouve son niveau de début de saison et il a même failli réussir à la faire à l’envers à des Spurs privés de Tony Parker il y a douze jours, grâce à une perf à 28 points dont un shoot clutch à 3-points à quelques secondes de la fin. Malheureusement pour lui et le Magic, ce temps était suffisant pour que Kawhi Leonard assassine les Spurs au buzzer. Cela n’enlève néanmoins rien du tout à l’excellente quinzaine du Français qui, avec le départ de Tobias Harris pour Detroit et l’arrivée de Brandon Jennings dans l’effectif, pourrait bien obtenir une place définitive de titulaire à l’aile. Il semble la mériter.

Mentions spéciales :

Tony Parker (SAS) – 3 victoires et 1 défaite – 17.0 pts à 45.6%, 1.5 reb, 4.8 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Rudy Gobert (UTA) – 2 victoires et 3 défaites – 12.0 pts à 62.5%, 11.8 reb, 2.0 ast, 0.2 stl, 2.6 blk et 3.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Nicolas Batum (CHA) – 4 victoires et 0 défaite – 13.3 pts à 43.5%, 7.8 reb, 5.8 ast, 1.3 stl, 1.3 blk et 3.3 to de moyenne sur la quinzaine.

Ian Mahinmi (IND) – 3 victoires et 1 défaite – 13.0 pts à 61.1%, 8.3 reb, 2.3 ast, 1.3 stl, 1.0 blk et 2.5 to de moyenne sur la quinzaine.

 

Le rookie de la quinzaine

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Karl-Anthony Towns (MIN) – 1 victoire et 3 défaites22.3 pts à 47.8%, 11.5 reb, 2.3 ast, 0.5 stl, 2.3 blk et 1.5 to de moyenne sur la quinzaine.

Difficile de faire varier les remarques dans cette rubrique tant Karl-Anthony Towns, semaine après semaine, remporte la palme du meilleur rookie de ce bilan. Au cours de la période étudiée, nous noterons néanmoins la très belle perf du jeune Wolf face aux Raptors vendredi. Avec 35 points face à la défense canadienne, il a ainsi battu son record en carrière pour mener les siens vers la victoire. Après une époque pauvre en big men, l’ancien de Kentucky prouve qu’avec lui, Anthony Davis, Nikola Vucevic et peut-être même Jahlil Okafor, la relève est prête à bondir. Petit coup de tonnerre à relever dans la quinzaine de Towns : sa victoire durant le Skills Challenge au nez et à la barbe d’Isaiah Thomas. Même si ce trophée est honorifique et ne signifie pas grand chose, il montre cependant que le pivot, en plus d’avoir des moves offensifs accomplis, a également un très bon handling. De quoi voir l’avenir tout en rose pour la franchise de Minneapolis.

Mentions spéciales :

Jahlil Okafor (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 21.3 pts à 54.7%, 8.0 reb, 1.8 ast, 0.5 stl, 1.8 blk et 3.8 to de moyenne sur la quinzaine.

Myles Turner (IND) – 3 victoires et 1 défaite – 13.0 pts à 55.0%, 7.8 reb, 0.8 ast, 0.3 stl, 2.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Kristaps Porzingis (NYK) – 1 victoire et 2 défaites – 14.7 pts à 45.7%, 5.0 reb, 1.7 ast, 0.7 stl, 2.3 blk et 2.7 to de moyenne sur la quinzaine.

D’Angelo Russell (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 13.5 pts à 40.4%, 2.5 reb, 4.3 ast, 1.8 stl, 0.3 blk et 2.5 to de moyenne sur la quinzaine.

 

Le sophomore de la quinzaine

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Jabari Parker (MIL) – 3 victoires et 1 défaite – 19.5 pts à 52.4%, 9.0 reb, 2.5 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 2.5 to de moyenne sur la quinzaine.

Une grande première. Alors qu’après la draft 2014, tout le monde se régalait des duels à distance qu’allaient se livrer Jabari Parker et Andrew Wiggins, une grave blessure a dû ralentir la progression de l’ex-Blue Devil, laissant peu à peu le Canadien s’imposer comme le meilleur élément de cette cuvée. Pourtant, depuis le début de l’année 2016, Parker tente de combler son retard et même s’il manque encore de régularité, il est capable de montrer de très bonnes choses. Ainsi, pour la première fois, il réalise une quinzaine d’un meilleur niveau que celle de Wiggins, grâce notamment à un performance à 28 points et 13 rebonds (records en carrière) face aux Hawks vendredi dernier. Devenu rapidement un pion essentiel du dispositif de Jason Kidd, le sophomore a énormément de talent et si son staff a la patience de le laisser se développer à son rythme, il pourrait lui aussi, devenir un très grand.

Mentions spéciales :

Andrew Wiggins (MIN) – 1 victoire et 3 défaites – 21.3 pts à 41.9%, 2.5 reb, 1.8 ast, 1.3 stl, 1.3 blk et 1.5 to de moyenne sur la quinzaine.

Rodney Hood (UTA) – 2 victoires et 3 défaites – 18.2 pts à 45.8%, 4.0 reb, 3.2 ast, 0.6 stl, 0.2 blk et 1.6 to de moyenne sur la quinzaine.

Jordan Clarkson (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 18.0 pts à 46.3%, 5.3 reb, 4.8 ast, 1.5 stl, 0.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la quinzaine.

Julius Randle (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 13.8 pts à 48.9%, 13.5 reb, 0.8 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la quinzaine.

 

Le sixième homme de la quinzaine

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Jrue Holiday (NOP) – 4 victoires et 1 défaite – 23.0 pts à 48.4%, 5.2 reb, 9.0 ast, 2.8 stl, 0.2 blk et 3.8 to de moyenne sur la quinzaine.

Peut-on être considéré comme un 6e homme quand l’on commence sur le banc mais que l’on joue plus de 30 minutes par match ? La NBA dit que oui et malgré la blessure de Tyreke Evans, Jrue Holiday, même si son temps de jeu a augmenté, n’est toujours pas devenu starter chez les Pelicans. C’est effectivement Bryce Dejean-Jones, nouveau venu à la Nouvelle-Orléans, qui a la lourde tache de commencer les rencontres de la franchise de Louisiane, avant que l’ancien Sixer ne prenne le relai. Et ça, il le fait bien. Véritable joker offensif lors de ses entrées sur le terrain, il fait vivre la balle comme à l’époque où il était All-Star et en plus de scorer (20 points marqués au minimum sur chacune des rencontres appartenant à la période étudiée), il régale Anthony Davis de ses caviars. D’ailleurs, quand il joue à ce niveau, cela influe directement sur les résultats des Pelicans. S’il arrive à maintenir une telle forme d’ici la fin de la saison et que les siens gagnent un peu plus, Holiday pourrait vite s’afficher comme un sérieux candidat au titre de meilleur sixième homme de l’année. Enfin… si son coéquipier Ryan Anderson veut bien lui laisser la place !

Mentions spéciales :

Hassan Whiteside (MIA) – 1 victoire et 1 défaite – 19.5 pts à 78.0%, 14.5 reb, 0.0 ast, 0.0 stl, 2.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Jamal Crawford (LAC) – 2 victoires et 2 défaites – 21.3 pts à 38.0%, 3.3 reb, 4.0 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Greg Monroe (MIL) – 3 victoires et 1 défaite – 17.3 pts à 50.0%, 9.8 reb, 2.5 ast, 1.3 stl, 1.5 blk et 2.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Dennis Schroder (ATL) – 1 victoire et 3 défaites – 16.3 pts à 52.1%, 3.5 reb, 6.5 ast, 0.8 stl, 0.5 blk et 3.0 to de moyenne sur la quinzaine.

 

Le joueur flop de la quinzaine

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Dion Waiters (OKC) – 2 victoires et 2 défaites – 6.3 pts à 25.8%, 2.0 reb, 2.0 ast, 1.5 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la quinzaine.

C’est moche ce qui arrive à Dion Waiters. Doté d’un talent fou, l’arrière, pourtant très (trop ?) conscient de ses qualités, n’a jamais réussi à s’imposer à Cleveland aux côtés de LeBron James. Son transfert vers OKC en cours de saison dernière aurait dû lui donner l’occasion de prendre un nouveau départ. Au final, cela n’aura servi à rien tant le niveau qu’affiche le joueur est constamment en dents de scie. Incapable de s’imposer comme il le devrait, comme troisième option offensive de sa team derrière Westbrook et Durant, Waiters ne semble pas à l’aise, enchaînant mauvaise décision après mauvais choix. Ainsi son 1 sur 14 au tir, cumulé sur les deux dernières rencontres, aura fortement handicapé le Thunder qui à domicile, n’a pas réussi à s’imposer contre les Pacers, puis contre les Cavs. C’est triste à dire, mais au final, le joueur semblerait pouvoir davantage s’épanouir dans une équipe de fond de classement, dans un dispositif où il aurait tous les ballons (quitte à perdre chaque rencontre), plutôt que dans une équipe susceptible de jouer le titre.

Mentions spéciales :

Matt Barnes (MEM) – 2 victoires et 2 défaites – 4.3 pts à 16.0%, 3.8 reb, 1.5 ast, 1.0 stl, 1.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la quinzaine.

Paul Pierce (LAC) – 1 victoire et 2 défaites – 6.7 pts à 31.8%, 2.3 reb, 1.3 ast, 0.0 stl, 0.3 blk et 1.3 to de moyenne sur la quinzaine.

Stanley Johnson (DET) – 0 victoire et 4 défaites – 6.8 pts à 31.4%, 5.0 reb, 2.8 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la quinzaine.

Devin Booker (PHX) – 0 victoire et 4 défaites – 10.3 pts à 30.8%, 3.8 reb, 5.3 ast, 0.8 stl, 0.3 blk et 3.0 to de moyenne sur la quinzaine.

 

L’équipe top de la quinzaine

Portland Trailblazers – 4 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 19/02, 137-105 contre les Warriors – 120.0 points marqués et 106.2 points encaissés sur la quinzaine.

Incroyable ! Comme nous l’expliquions au début de ce bilan lorsque nous avons décerné la palme de MVP de la quinzaine à Damian Lillard, les Blazers sont à ce jour à un niveau où personne ne les attendait suite aux nombreuses pertes subies cet été. Mais autour du meneur de jeu, qui s’est aujourd’hui mué en véritable franchise player, d’autres ont éclot, CJ McCollum le premier. Le one-two punch que forment ces deux joueurs rend d’ailleurs le backcourt des Blazers très difficile à défendre lorsque l’adresse est au rendez-vous, et cette association est finalement l’une des garanties des succès de la franchise de l’Oregon. Grâce à un Lillard superstar, un McCollum surprise, un Harkless retrouvé et des role players vaillants, les Blazers ont été l’équipe qui a le plus scoré sur la quinzaine. A ce jour, dire qu’il participeront aux playoffs n’apparait donc absolument plus absurde.

Mentions spéciales :

Charlotte Hornets – 4 victoires et 0 défaite – 3 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 8/02, 108-91 contre les Bulls – 106.8 points marqués et 94.3 points encaissés sur la quinzaine.

Cleveland Cavaliers – 4 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 21/02, 115-92 à Oklahoma City – 115.3 points marqués et 95.5 points encaissés sur la quinzaine.

San Antonio Spurs – 4 victoires et 1 défaite – 5 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 10/02, 98-96 à Orlando – 108.0 points marqués et 105.8 points encaissés sur la quinzaine.

New Orleans Pelicans – 4 victoires et 1 défaite – 3 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 21/02, 111-106 à Detroit – 108.6 points marqués et 107.8 points encaissés sur la quinzaine.

 

L’équipe flop de la quinzaine

Detroit Pistons – 0 victoire et 4 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 10/02, 92-103 contre les Nuggets – 93.3 points marqués et 103.8 points encaissés sur la quinzaine.

On ne sait pas vraiment ce qui cloche à Detroit. Après un début de saison étonnant, grâce à un duo Reggie Jackson / Andre Drummond incroyable d’explosivité, les Pistons ont peu à peu rejoint les bas-fonds. Les playoffs s’éloignent donc pour cette équipe, qui pourtant présente beaucoup de potentiel. Et si, finalement c’était le retour de blessure de Brandon Jennings qui avait compliqué les plans de Stan Van Gundy ? Pas facile de le faire jouer avec Reggie Jackson, et pourtant il est vraiment dommage de se priver de l’un de ces deux éléments. Pour éviter ce casse-tête, le management a donc vite réagi, envoyant l’ancien meneur des Bucks, accompagné d’Ersan Ilyasova vers Orlando, afin de récupérer Tobias Harris (et peut-être Marcus Thornton et Donatas Motiejunas, si le dos du Lituanien est jugé comme suffisamment en bon état). Les débuts de l’ancien Floridien se sont montrés assez prometteurs (21 points, puis 16 points), mais la franchise du Michigan ne gagne toujours pas. La mayonnaise devra très, très vite prendre pour espérer pouvoir encore disputer la postseason.

Mentions spéciales :

Phoenix Suns – 0 victoire et 4 défaites – 4 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 8/02, 106-122 contre le Thunder – 105.3 points marqués et 117.1 points encaissés sur la quinzaine.

Philadelphia 76ers – 0 victoire et 4 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 21/02, 103-129 à Dallas – 104.8 points marqués et 116.6 points encaissés sur la quinzaine.

Los Angeles Lakers – 0 victoire et 4 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 21/02, 115-126 à Chicago – 106.5 points marqués et 113.5 points encaissés sur la quinzaine.

Atlanta Hawks – 1 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 20/02, 109-117 contre les Bucks – 110.8 points marqués et 109.8 points encaissés sur la quinzaine.

 

top10 Le top 10 de la semaine

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Aaron Gordon (ORL) – 2 victoires et 2 défaites – 18.3 pts à 36.4%, 11.5 reb, 2.8 ast, 2.3 stl, 0.8 blk et 1.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Ces images, tout le monde les a vues et revues. Ce dunk d’Aaron Gordon lors du Slam Dunk Contest il y a dix jours, restera ainsi comme l’un des plus beaux exploits de l’Histoire de ce concours duquel il a pourtant terminé deuxième. La mascotte du Magic tient le ballon à bout de bras pendant que l’ailier-fort s’avance. Il prend son appel, capte la balle main droite, la fait passer par-dessous ses deux jambes tout en s’élevant au-dessus de Stuff the Magic Dragon avant d’exploser le cercle de la main gauche. Derek Drouin himself, champion du monde de saut en hauteur s’est régalé de ces images, annonçant même que Gordon pourrait s’il s’entraînait un peu, avoir un bel avenir dans l’athlétisme. L’un des highlights de la saison à coup sûr.

 

betisier Le Shaqtin’ a Fool de la quinzaine

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DeMarcus Cousins (SAC) – 2 victoires et 1 défaite – 26.3 pts à 48.1%, 13.3 reb, 3.3 ast, 1.0 stl, 1.7 blk et 4.0 to de moyenne sur la quinzaine.

Dans cette édition spécial All-Star Game de Shaqtin’ A Fool, concentrons-nous sur le Skills Challenge, concours dédié à priori aux meneurs. Sauf que cette année, des intérieurs ont participé et si Karl-Anthony Towns s’en est sorti avec les lauriers, ce ne fut pas le cas de tous les big men ayant concourru. La preuve avec DeMarcus Cousins pour son premier passage. Le pivot s’élance main gauche (okay, il est droitier mais quand même), pose un dribble et… c’est tout. Sur son deuxième dribble, il fait rebondir la balle sur sa jambe, sauvé par Draymond Green qui lui rend la gonfle. Perdre le ballon avant même le premier plot, du grand art !

 

ranking Le classement à ce jour

classement est

classement ouest

 

A lundi !

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