Fred Hoiberg se voit comme le premier élément de l’équipe à améliorer
Rude première saison NBA pour Fred Hoiberg à la tête des Bulls. Les espoirs du début de saison (il devait apporter une dimension plus offensive à l’équipe) se sont envolés et Chicago (21ème attaque NBA avec 101.2 points par match) va manquer les playoffs pour la première fois depuis 2008.
Je pense que j’ai mis en place plus de systèmes cette saison que sur mes 5 dernières années à Iowa State (il y était coach de 2010 à 2015). La première personne que je regarde à chaque match c’est moi. Ce business implique beaucoup de nuits blanches à étudier ce que vous auriez pu faire différemment. On doit s’améliorer en attaque.
Hoiberg connaît parfaitement l’environnement NBA (15 ans d’expérience, 10 en tant que joueur et 5 dans le management) mais pour ce qui est du coaching, c’était une première.
Nous allons nous rencontrer avec le coaching staff puis avec le front office comme toutes les équipes le font pour parler du roster. On parle des gars qui sont free agents, de ceux qui peuvent être un bon choix sur le long terme, des systèmes, du style. Et puis on élabore un plan aux alentours de la draft pour voir ce qu’on peut faire pour améliorer l’équipe.
[Retrouvez ici notre interview de Nicolas Batum]
Cette saison les Bulls ont remporté 7 victoires en 8 matchs contre les deux premiers de leur conférence. Ils ont gagné deux fois contre Oklahoma City et une fois contre les Spurs. Mais ce sont les défaites contre les équipes moins bien classées qui coûtent cher, surtout à domicile.
Il y a cette irrégularité globale. Et je dois faire un meilleur boulot par rapport à ça.
Alors que certaines rumeurs rapportent qu’il regrette son choix d’avoir quitter la NCAA, Hoiberg a la tête tournée vers le futur.
Quand vous n’avez pas d’autres responsabilités, vous pouvez vraiment vous concentrer sur le basket. J’ai vraiment apprécié cette partie là. Cette saison n’a pas été facile. Entre les attentes et les résultats, il faut garder le moral. C’est ce que nous allons faire.
via Chicago Tribune