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Karl-Anthony Towns redouble de travail pour éviter le rookie wall

Lundi, alors que la séance de shoots des Timberwolves était terminée depuis longtemps, Karl-Anthony Towns suait toujours sur le parquet, travaillant sa défense sur pick & roll. L’intérieur adorerait profiter d’avoir les assistants rien que pour lui dans ces moments-là, est c’est sûrement l’une des clés du succès pour le jeune joueur qui ne veut surtout pas subir le rookie wall, baisse de forme généralement inhérente à l’accumulation des matchs inhabituelle pour un débutant.

Vous le voyez de vos yeux. Vous avez dû attendre un moment avant de pouvoir me parler. C’est parce que je bosse incroyablement dur pour éviter ce que vous appelez le rookie wall. Je suis toujours le dernier à quitter la salle. C’est comme ça que je vais de l’avant. » Karl-Anthony Towns au Star Tribune

Cela semble fonctionner : en sept matchs en février, l’ancien de Kentucky compile 20.9 points, 12.1 rebonds et 2.1 contres, tout en shootant à 51.4% de réussite. Lundi, avec 28 points et 13 rebonds, il a même dépassé ses records en carrière, avant d’être élu une nouvelle fois meilleur rookie de notre bilan hebdomadaire.

J’attends toujours ce rookie wall. Je lui demande tous les jours quand ça viendra et il me répond qu’il ne veut jamais savoir ce que c’est. Donc ce n’est pas moi qui le lui expliquerai. » Sam Mitchell, coach des Timberwolves

A l’écoute des capacités de son joueur, Sam Mitchell a su économiser son rookie en début de saison pour lui donner ensuite de plus en plus de responsabilités que Towns a su saisir à la volée. Une stratégie qui semble fonctionner.

Certaines personnes me descendaient en début de saison en me demandant de le faire jouer 40 minutes. Je leur ai toujours dit qu’une saison était suffisamment longue pour qu’il ait à un moment donné, l’occasion de se montrer un peu. » Sam Mitchell

Des méthodes dont Byron Scott, coach des Lakers qui galère avec son groupe de jeunes, ferait bien de s’inspirer même si bien sûr, tous les gamins ne disposent pas de la même éthique de travail que celle que présente Karl-Anthony Towns.

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