En début de saison LaMarcus Aldridge a eu quelques difficultés à s’adapter au jeu de sa nouvelle équipe de San Antonio, avant que l’absence de Tim Duncan sur blessure début janvier puisse faire office de déclic. Effectivement, depuis ce jour, l’ailier-fort a augmenté ses statistiques de près de 5 points et 6% de réussite au tir, de bonnes prestations qu’il a pu continuer à produire même après le retour de Dream Tim.

C’est assez subjectif mais je pense que c’est plutôt logique que ça ait été un catalyseur. Il a réalisé qu’il devait faire certaines choses, que personne d’autre n’était plus capable de faire au sein des big men. Je pense que sa progression a un peu à voir avec ça, même si ce processus a également dépendu du fait qu’il était de plus en plus à l’aise avec notre attaque, en se retrouvant à des spots qu’il apprécie. Ça a aussi été un processus pour moi de faire en sorte de lui donner davantage la balle aux endroits où il a l’habitude de se placer. Un peu de chacune de ces choses a permis de booster sa confiance et il a réalisé que nous nous en foutions s’il manquait des shoots. Par contre on se préoccupe des shoots qu’il ne prend pas quand il est démarqué. S’il les manque, c’est comme ça, on ne peut pas contrôler ça. » Gregg Popovich, coach des Spurs à Project Spurs

A l’approche des playoffs, cette bonne forme arrive à point nommé et les Spurs de ce LaMarcus Aldridge retrouvé pourront se tester dès demain soir à l’AT&T Center avec la réception des Warriors. Un match déjà très attendu !